[Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
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[Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Jérôme David Salinger : L’attrape-coeur
Informations générales
Quatrième de couverture
Mon avis
Au niveau du contenu…
Dès les premières pages, ce roman a de quoi laisser perplexe…
Imaginez l’histoire d’un jeune garçon de 16 ans Holden Caulfield, révolté contre le monde, les adultes et la société dans laquelle il vit. Un roman unique, pour une histoire présentant une épaisse couche de réalisme : connaissons-nous tous un Holden Caulfield ? Un adolescent perdu, cafardeux et déprimé ? Je pense que la réponse est oui ! A moins peut-être que la jeunesse de chacun présente une part de ces incertitudes ?
Le roman retrace le périple chaotique d’à peine trous jours de notre petit héros à travers le New-York étrangement moderne des années 50. Rencontres impromptues, grotesques, violentes ou encore attendrissante vont jalonner ce court et à la fois interminable périple. De la prostituée au taximen, de joueur de piano aux amis d’enfances, ces personnages différents à la dimension psychologique très consistante n’auront de cesse de pigmenter la narration et donc, l’évolution personnelle du héros.
Au niveau du style…
Au niveau du style, bien qu’il puisse être assez déstabilisant de prime abord, il me paraît évident qu’il n’aurait pu être mieux choisi et plus approprié.
La narration, soit les souvenirs d’Holden Caulfield, se fait à la première personne du singulier sur un ton oral. Elle est caractérisée par un langage plus que familier ponctué d’anglicismes (bicause,…), de répétitions, de tics de langage, d’argot et d’autres expressions colorées frisant le vulgaire.
Ce style étonnant et assez particulier fais voyager le lecteur à travers les pensées et sentiments du héros. Il va sans dire que cela va de pair avec l’humeur générale de l’intrigue.
En conclusion…
Un magnifique récit, un superbe voyage à travers les émotions faisant sans cesse passer du rire aux larmes ! Un livre absolument unique en son genre !
Ma note : 8,5/10
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Décès de l'auteur - Janvier 2010
Informations générales
Auteur | Jérôme David Salinger |
Genre littéraire | Roman contemporain |
Éditeur | Disponible chez Pocket |
Nombre de pages | 253 |
ISBN | 978-2-266-12535-2 |
Quatrième de couverture
Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J.D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains et son chef d'œuvre, L'attrape-coeurs , roman de l'adolescence le plus lu dans le monde entier, est l'histoire d'une fugue , celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété , à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu.Par la densité et l'originalité de sa substance psychologique , par la prodigieuse sûreté de sa facture , sa virtuosité , cet ouvrage m'avait donné l'impression de quelque chose d'exceptionnel - et aussi de durable, d'incorruptible .
Jean-Louis Curtis
Mon avis
Au niveau du contenu…
Dès les premières pages, ce roman a de quoi laisser perplexe…
Imaginez l’histoire d’un jeune garçon de 16 ans Holden Caulfield, révolté contre le monde, les adultes et la société dans laquelle il vit. Un roman unique, pour une histoire présentant une épaisse couche de réalisme : connaissons-nous tous un Holden Caulfield ? Un adolescent perdu, cafardeux et déprimé ? Je pense que la réponse est oui ! A moins peut-être que la jeunesse de chacun présente une part de ces incertitudes ?
Le roman retrace le périple chaotique d’à peine trous jours de notre petit héros à travers le New-York étrangement moderne des années 50. Rencontres impromptues, grotesques, violentes ou encore attendrissante vont jalonner ce court et à la fois interminable périple. De la prostituée au taximen, de joueur de piano aux amis d’enfances, ces personnages différents à la dimension psychologique très consistante n’auront de cesse de pigmenter la narration et donc, l’évolution personnelle du héros.
Au niveau du style…
Au niveau du style, bien qu’il puisse être assez déstabilisant de prime abord, il me paraît évident qu’il n’aurait pu être mieux choisi et plus approprié.
La narration, soit les souvenirs d’Holden Caulfield, se fait à la première personne du singulier sur un ton oral. Elle est caractérisée par un langage plus que familier ponctué d’anglicismes (bicause,…), de répétitions, de tics de langage, d’argot et d’autres expressions colorées frisant le vulgaire.
Ce style étonnant et assez particulier fais voyager le lecteur à travers les pensées et sentiments du héros. Il va sans dire que cela va de pair avec l’humeur générale de l’intrigue.
