[Bacigalupi, Paolo] La fille automate

LA FILLE AUTOMATE



SF, édité au Diable Vauvert en février 2012

595 pages

Résumé

Dans un monde post pétrole, une anticipation visionnaire à la puissance inégalée : vous ne verrez plus jamais le Futur de la même manière.
La sublime Emiko n'est pas humaine. C'est une créature artificielle, élevée en crèche et programmée pour satisfaire les caprices décadents d'un homme d'affaires de Kyoto. Êtres sans âme pour certains, démons pour d'autres, les automates sont esclaves, soldats ou jouets pour les plus riches, en ce XXIe siècle d'après le grand krach énergétique, alors que les effets secondaires des pestes génétiquement modifiées ravagent la Terre et que les producteurs de calories dirigent le monde. Qu'arrive-t-il quand l'énergie devient monnaie ? Quand le bioterrorisme est outil de profit ? Et que les dérives génétiques font basculer le monde dans révolution posthumaine ?

Auteur de nouvelles récompensées par de nombreux prix mais aussi d'essais, Paolo Bacigalupi est lauréat en 2010 du prestigieux prix Locus du premier roman pour La Fille automate. Il vit dans le Colorado.

Mon ressenti

J’ai eu du mal à finir ce livre, j’ai parfois sauté des pages : un livre pourtant prometteur mais d’une violence (pour moi) que j’ai eu parfois du mal à supporter. Entre humiliation, tuerie, isolement, esclaves, clans… bref une planète à vomir et c’est nous les responsables !

Je ne me suis pas retrouvée dans ce monde post apocalyptique où la sexualité (sans partage, pornographie, viol, humiliation…) est à tous les coins de rues, il n’y a plus de limites à l’esprit malade de l’humain encore plus s’il a le pouvoir.

De plus, il faut dépasser une bonne centaine de page pour commencer à se repérer entre certains termes que l’auteur à créer, entre ce qu’il tente de montrer de sa vision, et l’évolution supposée de notre consommation, de nos outils, de la robotisation à outrance…

Le monde est dévasté et ce qu’il en reste, est partagé entre les plus riches qui ont le pouvoir. Quant aux plus pauvres, ils seront et resteront dans la fange, à crever à petit feu, sans eau ou nourriture, malades dans les bas-fonds croupissants dans une survie aléatoire.

Il est clair que le style de l’auteur génère le malaise, amène la suffocation, l’épouvante. Comme d’habitude, femmes et hommes ne sont pas logés à la même enseigne…. Des sujets abordés nous amène à réfléchir autour de notre consommation et surconsommation, du réchauffement climatique, du clonage, du pouvoir et des richesses…. Et l’humain dans tout ça !

Terrifiant