[Bonnefoy, Miguel] Sucre noir
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[Bonnefoix, Miguel] Sucre noir
[Bonnefoy, Miguel] Sucre noir
[Bonnefoy, Miguel]
Sucre noir
Editions Rivages 16 août 2017
ISBN 978 2 743 64057 6
207 pages
Quatrième de couverture
Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument.
Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Miguel Bonnefoy réinvente la légende de l’un des plus célèbres corsaires pour nous raconter le destin d'hommes et de femmes guidés par la quête de l'amour et contrariés par les caprices de la fortune. Il nous livre aussi, dans une prose somptueuse inspirée du réalisme magique des écrivains sud-américains, le tableau émouvant et enchanteur d'un pays dont les richesses sont autant de mirages et de maléfices.
Mon avis
Cette fable commence par le naufrage de la frégate commandée par Henry Morgan. Le navire naufragé, un trois-mâts de dix-huit canons dont la poupe s’était enfoncée dans un manguier de la mangrove. C’est à partir de ce fait que Miguel Bonnefoy nous conte l’histoire l’histoire de Serena Otero, vivant loin de tout dans sa plantation de canne à sucre, elle rêve d’un homme qui viendrait interrompre sa solitude. C’est quand arrive Severo Bracamonte, chercheur de trésors, et ce n’est qu’après une certaine méfiance qu’une intimité s’établit entre eux. Les circonstances les façonnèrent l’un pour l’autre, certains qu’à l’aide du détecteur, un coffre rouillé ou un trésor caché apparaîtraient. L’auteur avec un talent certain et un beau style poétique nous fait vivre son imaginaire en nous transportant dans le temps. Une belle lecture dont je suis sortie comme d’un rêve…….4,5/5
Copié-collé chez Wikipédia
Henry Morgan, né le 24 janvier 1635 au Pays de Galles et mort le 23 août 1688 en Jamaïque, était un flibustier ayant souvent goûté à la piraterie, ou un des plus célèbres pirate boucanier ayant souvent accepté des missions de corsaire. Homme violent et sans scrupules, il mena une existence de bandit, volant et tuant sans compter, mais ses expéditions audacieuses, dont la plupart se déroulèrent sur la terre ferme, en firent l'un des capitaines les plus respectés des Caraïbes.
Sucre noir
Editions Rivages 16 août 2017
ISBN 978 2 743 64057 6
207 pages
Quatrième de couverture
Dans un village des Caraïbes, la légende d’un trésor disparu vient bouleverser l’existence de la famille Otero. À la recherche du butin du capitaine Henry Morgan, dont le navire aurait échoué dans les environs trois cents ans plus tôt, les explorateurs se succèdent. Tous, dont l’ambitieux Severo Bracamonte, vont croiser le chemin de Serena Otero, l’héritière de la plantation de cannes à sucre qui rêve à d’autres horizons.
Au fil des ans, tandis que la propriété familiale prospère, et qu’elle distille alors à profusion le meilleur rhum de la région, chacun cherche le trésor qui donnera un sens à sa vie. Mais, sur cette terre sauvage, la fatalité aux couleurs tropicales se plaît à détourner les ambitions et les désirs qui les consument.
Dans ce roman aux allures de conte philosophique, Miguel Bonnefoy réinvente la légende de l’un des plus célèbres corsaires pour nous raconter le destin d'hommes et de femmes guidés par la quête de l'amour et contrariés par les caprices de la fortune. Il nous livre aussi, dans une prose somptueuse inspirée du réalisme magique des écrivains sud-américains, le tableau émouvant et enchanteur d'un pays dont les richesses sont autant de mirages et de maléfices.
Mon avis
Cette fable commence par le naufrage de la frégate commandée par Henry Morgan. Le navire naufragé, un trois-mâts de dix-huit canons dont la poupe s’était enfoncée dans un manguier de la mangrove. C’est à partir de ce fait que Miguel Bonnefoy nous conte l’histoire l’histoire de Serena Otero, vivant loin de tout dans sa plantation de canne à sucre, elle rêve d’un homme qui viendrait interrompre sa solitude. C’est quand arrive Severo Bracamonte, chercheur de trésors, et ce n’est qu’après une certaine méfiance qu’une intimité s’établit entre eux. Les circonstances les façonnèrent l’un pour l’autre, certains qu’à l’aide du détecteur, un coffre rouillé ou un trésor caché apparaîtraient. L’auteur avec un talent certain et un beau style poétique nous fait vivre son imaginaire en nous transportant dans le temps. Une belle lecture dont je suis sortie comme d’un rêve…….4,5/5
Copié-collé chez Wikipédia
Henry Morgan, né le 24 janvier 1635 au Pays de Galles et mort le 23 août 1688 en Jamaïque, était un flibustier ayant souvent goûté à la piraterie, ou un des plus célèbres pirate boucanier ayant souvent accepté des missions de corsaire. Homme violent et sans scrupules, il mena une existence de bandit, volant et tuant sans compter, mais ses expéditions audacieuses, dont la plupart se déroulèrent sur la terre ferme, en firent l'un des capitaines les plus respectés des Caraïbes.
lalyre- Grand sage du forum
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Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Bonnefoy, Miguel] Sucre noir
Merci Lalyre pour ta critique, j'en ai le sucre à la bouche
Fleurianne- Grand sage du forum
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : Retraitée/Vie associative, voyages, lectures
Genre littéraire préféré : Romans historiques
Date d'inscription : 19/03/2016
Sucre Noir
un conte, une fable , merveilleusement écrits . En filigrane l histoire du Venezuela pays de l auteur qui a privilégié le "noir" du pétrole aux cultures nourricières ( dont la canne à " sucre") . Un tout petit livre de poche qui se dévore !
