[Trécourt, Marilyse] Et j'ai choisi de vivre

Quatrième de couverture :

« — Allô, pourriez-vous envoyer une ambulance, s’il vous plaît ? C’est pour mon mari. Il… il est inconscient. »
Alice et Maxime avaient un rêve : s’installer au Etats-Unis pour ouvrir une boulangerie en plein cœur de Manhattan. La vie les a exaucés, même au-delà de leurs espoirs.
Jusqu’au jour où un grain de sable s’immisce dans l’engrenage de leur bonheur. Maxime est retrouvé inanimé, avec un traumatisme crânien. Que lui est-il arrivé ? Pourquoi Alice est-elle suspectée, alors qu’elle l’aime depuis leur premier regard ? Que cherche-t-elle à cacher, au péril de sa propre vie ?
Une histoire qui sonde les secrets qui sommeillent au fond de nous, ceux que l’on ne se pardonne pas, ceux qui reviennent nous hanter alors qu’on les croyait enfouis dans les cendres du passé.
Ce cinquième roman conjugue suspense et émotions, amour et mensonges, sacrifices et culpabilité, tout en vous posant une question : et vous, avez-vous choisi de vivre ?


Mon avis :

Lu dans le cadre du challenge Suivi d'auteurs

Et j’ai choisi de vivre c’est :

• un titre qui me donne la chair de poule;
  
• une couverture qui accélère les battements de mon cœur;
  
• une de mes auteures « chouchou » ce qui augmente encore mon excitation à cette lecture;
  
• un livre inclassable, entre le roman policier avec une enquête particulière car nous la vivons dans la tête des personnes impliquées et non de la police, et un roman sur la culpabilité – sentiment le plus puissant que je connaisse -, les secrets, l’amour. En résumé, un roman riche et intense;
  
• une écriture fluide qui atteint son but et touche le lecteur;
  
• une héroïne avec des zones d’ombres à laquelle je me suis identifiée très vite (et c’est là que je dois vous dire que j’ai toujours eu un rêve : ouvrir une boulangerie. Décorée avec du vichy rouge ! Comme Alice, c’est complètement fou !) et que j’en ai voulu à l’auteur de lui donner cette histoire inquiétante. Alice, j’étais devenue elle (la faute à la boulangerie je suis sûre) et je flippais sur mon passé (c’est quand même dingue de vivre à ce point un roman, j’espère avoir le temps de finir ma chronique avant que les hommes en blanc viennent me chercher…);
  
• l’ensemble des personnages (même celui dans le coma c’est vous dire) travaillé « au poil », je les ai tous visualisés. J’en ai aimé la plupart, je me suis méfiée de certains (pas forcément des bons du reste…);
  
• se faire mener par le bout du nez par l’auteure;
  
• confirmer le talent de Marilyse Trécourt;
  
• avoir été tellement transportée que le roman a été lu d’une traite;
  
• forcément un beau coup de cœur