En conclusion…
Un magnifique récit, un superbe voyage à travers les émotions faisant sans cesse passer du rire aux larmes ! Un livre absolument unique en son genre !
Ma note : 8,5/10
Jerome David Salinger publie L'attrape-coeurs ( The catch in the Rye) en 1951. Ce roman culte connait dès sa sortie un succès immense. Comme l'a écrit Didier Sénécal dans Lire :
« Des millions et des millions de jeunes gens ont suivi Holden Caulfield dans sa fugue new-yorkaise, quelques jours avant les vacances de Noël. Avec lui, ils se sont révoltés contre l'hypocrisie, l'indifférence, la cruauté des adultes. Ils ont éclaté de rire en l'écoutant se moquer d'institutions aussi fondamentales que le navet hollywoodien ou le rituel du flirt. Ils ont rêvé d'avoir une petite soeur comme la sienne, l'adorable Phoebe. Ils ont retourné leur casquette de base-ball, la visière sur la nuque. Et, surtout, ils se sont mis à parler la langue de Holden, ce cocktail d'argot, de préciosités, de métaphores hilarantes et de blagues tristes. »
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Décès de l'auteur - Janvier 2010
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Je viens de terminer la relecture de ce livre, je l'avais lu il y a bien longtemps, je me souvenais que je l'avais bien aimé à l'époque mais je ne me rappelais plus vraiment son contenu. J'ai retrouvé avec plaisir ce style particulier qui comme le dit si bien Annesof est déstabilisant au départ mais qui colle bien au personnage. Les phrases ponctuées d'un "et tout", les répétitions, bref, le langage parlé d'un ado, peut-être un peu dépassé aujourd'hui mais bien sympathique. Un gros coup de coeur. A relire tous les 15/20 ans.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Déception pour ce livre. J'ai eu beaucoup de mal à le lire. Je n'ai pas aimé ni l'histoire (que j'ai trouvé ennuyeuse), ni le style. Le héros est agaçant. Par contre, sa sœur est un personnage attachant.
J'essaierais de le relire dans 15 ans.
J'essaierais de le relire dans 15 ans.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
J'ai apprécié le style d'écriture, et l'histoire. Un livre à lire! Je ne regrette pas!
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Je me dois d'abord de replacer le contexte dans lequel j'ai acheté puis lu ce livre, ouah comme dirait Holden.
J'étais à la fnac St Lazare, faire une razzia de classiques, de fantasy et de romans divers, quand je consulte ma montre et me dis qu'il est temps de m'éclipser. Je commence à me diriger vers l'escalator qui ramène au premier étage, quand soudain mon oeil droit est attiré par un livre à la couverture assez singulière et rouge. Je lis le résumé, me dis "arghh, encore un auteur qui va caricaturer l'adolescence et m'apprête à le reposer quand je lis l'analyse de Jean Louis Curtis en dessous du résumé, en bas de la 4e de couverture. Cela me dissuade de le reposer illico, mais ne me convainc pas encore de l'acheter. Je feuillette, lis la premiere page, relis le résumé, regarde le prix, et me dit que 5 euros ce n'est pas la mort, et que ça pourrait être une bonne découverte. Et je l'achète.
C'était en avril.
Trois mois plus tard, au début de juillet, il est toujours et encore dans ma PàL. Je suis en pleine crise de lecture: je ne ressens plus le plaisir d'avant, les livres ne me procurent plus cette évasion, ce voyage vers l'inconnu, ces sentiments variés. Et cette situation m'attriste. Las, je parcours ma PàL des yeux, mais ne trouve rien qui me corresponde. Je vois L'Attrape-coeurs, relis le résumé, et me dit qu'au point où j'en suis, je peux essayer de lire le 1er chapitre, pour voir, "bicause" je ne perds rien.
Et me voilà plongé dans l'Attrape-coeurs. Je ne lis plus aussi vite qu'avant, à peine une ou deux dizaines de pages par jours, mais j'avance. Et je savoure. Car ce livre est une merveille. On a tous un Holden Caulfield en nous, il sommeille dans un coin et parfois est proche de la surface, sans jamais vraiment percer. Ce style particulier, familier sans être vulgaire, oral sans être illisible, magnifiquement maîtrisé par Salinger, nous transporte dans la peau d'un adolescent qui se rend compte qu'il est plongé dans un monde absurde, où la société a mis au monde des êtres bornés, interessés par l'argent, obnubilés par la réussite personnelle, où plus rien n'est rélféchi, où tous se fondent dans la masse et où Monsieur Particulier n'a plus sa place. Holden rêve d'évasion, et sait qu'il se berce d'illusion, mais préfère se faire un film et entretenir un espoir voué à l'échec que pas d'espoir du tout. Il se rend compte que lui qui se croit adulte, est au même rang que sa soeur de 8 ans, c'est à dire un gosse paumé, qui a trop vite été plongé dans le monde des grands.
