[Colin, Fabrice & Gaborit Mathieu] Confessions d'un automate mangeur d'opium
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Votre avis sur "Confessions d'un automate mangeur d'opium"
[Colin, Fabrice & Gaborit Mathieu] Confessions d'un automate mangeur d'opium
Genre : Steam Punk
Editions : Mnemos - Collection Icares
ISBN : 2-911618-45-9
256 pages
Quatrième de couverture :
Rappelez-vous Paris... 1899 ! La Tour Eiffel se dresse au milieu du Champs-de-Mars, ses entrecroises d'aciers s'élevant tel un doigt inquisiteur pointé vers le ciel, un monument à la gloire de l'industrie moderne... Les fiacres et les usines gigantesques, la transition d'un monde aux traditions millénaires à l'emballement technologique... Et vous souvenez-vous des milliers d'aéroscaphes, ces étranges machines qui bourdonnaient dans le ciel ? De tous ces automates cuivrés, toujours prêts à rendre service, et des images du téléchromo ?
Non ? Alors vous allez découvrir un Paris du XIXème sècle comme vous ne l'avez jamais imaginé : une ville noyée dans le brouillard des moteurs à vapeur, un lieu sous l'emprise des grandes puissances de l'industrie et de la politique où la comédienne Margaret Saunders tente de percer le mystère qui entoure la mort de sa meilleure amie. Mais rien n'est simple quand on doit enquêter sur la fin tragique d'une jeune femme tombée du ciel et qui s'est écrasée sur le parvis de l'Opéra Garnier... Même avec l'aide de son demi-frère Théo, médecin dans un asile d'aliénés, Margo se heurte à un écheveau de mystères impossibles à démêler... Un savant fou, un poète fiévreux et une substance miraculeuse nommée l'éther, tels sont les ingrédients d'une sulfureuse potion que Margaret devra boire jusqu'à la lie... ou jusqu'à la folie...
Mon avis : Non ? Alors vous allez découvrir un Paris du XIXème sècle comme vous ne l'avez jamais imaginé : une ville noyée dans le brouillard des moteurs à vapeur, un lieu sous l'emprise des grandes puissances de l'industrie et de la politique où la comédienne Margaret Saunders tente de percer le mystère qui entoure la mort de sa meilleure amie. Mais rien n'est simple quand on doit enquêter sur la fin tragique d'une jeune femme tombée du ciel et qui s'est écrasée sur le parvis de l'Opéra Garnier... Même avec l'aide de son demi-frère Théo, médecin dans un asile d'aliénés, Margo se heurte à un écheveau de mystères impossibles à démêler... Un savant fou, un poète fiévreux et une substance miraculeuse nommée l'éther, tels sont les ingrédients d'une sulfureuse potion que Margaret devra boire jusqu'à la lie... ou jusqu'à la folie...
Pas forcément le meilleur roman fantastique que j'aie lu, mais pas désagréable.
Les personnages ne sont pas d'une grande originalité - une comédienne et un aliéniste riches héritiers, on fait plus atypique comme héros - et auraient mérité d'être mieux présentés - leur passé, leurs peurs, leurs liens - mais on ne sombre pas dans le stéréotype et c'est l'essentiel. Pour ce qui est de l'intrigue, rebondissements et dénouements sont un peu téléphonés, sans que cela sombre néanmoins dans le grotesque. Le style est propre, même s'il n'a rien de transcendant.
La force de ce roman repose donc essentiellement sur la richesse de son univers, et son côté très graphique. Fumées industrielles dignes d'un Smog londonien, automates aux membres d'ivoire et aux visages d'opale, délicates structures d'acier et de verre montant à l'assaut d'un ciel de plomb... Une intrusion intéressante et soignée dans la beauté et la froideur de l'univers Steam Punk.
Pas de quoi se précipiter en librairie, donc, mais à lire s'il vous tombe sous la main
Ma note : 5,5/10Les personnages ne sont pas d'une grande originalité - une comédienne et un aliéniste riches héritiers, on fait plus atypique comme héros - et auraient mérité d'être mieux présentés - leur passé, leurs peurs, leurs liens - mais on ne sombre pas dans le stéréotype et c'est l'essentiel. Pour ce qui est de l'intrigue, rebondissements et dénouements sont un peu téléphonés, sans que cela sombre néanmoins dans le grotesque. Le style est propre, même s'il n'a rien de transcendant.