Invité- Invité
Re: [Bonnefoy, Miguel] Sucre noir
Le livre s’ouvre sur un mirage fabuleux : drossé sur la canopée d’une forêt bordant la mer des Caraïbes, un trois-mâts sombre lentement sous les vagues vertes d’une vorace végétation tropicale, emportant dans une éternité de fantasmes sa cargaison d’or et de pirates, parmi lesquels le légendaire et cruel capitaine de flibuste Henry Morgan. Trois siècles plus tard, les pauvres paysans du coin, venus s’échiner à rendre cette terre cultivable pour la canne à sucre, observent avec curiosité le va-et-vient des chasseurs de trésors, attirés par les rumeurs parvenues jusqu’en ces années 1900.
C’est ainsi que, pour le plus grand bonheur de leur fille Serena, désespérée de sa solitude sur cette terre qui manque d’hommes à marier, les Otero se retrouvent à héberger sur leur petite plantation le jeune aventurier Severo Bracamonte, bien décidé à mettre la main sur le fameux trésor perdu. Faute d’or sonnant et trébuchant, le nouveau couple se verra comblé par l’adoption d’un bébé sauvé des flammes qu’ils baptiseront Eva Fuego, sans savoir à quel point ce prénom s’avérera prédestiné. Sous la férule de fer d’Eva devenue femme, la plantation, assortie d’une rhumerie réputée, entraînera dans son développement toute l’économie de la région, jusqu’à ce que, par un terrible retour de bâton, toute cette richesse née d’une monoculture implose littéralement, ramenant le village devenu ville à sa pauvreté initiale.
Multipliant les clins d’oeil au grand Gabriel Garcia Marquez, son réalisme magique et son célèbre Cent ans de solitude, la plume elliptique et poétique du franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy nous emporte dans un récit flamboyant, richement métaphorique. Dans ce village, brutalement ramené à sa misère originelle après un enrichissement fulgurant venu d’une manne miraculeuse, se reflète l’histoire du Venezuela et de son, non pas sucre, mais or noir, tandis que la chasse à de multiples trésors, menée chacun à sa façon par les différents personnages, illustre ironiquement combien, souvent, l’on court vainement chercher au loin le bonheur qui s’offrait à portée de main.
Miguel Bonnefoy excelle à faire tenir dans ses formats courts des récits colorés, à la fois fables et sagas historiques, offrant plusieurs niveaux de lecture et l’accès à ce qui, au fil de son œuvre, construit peu à peu un univers particulier. (4/5)
C’est ainsi que, pour le plus grand bonheur de leur fille Serena, désespérée de sa solitude sur cette terre qui manque d’hommes à marier, les Otero se retrouvent à héberger sur leur petite plantation le jeune aventurier Severo Bracamonte, bien décidé à mettre la main sur le fameux trésor perdu. Faute d’or sonnant et trébuchant, le nouveau couple se verra comblé par l’adoption d’un bébé sauvé des flammes qu’ils baptiseront Eva Fuego, sans savoir à quel point ce prénom s’avérera prédestiné. Sous la férule de fer d’Eva devenue femme, la plantation, assortie d’une rhumerie réputée, entraînera dans son développement toute l’économie de la région, jusqu’à ce que, par un terrible retour de bâton, toute cette richesse née d’une monoculture implose littéralement, ramenant le village devenu ville à sa pauvreté initiale.
Multipliant les clins d’oeil au grand Gabriel Garcia Marquez, son réalisme magique et son célèbre Cent ans de solitude, la plume elliptique et poétique du franco-vénézuelien Miguel Bonnefoy nous emporte dans un récit flamboyant, richement métaphorique. Dans ce village, brutalement ramené à sa misère originelle après un enrichissement fulgurant venu d’une manne miraculeuse, se reflète l’histoire du Venezuela et de son, non pas sucre, mais or noir, tandis que la chasse à de multiples trésors, menée chacun à sa façon par les différents personnages, illustre ironiquement combien, souvent, l’on court vainement chercher au loin le bonheur qui s’offrait à portée de main.
Miguel Bonnefoy excelle à faire tenir dans ses formats courts des récits colorés, à la fois fables et sagas historiques, offrant plusieurs niveaux de lecture et l’accès à ce qui, au fil de son œuvre, construit peu à peu un univers particulier. (4/5)
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