Sur ce thème là, le chapitre 25 (l'avant dernier du livre) est magnifique de féérie, d'émotion, d'amour entre un frère et sa soeur.
Superbe bouquin, que j'ai adoré de bout en bout, et qui j'espère va me redonner le goût de la lecture.
18/20
J'étais à la fnac St Lazare, faire une razzia de classiques, de fantasy et de romans divers, quand je consulte ma montre et me dis qu'il est temps de m'éclipser. Je commence à me diriger vers l'escalator qui ramène au premier étage, quand soudain mon oeil droit est attiré par un livre à la couverture assez singulière et rouge. Je lis le résumé, me dis "arghh, encore un auteur qui va caricaturer l'adolescence et m'apprête à le reposer quand je lis l'analyse de Jean Louis Curtis en dessous du résumé, en bas de la 4e de couverture. Cela me dissuade de le reposer illico, mais ne me convainc pas encore de l'acheter. Je feuillette, lis la premiere page, relis le résumé, regarde le prix, et me dit que 5 euros ce n'est pas la mort, et que ça pourrait être une bonne découverte. Et je l'achète.
C'était en avril.
Trois mois plus tard, au début de juillet, il est toujours et encore dans ma PàL. Je suis en pleine crise de lecture: je ne ressens plus le plaisir d'avant, les livres ne me procurent plus cette évasion, ce voyage vers l'inconnu, ces sentiments variés. Et cette situation m'attriste. Las, je parcours ma PàL des yeux, mais ne trouve rien qui me corresponde. Je vois L'Attrape-coeurs, relis le résumé, et me dit qu'au point où j'en suis, je peux essayer de lire le 1er chapitre, pour voir, "bicause" je ne perds rien.
Et me voilà plongé dans l'Attrape-coeurs. Je ne lis plus aussi vite qu'avant, à peine une ou deux dizaines de pages par jours, mais j'avance. Et je savoure. Car ce livre est une merveille. On a tous un Holden Caulfield en nous, il sommeille dans un coin et parfois est proche de la surface, sans jamais vraiment percer. Ce style particulier, familier sans être vulgaire, oral sans être illisible, magnifiquement maîtrisé par Salinger, nous transporte dans la peau d'un adolescent qui se rend compte qu'il est plongé dans un monde absurde, où la société a mis au monde des êtres bornés, interessés par l'argent, obnubilés par la réussite personnelle, où plus rien n'est rélféchi, où tous se fondent dans la masse et où Monsieur Particulier n'a plus sa place. Holden rêve d'évasion, et sait qu'il se berce d'illusion, mais préfère se faire un film et entretenir un espoir voué à l'échec que pas d'espoir du tout. Il se rend compte que lui qui se croit adulte, est au même rang que sa soeur de 8 ans, c'est à dire un gosse paumé, qui a trop vite été plongé dans le monde des grands.
Sur ce thème là, le chapitre 25 (l'avant dernier du livre) est magnifique de féérie, d'émotion, d'amour entre un frère et sa soeur.
Superbe bouquin, que j'ai adoré de bout en bout, et qui j'espère va me redonner le goût de la lecture.
18/20
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Les premières pages m'ont paru délicates, mais à peine plus tard, je m'y suis habituée. Il me semble que ce livre est le parfait exemple de l'importance de l'écriture pour une immersion plus totale. Et étant donné qu'il est écrit à la première personne, l'auteur pouvait se permettre cette largesse.
Sur l'histoire, si en effet elle n'a rien d'extraordinaire, elle est plutôt travaillée. Il s'agit pûrement d'un voyage initiatique d'un adolescent qui se cherche. On se retrouve plongés dans sa tête, dans ses pensées pas toujours très cohérentes. Et ce sans difficulté, puisque que l'écriture non met très vite dans le bain.
