[Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
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[Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakosky, Solène] Avec elle
[Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
"Avec elle, de Solène BAKOWSKI et Sans elle, d'Amélie ANTOINE, deux romans pour un projet commun.
Un point de départ identique pour deux histoires distinctes qui peuvent se lire indépendamment l'une de l'autre.
Une même famille, une même situation initiale, mais un événement qui vient tout bouleverser.
Pour tous ceux qui se sont un jour demandé : Et si un seul détail de ma vie avait changé, est-ce que tout aurait été radicalement différent ?
Pour tous ceux qui aiment voir les deux faces d'une même pièce."
Puisqu'il s'agit d'un projet commun, j'ai décidé, avec l'accord de Cassiopée, de vous présenter ces deux livres ensemble. Je les ai présentés dans l'ordre alphabétique, mais on peut les lire dans l'ordre que l'on veut cela n'a aucune importance. J'ai commencé par "Sans elle".
BAKOWSKI Solène
Avec elle
Format : Format Kindle
Taille du fichier : 1088.0 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 376 pages
Pagination - ISBN de l'édition imprimée de référence : 1549704400
Auto Édition 7 novembre 2017
Quatrième de couverture :
Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Avant de se jalouser et s’empoisonner.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Pour le meilleur, ou pour le pire ?
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
Extrait : « Alors, voilà : Coline est solide, Jessica moins ; Coline répare quand Jessica détricote ; Coline pardonne quand Jessica commet.
Elles sont deux. Et le couple des parents peut bien s’écrouler, à elles deux, elles ont de quoi s’abriter. C’est sûrement une chance… »
ANTOINE Amélie
Sans elle
Format : Format Kindle
Taille du fichier : 1190.0 KB
Nombre de pages de l'édition imprimée : 398 pages
Auto Édition 7 novembre 2017
Quatrième de couverture :
Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d'eau.
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elles se volatilise brutalement.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
Extrait : « On ne sait jamais ce qui se passe au sein d’un foyer, derrière les murs d’une maison semblable à des dizaines d’autres. On ne connaît jamais l’intimité, les secrets, les travers d’une famille que tous pourraient jurer ordinaire, ordinaire à pleurer. Un pompier respecté de ses collègues, une coiffeuse efficace et appréciée de sa clientèle, deux gosses adorables, une maison avec un jardin et une balançoire, tout ça, c’est seulement la façade, la surface, la partie émergée de l’iceberg. »
Mon avis :
J'ai tout de suite été attirée par ce projet que ces deux autrices ont parfaitement su mettre en scène : un chapitre commun dévoilé avant la sortie des livres, des vidéos alléchantes sur leur page Facebook...c'était original et tentant. Et je n'ai pas été déçue. Il est difficile de donner le genre de ces livres. On ne peut pas vraiment parler de Thriller, même si en effet, il ne s'agit pas de contes de fées. La psychologie des personnages est remarquablement fouillée, et se retrouve d'une histoire à l'autre. Ces lectures m'ont emportées parce que les écritures de ces deux autrices sont magnifiques, différentes mais parfaites, et les deux histoires passionnantes. Je suis très sensible au choix des mots, des tournures de phrases ( une superbe histoire mal écrite et mon plaisir est gâché!), et là, c'est impeccable!
On rencontre ici une famille banale, à laquelle est proposé un postulat de départ : 2 jumelles fusionnelles, une mère débordée (qui ne le serait pas avec deux enfants de 6 ans?), un père peu présent, et deux situations différentes. Que vont-elles en faire? Quel sera le destin de cette famille, selon l'une ou l'autre des situations?
C'est là toute la gageure de ces deux histoires passionnantes, dont je ne vous révèlerai rien mais que j’espère vous avoir donné envie de lire.
On sens une réelle complicité entre ces deux autrices, qui ont vraiment travaillé ensemble, plus qu'il n'y parait au premier abord.
Vous serez sans doute troublés comme moi par la patte du destin, par la fatalité qui nous tombe dessus une fois la dernière ligne de ces 2 livres lue. Bref, c'est une expérience passionnante, je suis heureuse de l'avoir vécue et de vous la faire découvrir.
Dernière édition par Cassiopée le Sam 30 Déc 2017 - 17:24, édité 3 fois (Raison : correction sondage et rajout du w dans le titre ;-))
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Je suis en train de lire Avec elle et j'adore je donnerai mon avis quand j'aurai lu les deux
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
merci Titibus pour cette présentation, joli projet et pas facile à mener au bout... Bravo aux autrices
Pinky- Grand sage du forum
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Je viens de terminer "Sans elle" et j'ai adoré les 2 livres! Une belle aventure avec un début qui est le même dans chaque livre jusqu'à ce que le destin change dans l'un et dans l'autre. Et si tout basculait pour un évènement? Si le destin était autrement?
Les deux livres sont différents mais se rejoignent tellement! On passe par beaucoup d'émotions et de la frustration sur la fin aussi mais qui ne pouvait être autrement lorsqu'on a lu les deux!
Je vous recommande vivement ce projet à lire qui est vraiment à part d'autres lectures et je suis contente de les avoir lus!