La force de ce roman repose donc essentiellement sur la richesse de son univers, et son côté très graphique. Fumées industrielles dignes d'un Smog londonien, automates aux membres d'ivoire et aux visages d'opale, délicates structures d'acier et de verre montant à l'assaut d'un ciel de plomb... Une intrusion intéressante et soignée dans la beauté et la froideur de l'univers Steam Punk.
Pas de quoi se précipiter en librairie, donc, mais à lire s'il vous tombe sous la main
Invité- Invité
Re: [Colin, Fabrice & Gaborit Mathieu] Confessions d'un automate mangeur d'opium
Merci pour cette présentation Saphyr.
Je t'avouerai que je ne suis pas très tentée.
Je t'avouerai que je ne suis pas très tentée.
Sharon- Modérateur
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Re: [Colin, Fabrice & Gaborit Mathieu] Confessions d'un automate mangeur d'opium
Mon avis
A vrai dire, je suis un peu partagée au moment de faire un billet sur ce roman. Je l'ai lu sans m'arrêter, en attente de quelque chose, mais...
J'ai aimé que l'environnement soit le Paris de 1889, mais il n'est que peu évoqué et décrit. Si j'ai réellement pu me le représenter, c'est grâce à d'autres lectures faites sur le sujet.
J'ai aimé l'histoire des automates, les différentes catégories du plus simple au plus sophistiqué : le pensant, mais là encore c'est mon imagination qui a fait le travail car les auteurs les décrivent peu. Or c'est important qu'on en ait une vision précise, c'est là l'essence même de ce genre : leur allure, leur bruit... c'est un peu rapidement expédié ! Pareil pour les machines volantes dont on ne sait ce qui les différencie les unes des autres.
Je n'ai pas trop aimé l'alternance des chapitres entre Théo et Margo. Je comprends bien que c'était pour le côté pratique de l'écriture à quatre mains, mais du coup ça rend l'histoire un peu hâchée. Les personnages ne sont pas plus sympathiques que ça. Le thème des aliénistes est bien développé, mais celui de l'éther et autres substances très en vogue à cette époque est survolé à mon sens.
Il y a du potentiel dans l'histoire, on sent que c'est documenté mais ça manque de densité, d'épaisseur. J'ai lu sur Noosfere que le steampunk c'est "un genre littéraire qui dépeint un XIXè imaginaire et trépidant entre Jules Verne et Dickens, où la science s'allie au merveilleux." Eh bien, pour ma part, je suis restée sur ma faim.
A lire pour vous faire votre propre opinion !
A vrai dire, je suis un peu partagée au moment de faire un billet sur ce roman. Je l'ai lu sans m'arrêter, en attente de quelque chose, mais...
J'ai aimé que l'environnement soit le Paris de 1889, mais il n'est que peu évoqué et décrit. Si j'ai réellement pu me le représenter, c'est grâce à d'autres lectures faites sur le sujet.
J'ai aimé l'histoire des automates, les différentes catégories du plus simple au plus sophistiqué : le pensant, mais là encore c'est mon imagination qui a fait le travail car les auteurs les décrivent peu. Or c'est important qu'on en ait une vision précise, c'est là l'essence même de ce genre : leur allure, leur bruit... c'est un peu rapidement expédié ! Pareil pour les machines volantes dont on ne sait ce qui les différencie les unes des autres.
Je n'ai pas trop aimé l'alternance des chapitres entre Théo et Margo. Je comprends bien que c'était pour le côté pratique de l'écriture à quatre mains, mais du coup ça rend l'histoire un peu hâchée. Les personnages ne sont pas plus sympathiques que ça. Le thème des aliénistes est bien développé, mais celui de l'éther et autres substances très en vogue à cette époque est survolé à mon sens.
Il y a du potentiel dans l'histoire, on sent que c'est documenté mais ça manque de densité, d'épaisseur. J'ai lu sur Noosfere que le steampunk c'est "un genre littéraire qui dépeint un XIXè imaginaire et trépidant entre Jules Verne et Dickens, où la science s'allie au merveilleux." Eh bien, pour ma part, je suis restée sur ma faim.
A lire pour vous faire votre propre opinion !
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