En contre, j'ai trouvé ce roman parfois bien naïf. Le héros, certes attachant n'en est pas moins un peu idiot par moment.
Mon vote: Très apprécié
Sur l'histoire, si en effet elle n'a rien d'extraordinaire, elle est plutôt travaillée. Il s'agit pûrement d'un voyage initiatique d'un adolescent qui se cherche. On se retrouve plongés dans sa tête, dans ses pensées pas toujours très cohérentes. Et ce sans difficulté, puisque que l'écriture non met très vite dans le bain.
En contre, j'ai trouvé ce roman parfois bien naïf. Le héros, certes attachant n'en est pas moins un peu idiot par moment.
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Nephtys- Grand expert du forum
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Genre littéraire préféré : Tout ce qui me tombe sous la main (sauf politique)
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Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
J'ai essayé de le lire une fois et je n'ai jamais pu le terminer, il m'est complètement tombé des mains. Je ne sais pas; je n'étais peut-être pas dans une bonne phase pour le lire.
audreyzaz- Grand sage du forum
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Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Un livre très originale qui reflète très justement la vie d’un adolescent sous tous ces points de vue. Holden Caulfield, jeune de 17 ans est expulsé de l’école, il vivra deux jours, soit quarante-huit heures à balader dans les rues de New-York. Ces 48 heures, montre tous les aspects de la personnalité de Holden. Il nous explique et décrit, sa solitude, ses défauts, ses qualités. Il est peut être mauvais, mais on comprend qu’il a un réel cœur, qu’il sait réfléchir. L’intrigue est d’une complexité qui nous permet de finir le livre malgré l’écriture.
En effet, l’écriture n’est pas vraiment le point fort de ce livre (pour moi). J’ai trouvé que le langage familier voire grossier détruisait complètement l’intrigue. Pourquoi ? Le langage familier est la façon de parler de Holden, mais à l’écrit, je pense que cela m’a vraiment déstabilisé, car il y a quelques tournures dont le sens m’est complètement inconnu. Donc, j’aurais aimé avoir lu ce livre sans l’écriture de “jeunes”.
J’ais appris que ce livre avait fait scandale après sa sorti en 1951. Le scandale a éclaté car ce livre présente tous les mauvais comportements possibles d’un adolescent. Donc, même aujourd’hui, il est interdit au moins de 16 ans aux Etats-Unis. Je pense que c’est vraiment inutile de recourir à cette censure d'âge, car tout le monde devrait pouvoir lire ce livre. Mai d’un autre coté, on se dit qu’il est censuré jusqu’à cette âge pour que ce livre soit bien compris, puisque sinon il pourrait donner lieu à un exemple de mode de vie.
Au final, j’ai aimé le livre après beaucoup de réflexions, mais comme je l’ai déjà dit, il reste à comprendre ce livre pour ne pas être Holden.
En effet, l’écriture n’est pas vraiment le point fort de ce livre (pour moi). J’ai trouvé que le langage familier voire grossier détruisait complètement l’intrigue. Pourquoi ? Le langage familier est la façon de parler de Holden, mais à l’écrit, je pense que cela m’a vraiment déstabilisé, car il y a quelques tournures dont le sens m’est complètement inconnu. Donc, j’aurais aimé avoir lu ce livre sans l’écriture de “jeunes”.
J’ais appris que ce livre avait fait scandale après sa sorti en 1951. Le scandale a éclaté car ce livre présente tous les mauvais comportements possibles d’un adolescent. Donc, même aujourd’hui, il est interdit au moins de 16 ans aux Etats-Unis. Je pense que c’est vraiment inutile de recourir à cette censure d'âge, car tout le monde devrait pouvoir lire ce livre. Mai d’un autre coté, on se dit qu’il est censuré jusqu’à cette âge pour que ce livre soit bien compris, puisque sinon il pourrait donner lieu à un exemple de mode de vie.
Au final, j’ai aimé le livre après beaucoup de réflexions, mais comme je l’ai déjà dit, il reste à comprendre ce livre pour ne pas être Holden.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Je garde pour ma part un excellent souvenir de ce livre, je l'ai littéralement dévoré. Et l'écriture ne m'a pas du tout dérangée, au contraire, elle nous plonge immanquablement dans l'univers du personnage.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
J'attendais beaucoup de ce livre, un peu trop certainement!!!
Ce roman très controversé dans les années 50, de part son langage, quelquefois vulgaire, ma paraît aujourd'hui, malheureusement banal.