Les deux livres sont différents mais se rejoignent tellement! On passe par beaucoup d'émotions et de la frustration sur la fin aussi mais qui ne pouvait être autrement lorsqu'on a lu les deux!
Je vous recommande vivement ce projet à lire qui est vraiment à part d'autres lectures et je suis contente de les avoir lus!
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Avec elle
Auteur : Solène Bakowki
Mon avis
Une histoire qui démarre toit doucement, dans une famille classique. Puis les liens de gémellité sont de plus en plus torturés, tortueux, il y a une dominante, une dominée. Qui prend l’ascendant sur qui et pourquoi ? Toute la complexité des jumelles est disséquée, explorée. Un mot, un geste, un regard et l’une des deux se sent forte pendant que l’autre s’éteint…. Aimée et être aimée, ce que chacune désire par-dessus tout mais à quel prix ?
Si certaines situations sont un peu prévisibles, ce roman est agréable à lire. Une écriture fluide, des dialogues vifs et des préoccupations tout à fait dans l’air du temps. L’auteur nous met face aux caprices du destin, face à ces petits grains de sable qui changent le cours d’une vie et dont on se dit « Et si cela avait été autrement ? »
Cela nous amène à nous poser cette question qui dérange : « Jusqu’à quel point suis-je mettre de mon existence ? »
Auteur : Solène Bakowki
Mon avis
Une histoire qui démarre toit doucement, dans une famille classique. Puis les liens de gémellité sont de plus en plus torturés, tortueux, il y a une dominante, une dominée. Qui prend l’ascendant sur qui et pourquoi ? Toute la complexité des jumelles est disséquée, explorée. Un mot, un geste, un regard et l’une des deux se sent forte pendant que l’autre s’éteint…. Aimée et être aimée, ce que chacune désire par-dessus tout mais à quel prix ?
Si certaines situations sont un peu prévisibles, ce roman est agréable à lire. Une écriture fluide, des dialogues vifs et des préoccupations tout à fait dans l’air du temps. L’auteur nous met face aux caprices du destin, face à ces petits grains de sable qui changent le cours d’une vie et dont on se dit « Et si cela avait été autrement ? »
Cela nous amène à nous poser cette question qui dérange : « Jusqu’à quel point suis-je mettre de mon existence ? »
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Cassiopée- Admin
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Super ces retours ! J'avoue que j'avais vu ce projet, mais il me laissé un peu septique ...
Mais après vos retours, je vais peut-être me laissé tenter ...
MERCI à vous d'avoir apporter de l'eau à mon moulin
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Eiger- Grand sage du forum
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Je vais les lire, vous me conseillez de commencer par Avec elle ou Sans elle ?
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Je n'ai pas encore lu "Sans elle"....
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Cassiopée- Admin
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Pour ma part, je n'ai lu que Sans elle et voici mon avis :
Sans elle est indissociable d’avec elle, projet d’écriture mené à deux auteurs. J’ai choisi de commencer par ce texte, et de faire une pause avant la lecture du tome suivante. La raison ? La force ressentie à la lecture de ce volume.
Sans elle, c’est sans Jessica. Elle a disparu à l’âge de six ans, alors qu’elle accompagnait sa mère à un feu d’artifice. Le livre nous montre à quel point il est difficile pour Colline de grandir sans sa jumelle, sans savoir ce qu’elle est devenue. Surtout, Jessica avait une position dominante dans le couple de jumelles, n’aimant pas tel ou tel dessin animé, préférant tel ou tel jeu, et Colline découvre ce que c’est de pouvoir faire ce qu’elle aime sans les récriminations de sa soeur. Liberté illusoire. Colline s’efface peu à peu, tandis que Jessica prend toute la place par son absence. Colline, c’est celle que l’on ne voit pas, que l’on entend pas, dont on interprète un peu trop vite les gestes, le comportement, les désirs.
En cas de disparition d’enfants, nous voyons à la télévision des spécialistes de ce type d’événements nous expliquer d’un ton docte que le couple résiste rarement à de tels événements. Cette forme de sensationnalisme est dénoncée, à l’extrême fin du roman. Il est question aussi de ceux qui confondent les intuitions avec les preuves. Il est facile de récrire l’histoire après coup, avec une somme de petits faits anodins pris un à un, mais qui forment un sens aux yeux des enquêteurs. Là aussi, j’ai pensé à certaines affaires trop connues, qui ont aussi débouché et bien, sur tout sauf leur résolution : il est facile de faire de la mère la première, voire la seule et unique suspecte. Il est facile aussi de transformer des comportements altruistes en comportements suspects. Il est étonnant de devoir le rappeler : on peut réellement avoir envie d’aider son prochain.
L’écriture de ce roman est vraiment très prenante, il est très difficile de résister à la tentation de tourner les pages et de poursuivre la lecture. Un livre fort, réussi, que je ne peux que vous recommander.
Sans elle est indissociable d’avec elle, projet d’écriture mené à deux auteurs. J’ai choisi de commencer par ce texte, et de faire une pause avant la lecture du tome suivante. La raison ? La force ressentie à la lecture de ce volume.
