[Salinger, J.D.] nouvelles
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nouvelles
[Salinger, J.D.] nouvelles
NOUVELLES
Nouvelles édité chez pocket en mai 2002
281 pages
Résumé
"Il y avait à l'hôtel quatre-vingt-dix-sept publicistes de New York. Comme ils monopolisaient les lignes interurbaines, la jeune femme du 507 dut patienter de midi à deux heures et demie pour avoir sa communication. Elle ne resta pas pour autant à ne rien faire. Elle lut un article d'une revue féminine de poche intitulée "Le sexe, c'est le paradis ou l'enfer". Elle lava son peigne et sa brosse. Elle enleva une tache sur la jupe de son tailleur beige. Elle déplaça le bouton de sa blouse de chez Saks. Elle fit disparaître deux poils qui venaient de repousser sur son grain de beauté. Lorsque enfin le standard l'appela, elle était assise sur le rebord de la fenêtre et finissait de vernir les ongles de sa main gauche."
Mon ressenti
9 nouvelles composent ce livre. Salinger est un auteur de nouvelles bien que son seul roman (l’attrape cœur) ait connu un grand succès. C’est avec le personnage de « la librairie de l’île de Gabrielle Zevin », grand amateur de nouvelles, que je découvre cet auteur et plus particulièrement sa nouvelle « un jour rêvé pour le poisson banane ». Il est compliqué de résumer les nouvelles de cet auteur sans en dénigrer la teneur ou en révéler une partie. Les nouvelles sont courtes. Elles sont au nombre de 9 :
- Un jour rêvé pour le poisson banane : un couple pour leur seconde lune de miel, lui rentre de la guerre… tout ne va pas bien !
- Oncle déglingué au Connecticut : deux amies ont l’habitude de se retrouver autour d’une bouteille : confessions, amies ou ennemies
- Juste avant la guerre avec les esquimaux : deux amies partagent la course d’un taxi, dans l’espoir d’un remboursement, l’une va entendre les confidences du fils et d’un ami de la maison…
- L’homme hilare : un grand chef indien face à une groupe d’enfants
- En bas sur le canot : lorsqu’un enfant se réfugie sur un bateau…
- Pour Esmé avec amour et abjection : l’auteur connait des choses sur la mariée, si il transmet au marié, qu’adviendra-t-il après 6 ans ?
- Jolie ma bouche et verts mes yeux : un ami appelle son ami, sa femme n’est pas encore rentrée, il pense qu’elle le trompe…
- L’époque bleue de Daumier Smith : entre vocation religieuse et vocation artistique, deux mondes s’affrontent …
Toutes les nouvelles de Salinger ont un point commun, une situation simple du quotidien soulève de l’angoisse, un malaise. Au fur et à mesure, les fragilités de chacun apparaissent, le vernis se craquèle, la mesquinerie, la méchanceté, les trahisons prennent place, laissant apparaître des moments inachevés ou en métamorphose. L’équilibre des personnages ne tient qu’à un fil, basculer du côté sombre ou rester du côté de la lumière ?
Il y a beaucoup d’enfants dans les nouvelles de l’auteur, son regard sur l’enfance est particulier puisqu’il met en avant une certaine naïveté souillée par la perversité, la candeur n’est qu’artifice. De là à penser que les enfants sont pervers… il n’y a qu’un pas. Je n’ai pas cette lecture de l’enfance.
Pour ma part, j’ai un sentiment d’inachevé, il manque quelque chose. Ce quelque chose qui a trait à d’autres champs possibles autour de l’espoir et de l’optimisme, du partage et de notre humanité.
A découvrir
Nouvelles édité chez pocket en mai 2002
281 pages
Résumé
"Il y avait à l'hôtel quatre-vingt-dix-sept publicistes de New York. Comme ils monopolisaient les lignes interurbaines, la jeune femme du 507 dut patienter de midi à deux heures et demie pour avoir sa communication. Elle ne resta pas pour autant à ne rien faire. Elle lut un article d'une revue féminine de poche intitulée "Le sexe, c'est le paradis ou l'enfer". Elle lava son peigne et sa brosse. Elle enleva une tache sur la jupe de son tailleur beige. Elle déplaça le bouton de sa blouse de chez Saks. Elle fit disparaître deux poils qui venaient de repousser sur son grain de beauté. Lorsque enfin le standard l'appela, elle était assise sur le rebord de la fenêtre et finissait de vernir les ongles de sa main gauche."
Mon ressenti
9 nouvelles composent ce livre. Salinger est un auteur de nouvelles bien que son seul roman (l’attrape cœur) ait connu un grand succès. C’est avec le personnage de « la librairie de l’île de Gabrielle Zevin », grand amateur de nouvelles, que je découvre cet auteur et plus particulièrement sa nouvelle « un jour rêvé pour le poisson banane ». Il est compliqué de résumer les nouvelles de cet auteur sans en dénigrer la teneur ou en révéler une partie. Les nouvelles sont courtes. Elles sont au nombre de 9 :
- Un jour rêvé pour le poisson banane : un couple pour leur seconde lune de miel, lui rentre de la guerre… tout ne va pas bien !
- Oncle déglingué au Connecticut : deux amies ont l’habitude de se retrouver autour d’une bouteille : confessions, amies ou ennemies
- Juste avant la guerre avec les esquimaux : deux amies partagent la course d’un taxi, dans l’espoir d’un remboursement, l’une va entendre les confidences du fils et d’un ami de la maison…
- L’homme hilare : un grand chef indien face à une groupe d’enfants
- En bas sur le canot : lorsqu’un enfant se réfugie sur un bateau…
- Pour Esmé avec amour et abjection : l’auteur connait des choses sur la mariée, si il transmet au marié, qu’adviendra-t-il après 6 ans ?
- Jolie ma bouche et verts mes yeux : un ami appelle son ami, sa femme n’est pas encore rentrée, il pense qu’elle le trompe…
- L’époque bleue de Daumier Smith : entre vocation religieuse et vocation artistique, deux mondes s’affrontent …
Toutes les nouvelles de Salinger ont un point commun, une situation simple du quotidien soulève de l’angoisse, un malaise. Au fur et à mesure, les fragilités de chacun apparaissent, le vernis se craquèle, la mesquinerie, la méchanceté, les trahisons prennent place, laissant apparaître des moments inachevés ou en métamorphose. L’équilibre des personnages ne tient qu’à un fil, basculer du côté sombre ou rester du côté de la lumière ?
Il y a beaucoup d’enfants dans les nouvelles de l’auteur, son regard sur l’enfance est particulier puisqu’il met en avant une certaine naïveté souillée par la perversité, la candeur n’est qu’artifice. De là à penser que les enfants sont pervers… il n’y a qu’un pas. Je n’ai pas cette lecture de l’enfance.
Pour ma part, j’ai un sentiment d’inachevé, il manque quelque chose. Ce quelque chose qui a trait à d’autres champs possibles autour de l’espoir et de l’optimisme, du partage et de notre humanité.
A découvrir
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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