Ce livre ne m'a pas transporté, j'ai eu quelques difficultés à m'investir dans le parcours de Holden.
Je met un bémol à sa grande popularité!!
Ce roman très controversé dans les années 50, de part son langage, quelquefois vulgaire, ma paraît aujourd'hui, malheureusement banal.
Ce livre ne m'a pas transporté, j'ai eu quelques difficultés à m'investir dans le parcours de Holden.
Je met un bémol à sa grande popularité!!
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Mes impressions :
Pour reprendre le vocabulaire d’Holden Caufield, je dirais que ce livre m’a tué. Plus sérieusement, j’avais commencé la lecture de ce livre pour ne pas passer à côté du « phénomène littéraire » dont on parlait. Il est toujours intéressant de lire ce genre de livres, ceux qui semblent avoir apporté leur pierre à l’édifice. Cependant, il n’aura rien apporté à mon propre édifice.
Tout d’abord, je ne suis pas attachée à cet adolescent. Il est plutôt agréable, même s’il se pose sans cesse mille questions, il est plutôt gentil également. Mais il n’a pas déclenché ma corde sensible, je n’ai pas été attendrie. Tout au long du livre, nous suivons son parcours après avoir été renvoyé de son collège. Holden n’ose pas l’avouer à ses parents avant quelques jours alors il décide de prendre la route. Sans savoir ce qu’il veut et où il veut aller. Et je dois avouer que ce périple a parfois créé de l’ennui.
Dans les premiers moments, j’ai suivi ce jeune homme dans son histoire. Etre renvoyé peut paraître comme un évènement anodin, du moins beaucoup moins grave que d’autres mais lorsque l’on a quinze ans, cela prend des proportions énormes. Mais au fil du temps, je me suis lassée. J’ai eu l’impression de revivre toujours les mêmes scènes.
Peut-être est-ce du à l’écriture assez particulière. Elle ne m’a pas dérangée dans ma lecture mais je l’ai trouvé assez monocorde. Toujours le même rythme, peu d’intonations. Alors on finit par être fatigué de toutes ces péripéties racontées sans grand enthousiasme.
En comparaison avec certains avis, je n’ai pas trouvé que ce livre avait pris un « coup de vieux » et qu’il ne correspondait plus à la jeunesse d’aujourd’hui. Parce qu’en le lisant, je n’ai pas reconnu quelque adolescent, que ce soit dans les années 50 ou aujourd’hui, ni ma propre adolescence.
Je ne sais pas quel message J.D Salinger a voulu faire passer avec ce roman mais ce qui est sûr, c’est que je n’y ai pas été sensible.
Pour reprendre le vocabulaire d’Holden Caufield, je dirais que ce livre m’a tué. Plus sérieusement, j’avais commencé la lecture de ce livre pour ne pas passer à côté du « phénomène littéraire » dont on parlait. Il est toujours intéressant de lire ce genre de livres, ceux qui semblent avoir apporté leur pierre à l’édifice. Cependant, il n’aura rien apporté à mon propre édifice.
Tout d’abord, je ne suis pas attachée à cet adolescent. Il est plutôt agréable, même s’il se pose sans cesse mille questions, il est plutôt gentil également. Mais il n’a pas déclenché ma corde sensible, je n’ai pas été attendrie. Tout au long du livre, nous suivons son parcours après avoir été renvoyé de son collège. Holden n’ose pas l’avouer à ses parents avant quelques jours alors il décide de prendre la route. Sans savoir ce qu’il veut et où il veut aller. Et je dois avouer que ce périple a parfois créé de l’ennui.
Dans les premiers moments, j’ai suivi ce jeune homme dans son histoire. Etre renvoyé peut paraître comme un évènement anodin, du moins beaucoup moins grave que d’autres mais lorsque l’on a quinze ans, cela prend des proportions énormes. Mais au fil du temps, je me suis lassée. J’ai eu l’impression de revivre toujours les mêmes scènes.
Peut-être est-ce du à l’écriture assez particulière. Elle ne m’a pas dérangée dans ma lecture mais je l’ai trouvé assez monocorde. Toujours le même rythme, peu d’intonations. Alors on finit par être fatigué de toutes ces péripéties racontées sans grand enthousiasme.