Sans elle, c’est sans Jessica. Elle a disparu à l’âge de six ans, alors qu’elle accompagnait sa mère à un feu d’artifice. Le livre nous montre à quel point il est difficile pour Colline de grandir sans sa jumelle, sans savoir ce qu’elle est devenue. Surtout, Jessica avait une position dominante dans le couple de jumelles, n’aimant pas tel ou tel dessin animé, préférant tel ou tel jeu, et Colline découvre ce que c’est de pouvoir faire ce qu’elle aime sans les récriminations de sa soeur. Liberté illusoire. Colline s’efface peu à peu, tandis que Jessica prend toute la place par son absence. Colline, c’est celle que l’on ne voit pas, que l’on entend pas, dont on interprète un peu trop vite les gestes, le comportement, les désirs.
En cas de disparition d’enfants, nous voyons à la télévision des spécialistes de ce type d’événements nous expliquer d’un ton docte que le couple résiste rarement à de tels événements. Cette forme de sensationnalisme est dénoncée, à l’extrême fin du roman. Il est question aussi de ceux qui confondent les intuitions avec les preuves. Il est facile de récrire l’histoire après coup, avec une somme de petits faits anodins pris un à un, mais qui forment un sens aux yeux des enquêteurs. Là aussi, j’ai pensé à certaines affaires trop connues, qui ont aussi débouché et bien, sur tout sauf leur résolution : il est facile de faire de la mère la première, voire la seule et unique suspecte. Il est facile aussi de transformer des comportements altruistes en comportements suspects. Il est étonnant de devoir le rappeler : on peut réellement avoir envie d’aider son prochain.
L’écriture de ce roman est vraiment très prenante, il est très difficile de résister à la tentation de tourner les pages et de poursuivre la lecture. Un livre fort, réussi, que je ne peux que vous recommander.
Sharon- Modérateur
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
En te lisant Sharon, je me dis que je vais commencer aussi par Sans elle tout simplement parce que je ne veux pas m'attacher à un personnage dans Avec elle qui va disparaître dans l'autre livre...
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Sans elle
J’ai lu ce roman après « Avec elle ». Si le début, la fin et certains personnages sont les mêmes ainsi que quelques situations, l’approche de la gémellité est tout à fait différente puisque une des sœurs disparaît…. Difficile d’exister lorsqu’un maillon manque dans la famille, comment se construire avec l’ombre de celle qui n’est plus là ? Faut-il faire son deuil ou continuer d’espérer ?
S’il fallait établir une comparaison entre les deux romans, celui-ci me semble plus abouti, sans doute parce qu’il va chercher au plus profond des réactions de chacun. Je pense notamment aux recherches de la police dans la famille, chez les voisins….
Il est stupéfiant de voir combien l’absente, qui était la dominante des jumelles, continue, sans être là, à « régenter » la vie de sa sœur… C’est très bien expliqué. L’auteur a su trouver le ton juste et les mots ciblés pour parler de la difficulté de continuer à vivre pour les uns et les autres après un événement d’une telle gravité….
J’ai lu ce roman après « Avec elle ». Si le début, la fin et certains personnages sont les mêmes ainsi que quelques situations, l’approche de la gémellité est tout à fait différente puisque une des sœurs disparaît…. Difficile d’exister lorsqu’un maillon manque dans la famille, comment se construire avec l’ombre de celle qui n’est plus là ? Faut-il faire son deuil ou continuer d’espérer ?
S’il fallait établir une comparaison entre les deux romans, celui-ci me semble plus abouti, sans doute parce qu’il va chercher au plus profond des réactions de chacun. Je pense notamment aux recherches de la police dans la famille, chez les voisins….
Il est stupéfiant de voir combien l’absente, qui était la dominante des jumelles, continue, sans être là, à « régenter » la vie de sa sœur… C’est très bien expliqué. L’auteur a su trouver le ton juste et les mots ciblés pour parler de la difficulté de continuer à vivre pour les uns et les autres après un événement d’une telle gravité….
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Cassiopée- Admin
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Merci pour vos avis qui donnent envie de découvrir ce projet.
Les 2 autrices sont-elles jumelles ?
Les 2 autrices sont-elles jumelles ?
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Non Zia elles n'ont aucun lien de parenté 2 auteurs qui ont travaillé en commun
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
On ne sait jamais. Ça ne doit pas être facile de parler de la gémellité quand on ne l'a pas connu soi-même. Mais ça rend le défi encore plus intéressant.
Invité- Invité
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Sans elle
Dès que j’ai eu vent de ce projet, la première chose que j’ai pensé est : « ces couvertures sont magnifiques ! ». Celle-ci est totalement adaptée au titre avec cette jumelle qui s’efface. Ensuite j’ai été conquise par ce projet et curieuse de le découvrir.
