[Suel, Lucien] La patience de Mauricette
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[Suel, Lucien] La patience de Mauricette
240 pages
Achevé d’imprimer : 13-06-2011
ISBN : 9782070440825
Quatrième de couverture:
J’ai écrit beaucoup de pages, mais je n’arrive pas à suivre. Je sais trop de choses. Je ferme comme un robinet devant mes yeux. Trop de choses effroyables. J’ai fait du mal. Je dois raccorder mes nerfs. La Lys me suit après Haverskerque Armentières à travers Comines pour aller dans la mer. L’eau revient dans les nuages. Mon petit Emile tombe dans la pluie. Ici c’est ma peine. Je l’accomplis.»Mauricette Beaussart, soixante-quinze ans, a disparu de l’hôpital où l’on soigne sa santé mentale. Son ami Christophe Moreel entreprend de la retrouver. Au fil de sa quête, le passé et le présent de Mauricette s’entrecroisent, tissant peu à peu le portrait d’une femme riche de ses grandes souffrances et de ses petits bonheurs.
Mon avis:
J’ai découvert Lucien Suel avec le projet Les murs ont des voix il y a plusieurs années et son livre D’azur et d’acier .
Lors d’un salon j’avais pu échanger quelques mots avec lui et j’avais profité pour acheter ce livre, mais il dormait dans ma pàl. Je l’en ai sortie il y a quelques semaines.
Mauricette s’est enfui de l’hôpital psychiatrique d’Armentière où elle avait été admise quelques jours auparavant. Son ami Christophe part sur ses traces afin de la retrouver. D’une voix à l’autre nous suivons la vie de Mauricette, son enfance, sa jeunesse, très peu sur l’âge adulte mais la vieillesse oui. Et puis ses séjours en psychiatrie, elle qui a vécu tant de malheur à du mal à vivre, tout simplement.
Tandis que nous suivons ses traces parfois décousues , car nous lisons son cahier, elle fait un travail sur elle même. j’ai eu un peu peur pour elle, sa fuite pourrait la conduire à l’extrême… et puis on s’attache à Mauricette. Elle qui se sait malade mais qui veut guérir même si c’est long.
L’auteur nous plonge dans le Nord de l’ancien temps et de nos jours. Moi qui aime ma région j’apprécie de retrouver ces lieux, son patois.
Si les passages du cahier sont au début un peu dur à suivre on se fait vite à cette écriture étrange et on comprend, on découvre, pas tout mais c’est suffisant.
Lucien Suel ne juge pas la maladie mentale. Elle est là et on fait avec tout comme Christophe s’adapte à ces périodes où Mauricette ne va pas bien.
Je ne dirais pas ce qui se passe à la fin mais j’ai aimé le choix de l’auteur. Je l’ai trouvé douce et pleine d’espoir.
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