En comparaison avec certains avis, je n’ai pas trouvé que ce livre avait pris un « coup de vieux » et qu’il ne correspondait plus à la jeunesse d’aujourd’hui. Parce qu’en le lisant, je n’ai pas reconnu quelque adolescent, que ce soit dans les années 50 ou aujourd’hui, ni ma propre adolescence.
Je ne sais pas quel message J.D Salinger a voulu faire passer avec ce roman mais ce qui est sûr, c’est que je n’y ai pas été sensible.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Je l'ai lu il y a deux ans en français (ma critique est quelques messages plus haut), et je m'attaque désormais à The catcher in the rye. Je remarque au fil de ma lecture que la traduction était vraiment bien faite, mais que rien de vaut l'écriture originale de Salinger. On retrouve les "It killed me", "boy", "goddam" et autres "though" à presque chaque page, le style de Salinger met en avant le langage particulier de Holden qui est très attachant.
L'anglais de The catcher in the rye est curieusement très accessible aux lecteurs français, les tournures sont simples, l'argot suffisamment redondant pour qu'on s'y habitue naturellement, les termes recherchés sont rares. Holden est confronté à des situations concrètes, le vocabulaire du quotidien est donc très largement employé, ce qui facilite énormément la compréhension.
J'en suis au tiers du livre, et pour l'instant je ne regrette pas mon choix
L'anglais de The catcher in the rye est curieusement très accessible aux lecteurs français, les tournures sont simples, l'argot suffisamment redondant pour qu'on s'y habitue naturellement, les termes recherchés sont rares. Holden est confronté à des situations concrètes, le vocabulaire du quotidien est donc très largement employé, ce qui facilite énormément la compréhension.
J'en suis au tiers du livre, et pour l'instant je ne regrette pas mon choix
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Agréablement surpris au début de la lecture par cette écriture d'ados , mais je me suis vite lassé , il y a quelque passages assez comiques de part l'utilisation de ce style mais faire un bouquin rien que sur les états d'ame d'un ados intelligent aux idées noires ne m'a pas convaincu.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
L’impression qu’il me reste après cette lecture est un mélange de curiosité insatisfaite et de perplexité. Pourtant, j’ai apprécié cette lecture. Ca va revenir à la normal après quelques jours!
Je ne l’ai jamais trouvé vulgaire. Le langage employé est effectivement « parlé » et Holden Caulfield jure sacrément à chaque tournure de phrase. Je me suis même aperçue que j’employais plus facilement le mot « satané » et « salaud » à tout bout de champ, mais heureusement toujours en pensée et jamais en oral !! Quelle bonne influence.
Je me suis intéressée à ce livre car il a une place prépondérante dans le film Complots (Conspiracy Theory) de 1997 avec Mel Gibson et Julia Roberts. C’est un film que j’adore, complètement barré où le personnage de Mel Gibson est complètement parano et où, au fil de l’histoire on apprend qu’il a été programmé pour un assassinat. Une obsession le prend régulièrement : il doit absolument se procurer L’attrape-cœurs de Salinger pour se sentir normal (on apprend également que l’assassin de Kennedy avait lui aussi ce livre chez lui…).
Tout cet attrait pour ce livre a fait que j’étais très intriguée d’en prendre connaissance et j’avoue l’être encore après sa lecture. Que dois-je faire de cette lecture ?
J’ai passé tout de même un bon moment, à lire mais il ne faudrait rien en attendre !!
Je ne l’ai jamais trouvé vulgaire. Le langage employé est effectivement « parlé » et Holden Caulfield jure sacrément à chaque tournure de phrase. Je me suis même aperçue que j’employais plus facilement le mot « satané » et « salaud » à tout bout de champ, mais heureusement toujours en pensée et jamais en oral !! Quelle bonne influence.
Je me suis intéressée à ce livre car il a une place prépondérante dans le film Complots (Conspiracy Theory) de 1997 avec Mel Gibson et Julia Roberts. C’est un film que j’adore, complètement barré où le personnage de Mel Gibson est complètement parano et où, au fil de l’histoire on apprend qu’il a été programmé pour un assassinat. Une obsession le prend régulièrement : il doit absolument se procurer L’attrape-cœurs de Salinger pour se sentir normal (on apprend également que l’assassin de Kennedy avait lui aussi ce livre chez lui…).
Tout cet attrait pour ce livre a fait que j’étais très intriguée d’en prendre connaissance et j’avoue l’être encore après sa lecture. Que dois-je faire de cette lecture ?