J’ai hésité avant de commencer. Lequel lire en premier ? Puis je me dis que j’allais débuter par Sans elle tout simplement parce que je ne voulais pas m’attacher à un personnage dans Avec elle qui va disparaître dans l’autre livre…
Parce que j’avais lu la quatrième de couverture (oui, ça m’arrive ), je savais qu’il se passerait un drame. Du coup, dès le début, j’angoissais alors même que rien ne le nécessitait. Et puis, ça arrive très vite et tout s’enchaîne rapidement.
Il s’agit avant tout d’un drame psychologique où on s’attache aux réactions suite à la disparition d’une petite fille. Autant dire que c’est intense et qu’en tant que mère, je n’ai pu que vivre de façon très forte cette histoire superbement écrite. Cependant, l’enquête policière rythme de façon efficace la lecture et amène la suspicion.
La vraie force de ce roman, c’est de décrire plusieurs façons de vivre ce drame. Chacun réagit différemment et lecteur est amené à se poser une foule de questions : est-ce qu’on peut trop aimer ? Est-ce qu’on peut mal-aimer ? Comment se remettre ? Comment ne pas se perdre dans la douleur ? Dans la disparition ? Comment vivre pour ceux qui restent ?
Les personnages principaux ont tous leurs forces et leurs faiblesses. Au début du roman, j’ai pu me sentir plus proche d’un, pour finalement changer plusieurs fois au court du récit ce qui est plutôt rare pour moi.
Et là où je me suis bien trompée, c’est d’avoir pensé que Jessica serait peu présente dans ce livre vu qu’elle disparaît au début. Son absence prend toute la place. Sa famille ne peut pas l’oublier, alors le lecteur non plus, pas une minute ne passe sans que nous pensions à elle. J’ai l’impression de la connaître autant que les autres.
Un roman où l’émotion m’a souvent prise à la gorge mais qui n’est pourtant pas un coup de cœur. Pas loin, mais pas tout à fait. Pourquoi ? Déjà parce que je déteste la fin, au point que j’avais envie de balancer mon livre à travers la pièce (mais je me suis retenue parce qu’en numérique ça peut coûter très cher). Je n’ai absolument pas compris pourquoi l’auteure a terminé ainsi. Puis j’ai lu les remerciements… j’ai une petite idée, à voir si elle va être confirmée ou non. Mais même si c’est le cas, j’ai du mal à faire passer cette fin. Je suis aussi déçue de ne pas avoir de réponses à toutes les questions que j’ai pu me poser pendant ma lecture. Je suis du genre à vouloir avoir une réponse si un perso se demande in petto si un autre préfère le thé ou le café. Alors là, j’ai du mal à ne pas tout savoir (comme dans la vraie vie pourra-t-on me dire).
En résumé, une lecture addictive, un roman fort que vous ne pourrez pas lâcher une fois entamé, servi par une plume efficace. A lire si vous n’avez pas peur d’être confronté aux pires angoisses de tout le monde : séparation, abandon, désespoir, culpabilité.
Dès que j’ai eu vent de ce projet, la première chose que j’ai pensé est : « ces couvertures sont magnifiques ! ». Celle-ci est totalement adaptée au titre avec cette jumelle qui s’efface. Ensuite j’ai été conquise par ce projet et curieuse de le découvrir.
J’ai hésité avant de commencer. Lequel lire en premier ? Puis je me dis que j’allais débuter par Sans elle tout simplement parce que je ne voulais pas m’attacher à un personnage dans Avec elle qui va disparaître dans l’autre livre…
Parce que j’avais lu la quatrième de couverture (oui, ça m’arrive ), je savais qu’il se passerait un drame. Du coup, dès le début, j’angoissais alors même que rien ne le nécessitait. Et puis, ça arrive très vite et tout s’enchaîne rapidement.
Il s’agit avant tout d’un drame psychologique où on s’attache aux réactions suite à la disparition d’une petite fille. Autant dire que c’est intense et qu’en tant que mère, je n’ai pu que vivre de façon très forte cette histoire superbement écrite. Cependant, l’enquête policière rythme de façon efficace la lecture et amène la suspicion.
La vraie force de ce roman, c’est de décrire plusieurs façons de vivre ce drame. Chacun réagit différemment et lecteur est amené à se poser une foule de questions : est-ce qu’on peut trop aimer ? Est-ce qu’on peut mal-aimer ? Comment se remettre ? Comment ne pas se perdre dans la douleur ? Dans la disparition ? Comment vivre pour ceux qui restent ?
Les personnages principaux ont tous leurs forces et leurs faiblesses. Au début du roman, j’ai pu me sentir plus proche d’un, pour finalement changer plusieurs fois au court du récit ce qui est plutôt rare pour moi.
Et là où je me suis bien trompée, c’est d’avoir pensé que Jessica serait peu présente dans ce livre vu qu’elle disparaît au début. Son absence prend toute la place. Sa famille ne peut pas l’oublier, alors le lecteur non plus, pas une minute ne passe sans que nous pensions à elle. J’ai l’impression de la connaître autant que les autres.