J’ai passé tout de même un bon moment, à lire mais il ne faudrait rien en attendre !!
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Ce qui m'a fais bizarre c'est la manière racontée. C'est comme si c'était réellement un adolescent qui avait écrit ce livre. On passe d'une description à une autre,parlant de tout et de rien,et se retrouvant complètement à un autre sujet de celui sur lequel Holden commençait à parler.
Il m'a fallu du temps pour m'habituer au style d'écriture,mais après cela,cette lecture a été un pur régal!
Il m'a fallu du temps pour m'habituer au style d'écriture,mais après cela,cette lecture a été un pur régal!
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais vraiment ça vaut le coup de s'accrocher.
L'humour, la lucidité et l'humanité du personnage principal m'ont permis de passer au delà du ton et du style, qui bien qu'étant certainement neuf et d'avant-garde en 1951, finissent par lasser au bout d'une centaine de pages.
Les autres personnages qu'Holden rencontre lors de cette fugue sont bien croqués, les parents notamment (même juste évoqués).
L'humour, la lucidité et l'humanité du personnage principal m'ont permis de passer au delà du ton et du style, qui bien qu'étant certainement neuf et d'avant-garde en 1951, finissent par lasser au bout d'une centaine de pages.
Les autres personnages qu'Holden rencontre lors de cette fugue sont bien croqués, les parents notamment (même juste évoqués).
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
C'est un livre que j'ai eu envie de lire pour une raison bien précise : l'histoire se passe à New York. J'aime beaucoup la campagne, l'isolement, mais je ne sais pas pourquoi je me suis si bien senti dans cette ville que j'ai eu la chance de visiter l'an passé et qui est pourtant l'extrême opposé de la campagne...
De plus, c'est une œuvre classique aux États-Unis, alors j'étais curieux de voir ce que ça donnait.
Pour le style, je m'y suis fait et comme le livre est court (environ 250 pages), on peut en venir à bout assez facilement. Le vocabulaire, parfois vulgaire et châtié est un pied de nez réussi à ce qu'on enseigne aux élèves : "on n'écrit pas comme on parle". Hé bien Salinger, si, et il le fait très bien. De plus, le livre est truffé d'images bien tournées, parfois philosophiques.
Ce style m'a d'ailleurs fait penser à Céline, Voyage au bout de la nuit.
Enfin, le côté anti-héros est aussi quelque chose que j'aime bien. On a trop souvent l'habitude de voir des happy end, que ce soit au cinéma ou en littérature. J'aime quand les gentils souffrent, meurent et ça m'agace de voir certaines incohérences (les méchants sans scrupule qui tuent tout le monde puis, lorsqu'ils se retrouvent face au héros, le capturent et perdent leur temps en attendant que celui-ci trouvent un moyen de s'en sortir, ce qu'il fait dans la plupart des cas). Ce Caulfield, c'est un peur comme le Docteur House : il laisse l'impression d'être sans cœur car le pragmatisme l'emporte. Dans l'attrape cœurs, c'est pareil. Et je trouve que ça ne rend pas le personnage principal moins attachant pour autant.
Au final, c'est un livre que j'ai apprécié (j'ai d'ailleurs mal cliqué pour le sondage, fausse manip, je crois avoir sélectionné "moyennement apprécié" au lieu de "apprécié"). De plus, en relisant quelques extraits pour chercher mes citations, j'ai l'impression d'être passé à côté de pas mal de choses, alors pourquoi ne pas le relire dans quelques temps ?
Et pas besoin d'être allé à New York pour s'y croire
De plus, c'est une œuvre classique aux États-Unis, alors j'étais curieux de voir ce que ça donnait.
Pour le style, je m'y suis fait et comme le livre est court (environ 250 pages), on peut en venir à bout assez facilement. Le vocabulaire, parfois vulgaire et châtié est un pied de nez réussi à ce qu'on enseigne aux élèves : "on n'écrit pas comme on parle". Hé bien Salinger, si, et il le fait très bien. De plus, le livre est truffé d'images bien tournées, parfois philosophiques.