Un roman où l’émotion m’a souvent prise à la gorge mais qui n’est pourtant pas un coup de cœur. Pas loin, mais pas tout à fait. Pourquoi ? Déjà parce que je déteste la fin, au point que j’avais envie de balancer mon livre à travers la pièce (mais je me suis retenue parce qu’en numérique ça peut coûter très cher). Je n’ai absolument pas compris pourquoi l’auteure a terminé ainsi. Puis j’ai lu les remerciements… j’ai une petite idée, à voir si elle va être confirmée ou non. Mais même si c’est le cas, j’ai du mal à faire passer cette fin. Je suis aussi déçue de ne pas avoir de réponses à toutes les questions que j’ai pu me poser pendant ma lecture. Je suis du genre à vouloir avoir une réponse si un perso se demande in petto si un autre préfère le thé ou le café. Alors là, j’ai du mal à ne pas tout savoir (comme dans la vraie vie pourra-t-on me dire).
En résumé, une lecture addictive, un roman fort que vous ne pourrez pas lâcher une fois entamé, servi par une plume efficace. A lire si vous n’avez pas peur d’être confronté aux pires angoisses de tout le monde : séparation, abandon, désespoir, culpabilité.
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Avec elle
La couverture, tout aussi belle que pour Sans elle, va bien avec sa « jumelle », en miroir. Même si avant de commencer ma lecture, je pensais qu’elle serait moins adapté puisque les deux fillettes sont présentes dans cet opus. Et finalement elle est également parfaite puisqu’une des jumelles s’efface au quotidien pour laisser la place à l’autre, celle qui est plus lumineuse, plus aimée, plus tout.
J’avais lu d’autres avis qui disaient que Sans elle était plus intense. Ce n’est pas ce que j’ai ressenti. Je me demande si la deuxième lecture, quelque soit l’ordre dans lequel on lit, n’est presque pas plus forte car nous connaissons déjà les personnages. Nous avons appris à les aimer (ou les détester) dans notre lecture précédente. C’était mon cas, j’ai commencé cette lecture en aimant déjà Coline par exemple. Est-ce pour ça que dès les premières pages, j’ai tout ressenti intensément ? En étant aidée par la magnifique plume de Solène ? L’écriture de l’auteure est parfaite, ses phrases font mouche, son style sert cette histoire que j’espérais plus optimiste que Sans elle mais qui définitivement, ne l’est pas.
Ici, nous nous attachons au lien des jumelles, à leur relation toxique, mélange d’amour fusionnel et de haine profonde. Un roman qui fait froid dans le dos, qui rappelle que nos mots d’adultes peuvent prendre un tout autre sens pour des enfants et avoir de répercussions désastreuses.
Solène nous sert une famille complexe, où chaque membre a ses qualités et ses défauts. Où personne n’est noir, personne n’est blanc. L’amour toujours, mais un amour qui fait parfois de terribles dégâts.
Comme dans le roman jumeau, nous suivons tous les personnages ce qui nous permet d’avoir différents point de vue sur les situations. Tour à tour, on s’attache, on comprend, on souffre avec eux.
Relations familiales, amour toxique, jalousie, culpabilité, dépression, place dans la société, émois, sacrifice… de nombreux thèmes sont traités brillamment dans ce livre fort.
C'est un coup de cœur.
La couverture, tout aussi belle que pour Sans elle, va bien avec sa « jumelle », en miroir. Même si avant de commencer ma lecture, je pensais qu’elle serait moins adapté puisque les deux fillettes sont présentes dans cet opus. Et finalement elle est également parfaite puisqu’une des jumelles s’efface au quotidien pour laisser la place à l’autre, celle qui est plus lumineuse, plus aimée, plus tout.
J’avais lu d’autres avis qui disaient que Sans elle était plus intense. Ce n’est pas ce que j’ai ressenti. Je me demande si la deuxième lecture, quelque soit l’ordre dans lequel on lit, n’est presque pas plus forte car nous connaissons déjà les personnages. Nous avons appris à les aimer (ou les détester) dans notre lecture précédente. C’était mon cas, j’ai commencé cette lecture en aimant déjà Coline par exemple. Est-ce pour ça que dès les premières pages, j’ai tout ressenti intensément ? En étant aidée par la magnifique plume de Solène ? L’écriture de l’auteure est parfaite, ses phrases font mouche, son style sert cette histoire que j’espérais plus optimiste que Sans elle mais qui définitivement, ne l’est pas.
Ici, nous nous attachons au lien des jumelles, à leur relation toxique, mélange d’amour fusionnel et de haine profonde. Un roman qui fait froid dans le dos, qui rappelle que nos mots d’adultes peuvent prendre un tout autre sens pour des enfants et avoir de répercussions désastreuses.
Solène nous sert une famille complexe, où chaque membre a ses qualités et ses défauts. Où personne n’est noir, personne n’est blanc. L’amour toujours, mais un amour qui fait parfois de terribles dégâts.
Comme dans le roman jumeau, nous suivons tous les personnages ce qui nous permet d’avoir différents point de vue sur les situations. Tour à tour, on s’attache, on comprend, on souffre avec eux.
Relations familiales, amour toxique, jalousie, culpabilité, dépression, place dans la société, émois, sacrifice… de nombreux thèmes sont traités brillamment dans ce livre fort.
C'est un coup de cœur.
Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
SANS ELLE
Mon ressenti
J’ai lu ce livre avec un sentiment de malaise grandissant et d’oppression. Les jumeaux ont toujours déclenché tous les mythes du meilleur au pire, leur relation unique faisant naitre de nombreuses représentations. L’histoire de ces deux jumelles unies pour le pire et le meilleur ne font pas exception.
Leur histoire nous est contée avec brio mais quelle tristesse, quelle angoisse. Mais que font les adultes dans cette histoire ? Même si je comprends l’engrenage, je ne peux que compatir à ce que vive ces enfants laissés sur la bordure. Ce lien puissant les maintient dans un équilibre destructeur et pourtant…
Le proverbe dit que l’enfer est pavé des meilleures intentions du monde. Jessica et Coline n’échappe à cette règle : à deux elle forme une seule entité, séparée elles restent des caricatures d’elle-même.
L’autrice a su pousser au paroxysme leur relation pour mieux les révéler et pourtant, cela ne devait pas finir ainsi ! Qui aurait pu croire en effet ? Quel parent aurait pensé cela ?
Tout ne s’écrit pas en un jour, rien n’est jamais joué, il n’en reste pas moins vrai que l’enfance est le terreau dans lequel nous prenons appui pour forger notre personnalité. Parfois notre vie d’adulte ne suffit à cicatriser les traumatismes ou les peines de l’enfance…
Il me reste à découvrir ce qu’une autre autrice a fait en partant de la même famille dans « sans elle ». Une idée originale
Mon ressenti
J’ai lu ce livre avec un sentiment de malaise grandissant et d’oppression. Les jumeaux ont toujours déclenché tous les mythes du meilleur au pire, leur relation unique faisant naitre de nombreuses représentations. L’histoire de ces deux jumelles unies pour le pire et le meilleur ne font pas exception.
Leur histoire nous est contée avec brio mais quelle tristesse, quelle angoisse. Mais que font les adultes dans cette histoire ? Même si je comprends l’engrenage, je ne peux que compatir à ce que vive ces enfants laissés sur la bordure. Ce lien puissant les maintient dans un équilibre destructeur et pourtant…
Le proverbe dit que l’enfer est pavé des meilleures intentions du monde. Jessica et Coline n’échappe à cette règle : à deux elle forme une seule entité, séparée elles restent des caricatures d’elle-même.
L’autrice a su pousser au paroxysme leur relation pour mieux les révéler et pourtant, cela ne devait pas finir ainsi ! Qui aurait pu croire en effet ? Quel parent aurait pensé cela ?
Tout ne s’écrit pas en un jour, rien n’est jamais joué, il n’en reste pas moins vrai que l’enfance est le terreau dans lequel nous prenons appui pour forger notre personnalité. Parfois notre vie d’adulte ne suffit à cicatriser les traumatismes ou les peines de l’enfance…
Il me reste à découvrir ce qu’une autre autrice a fait en partant de la même famille dans « sans elle ». Une idée originale
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Mon avis sur Avec elle :
Lire avec elle après sans elle a été délicat. Comment lire un livre après avoir vécu en creux l'absence de son personnage central ?
Avec elle est pourtant tout aussi réussi que sans elle, avec au centre, les jumelles qui vont devoir faire face, vaille que vaille, aux maladresses et aux erreurs des adultes. Ce ne pourrait être qu'une histoire banale, finalement, l'histoire de personnes qui ne vivent pas la vie qu'ils auraient voulu vivre, parce qu'ils s'aperçoivent en la vivant qu'ils voulaient autre chose, mais quoi ? Ils agissent sans faire attention aux dégâts qui sont provoqués.
Les relations sont finement analysées, les non-dits sont omniprésents et créer les problèmes qui en engendrent d'autres. Où l'on comprend que la pauvreté affective est tragique pour un enfant, même si elles ont eu la chance d'être deux. J'ai pensé, même si c'était à la fois un roman et un essai, à Laetitia d'Ivan Jablonka, qui parle, aussi, même si ce n'est pas le sujet central, de la gémellité.
Avec elle, après tout, est aussi le récit de la recherche de l'amour, sous toutes ses formes, et quoi qu'il arrive.
Lire avec elle après sans elle a été délicat. Comment lire un livre après avoir vécu en creux l'absence de son personnage central ?
Avec elle est pourtant tout aussi réussi que sans elle, avec au centre, les jumelles qui vont devoir faire face, vaille que vaille, aux maladresses et aux erreurs des adultes. Ce ne pourrait être qu'une histoire banale, finalement, l'histoire de personnes qui ne vivent pas la vie qu'ils auraient voulu vivre, parce qu'ils s'aperçoivent en la vivant qu'ils voulaient autre chose, mais quoi ? Ils agissent sans faire attention aux dégâts qui sont provoqués.