Je me disais que le mieux ce serait de me faire passer pour un sourd- muet. Et comme ça terminé d’avoir à parler avec les gens. Tout le monde penserait que je suis un pauvre couillon de sourd-muet et on me laisserait tranquille. Je serais censé mettre de l’essence et de l’huile dans ces bagnoles à la con et pour ça on me paierait un salaire et tout et avec le fric je me construirais quelque part une petite cabane et je passerais là le reste de ma vie. Je la construirais près des bois mais pas dans les bois parce que je veux qu’elle soit tout le temps en plein soleil. Je me ferais moi-même à manger et plus tard, si je voulais me marier, je rencontrerais cette fille merveilleuse qui serait aussi sourde-muette et je l’épouserais. Et elle viendrait vivre dans ma cabane et quand elle voudrait me dire quelque chose il faudrait qu’elle l’écrive sur un bout de papier comme tout le monde. Si on avait des enfants on les cacherait quelque part. On leur achèterait un tas de livres et on leur apprendrait nous-mêmes à lire et à écrire.
Ce style m'a d'ailleurs fait penser à Céline, Voyage au bout de la nuit.
Enfin, le côté anti-héros est aussi quelque chose que j'aime bien. On a trop souvent l'habitude de voir des happy end, que ce soit au cinéma ou en littérature. J'aime quand les gentils souffrent, meurent et ça m'agace de voir certaines incohérences (les méchants sans scrupule qui tuent tout le monde puis, lorsqu'ils se retrouvent face au héros, le capturent et perdent leur temps en attendant que celui-ci trouvent un moyen de s'en sortir, ce qu'il fait dans la plupart des cas). Ce Caulfield, c'est un peur comme le Docteur House : il laisse l'impression d'être sans cœur car le pragmatisme l'emporte. Dans l'attrape cœurs, c'est pareil. Et je trouve que ça ne rend pas le personnage principal moins attachant pour autant.
Le type de la Navy et moi on s’est servis de l’» Enchanté d’avoir fait votre connaissance ». Un truc qui me tue. Je suis toujours à dire «Enchanté d’avoir fait votre connaissance » à des gens que j’avais pas le moindre désir de connaître. C’est comme ça qu’il faut fonctionner si on veut rester en vie.
Au final, c'est un livre que j'ai apprécié (j'ai d'ailleurs mal cliqué pour le sondage, fausse manip, je crois avoir sélectionné "moyennement apprécié" au lieu de "apprécié"). De plus, en relisant quelques extraits pour chercher mes citations, j'ai l'impression d'être passé à côté de pas mal de choses, alors pourquoi ne pas le relire dans quelques temps ?
Et pas besoin d'être allé à New York pour s'y croire
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
Belle critique, T_2.0
J'aime beaucoup la première citation.
J'aime beaucoup la première citation.
Invité- Invité
Re: [Salinger, Jérôme David] L'attrape-coeur
C'était pas gagné après ma lecture des premières pages ; un style décousu et une impression de croiser "une grande gueule" de plus. Mais passé les deux premiers chapîtres, je me suis pris au jeu de ce formidable menteur et bien maladroit ado d'origine new-yorkaise.
Dans un style narratif plutôt brut (un côté slam ?), c'est avec un grand plaisir que j'ai parcouru avec lui son récit d'une sorte de fugue de trois jours avant qu'il ne ré -intègre son milieu famillial et apprenne à ses parents son nouveau renvoi d'un énième collège. Un portrait peu flagorneur de ses envies, ses attentes et de son malaise par rapport aux ado de son âge, un refus d'intégrer la case qu'on lui attribue. Un rebelle mais d'une grande sensibilité, loin d'être l'image de l'idiot qu'on veut lui coller qui organise ses trois jours de quelques excés (alcool et filles) et qui revient sur son parcours, ses échecs et surtout son profond besoin de vivre ses rèves....
Le style est spécifique mais attachant, très heureux de cette lecture au final.
Dans un style narratif plutôt brut (un côté slam ?), c'est avec un grand plaisir que j'ai parcouru avec lui son récit d'une sorte de fugue de trois jours avant qu'il ne ré -intègre son milieu famillial et apprenne à ses parents son nouveau renvoi d'un énième collège. Un portrait peu flagorneur de ses envies, ses attentes et de son malaise par rapport aux ado de son âge, un refus d'intégrer la case qu'on lui attribue. Un rebelle mais d'une grande sensibilité, loin d'être l'image de l'idiot qu'on veut lui coller qui organise ses trois jours de quelques excés (alcool et filles) et qui revient sur son parcours, ses échecs et surtout son profond besoin de vivre ses rèves....
Le style est spécifique mais attachant, très heureux de cette lecture au final.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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