Les relations sont finement analysées, les non-dits sont omniprésents et créer les problèmes qui en engendrent d'autres. Où l'on comprend que la pauvreté affective est tragique pour un enfant, même si elles ont eu la chance d'être deux. J'ai pensé, même si c'était à la fois un roman et un essai, à Laetitia d'Ivan Jablonka, qui parle, aussi, même si ce n'est pas le sujet central, de la gémellité.
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
J'ai lu "Avec elle" , et je commence "Sans elle", instinctivement je l'ai fait dans le bon sens je crois alors que je n'avais pas lu vos critiques.
Je ferai mes deux critiques en même temps, mais je suis déjà stressée par le début de "Sans elle".
(A suivre ..)
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
SANS ELLE
Mon ressenti
« Avec elle » et « sans elle » mettent en scène la même famille. Un même départ pour cette histoire composée d’un couple et de leurs jumelles. C’est au moment du feu d’artifice que les histoires se scindent sur des axes différents. Si « avec elle », l’autrice mettait l’accent sur la psychologie des jumelles autour de la manipulation, l’ascendance de l’une sur l’autre ; dans « sans elle », Amélie se focalise sur l’absence et ses effets dévastateurs sur chacun : l’omniprésence de la disparue qui posera un voile d’ombre sur tous.
Dans cette histoire, les parents font face à la disparition d’une de leur fille : enlèvement ? est-elle morte ? qui ? pourquoi ? comment passer à autre chose ? et si j’avais… ? autant de questions sans réponses, qui viendront rongées méticuleusement et inexorablement l’équilibre serein de la famille… La spirale infernale est en place…
Encore une fois, j’ai été touchée par la détresse, la tristesse des personnages et j’ai assisté impuissante à la déchéance de chacun. Subtilité, justesse, intensité, l’histoire est émotionnellement très forte.
A découvrir
Mon ressenti
« Avec elle » et « sans elle » mettent en scène la même famille. Un même départ pour cette histoire composée d’un couple et de leurs jumelles. C’est au moment du feu d’artifice que les histoires se scindent sur des axes différents. Si « avec elle », l’autrice mettait l’accent sur la psychologie des jumelles autour de la manipulation, l’ascendance de l’une sur l’autre ; dans « sans elle », Amélie se focalise sur l’absence et ses effets dévastateurs sur chacun : l’omniprésence de la disparue qui posera un voile d’ombre sur tous.
Dans cette histoire, les parents font face à la disparition d’une de leur fille : enlèvement ? est-elle morte ? qui ? pourquoi ? comment passer à autre chose ? et si j’avais… ? autant de questions sans réponses, qui viendront rongées méticuleusement et inexorablement l’équilibre serein de la famille… La spirale infernale est en place…
Encore une fois, j’ai été touchée par la détresse, la tristesse des personnages et j’ai assisté impuissante à la déchéance de chacun. Subtilité, justesse, intensité, l’histoire est émotionnellement très forte.
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Merci pour vos commentaires qui rejoignent tellement la façon dont j'ai appréhendé ces deux récits.
Jessica et Coline deux jolies et vraies jumelles inséparables, à la vie à la mort, une famille unie ou tout se passe à peu près bien.
Puis le feux d'artifice et là les histoires divergent.
Dans "AVEC ELLE" j'ai vu évoluer le caractère de Jessica, coquette, manipulatrice prenant doucement mais surement l'ascendant sur sa jumelle Coline, qui semble lui dire "regarde comme je suis la plus belle, la plus dégourdie" alors aime-moi je le mérite et Coline qui tout doucement se tasse , n'a plus qu'un but protéger sa jumelle autant qu'elle le peut "Regarde comme je suis bonne avec toi, comme je t'aime" alors aime-moi.
Chacune court après l'amour de l'autre mais d'une façon très toxique et la famille se délite tout doucement, la maman Patricia ayant à mon avis une préférence pour Jessica si joyeuse et extravertie.
C'est la version que j'ai la moins aimé, je donne tout de même apprécié mais les frasques de Jessica à répétition m'ont donné envie de réagir, avec une mère incapable de faire face, et pour cause, et un père absent c'était prévisible.
SANS ELLE Nous nous retrouvons au feux d'artifice, Coline est punie par une mère exédée, fatiguée, punie pour pas grand chose.
Jessica assiste seule aux réjouissances du 14 juillet avec sa maman et sa jumelle reste avec son papa Thierry à la maison...
Jessica va lâcher la main de sa maman l'espace de quelques secondes et le drame commence, la vie de la famille va basculer dans l'horreur car Jessica disparait, tous les moyens seront déployés pour la retrouver, les moyens que malheureusement nous connaissons tous (par la télé).
Coline va vivre dans l'attente du retour de sa moitié, sa jumelle sans laquelle elle ne peut se construire, le couple va doucement se décomposer, Patricia incapable d'accepter la disparition et d'essayer de reconstruire une famille pour Coline, Coline persuadée que sa maman ne l'aime pas et Thierry étouffant dans cette atmosphère finira pour partir afin de pouvoir au moins respirer!
Coline restera toujours auprès de sa maman pour la protéger, comme elle avait tenté de protéger sa jumelle dans "Avec Elle"
Je n'ai pas aimé la fin, mais je suppose qu'elle devait coller avec la fin de "Avec Elle".
Une lecture émouvante, éprouvante, que je n'ai pu lâcher, espérant toujours le retour de Jessica, souffrant pour Coline qui tout comme dans "Avec Elle" se tasse, et n'existe plus que dans l'attente.
Un livre fort auquel je donne un coup de cœur et que je ne pourrai oublier.
Je vote en faisant une moyenne entre apprécié et coup de cœur je vote très apprécié pour les deux.
Jessica et Coline deux jolies et vraies jumelles inséparables, à la vie à la mort, une famille unie ou tout se passe à peu près bien.
Puis le feux d'artifice et là les histoires divergent.
Dans "AVEC ELLE" j'ai vu évoluer le caractère de Jessica, coquette, manipulatrice prenant doucement mais surement l'ascendant sur sa jumelle Coline, qui semble lui dire "regarde comme je suis la plus belle, la plus dégourdie" alors aime-moi je le mérite et Coline qui tout doucement se tasse , n'a plus qu'un but protéger sa jumelle autant qu'elle le peut "Regarde comme je suis bonne avec toi, comme je t'aime" alors aime-moi.
Chacune court après l'amour de l'autre mais d'une façon très toxique et la famille se délite tout doucement, la maman Patricia ayant à mon avis une préférence pour Jessica si joyeuse et extravertie.
C'est la version que j'ai la moins aimé, je donne tout de même apprécié mais les frasques de Jessica à répétition m'ont donné envie de réagir, avec une mère incapable de faire face, et pour cause, et un père absent c'était prévisible.
SANS ELLE Nous nous retrouvons au feux d'artifice, Coline est punie par une mère exédée, fatiguée, punie pour pas grand chose.
Jessica assiste seule aux réjouissances du 14 juillet avec sa maman et sa jumelle reste avec son papa Thierry à la maison...
Jessica va lâcher la main de sa maman l'espace de quelques secondes et le drame commence, la vie de la famille va basculer dans l'horreur car Jessica disparait, tous les moyens seront déployés pour la retrouver, les moyens que malheureusement nous connaissons tous (par la télé).
Coline va vivre dans l'attente du retour de sa moitié, sa jumelle sans laquelle elle ne peut se construire, le couple va doucement se décomposer, Patricia incapable d'accepter la disparition et d'essayer de reconstruire une famille pour Coline, Coline persuadée que sa maman ne l'aime pas et Thierry étouffant dans cette atmosphère finira pour partir afin de pouvoir au moins respirer!
Coline restera toujours auprès de sa maman pour la protéger, comme elle avait tenté de protéger sa jumelle dans "Avec Elle"
Je n'ai pas aimé la fin, mais je suppose qu'elle devait coller avec la fin de "Avec Elle".
Une lecture émouvante, éprouvante, que je n'ai pu lâcher, espérant toujours le retour de Jessica, souffrant pour Coline qui tout comme dans "Avec Elle" se tasse, et n'existe plus que dans l'attente.
Un livre fort auquel je donne un coup de cœur et que je ne pourrai oublier.
Je vote en faisant une moyenne entre apprécié et coup de cœur je vote très apprécié pour les deux.
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Un petit avis de mes lectures d'été (pfff ! J'ai du retard dans mes critiques de livres).
J'ai été séduite par l'idée de départ qu'ont eu Amélie Antoine et Solène Bakowski. Publier le même jour deux romans avec le même début, les mêmes protagonistes était une idée originale et ambitieuse .... et bien pari réussi car les deux romans sont vraiment bien.
Un petit quelque chose de différent à un moment donné peut tout faire basculer. Ici le fait de refaire ou pas le lacet de Jessica va changer leur destin.
Dans "Avec elle " Jessica persuader que sa maman ne doit aimer et garder qu'une de ses filles va prendre l'emprise sur sa soeur Coline et à cause d'un lourd secret réussir à la manipuler.
Dans "Sans elle " Jessica disparaît, on assiste alors à la progressive descente aux enfers de Coline et de toute sa famille.
Je vote apprécié.
J'ai été séduite par l'idée de départ qu'ont eu Amélie Antoine et Solène Bakowski. Publier le même jour deux romans avec le même début, les mêmes protagonistes était une idée originale et ambitieuse .... et bien pari réussi car les deux romans sont vraiment bien.
Un petit quelque chose de différent à un moment donné peut tout faire basculer. Ici le fait de refaire ou pas le lacet de Jessica va changer leur destin.
Dans "Avec elle " Jessica persuader que sa maman ne doit aimer et garder qu'une de ses filles va prendre l'emprise sur sa soeur Coline et à cause d'un lourd secret réussir à la manipuler.
Dans "Sans elle " Jessica disparaît, on assiste alors à la progressive descente aux enfers de Coline et de toute sa famille.
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
Merci pour vos avis. Je les mets dans ma LAL.
lilalys- Grand expert du forum
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Re: [Antoine, Amélie] Sans elle & [Bakowski, Solène] Avec elle
J'ai commencé par "Sans elle" et lu l'autre après.
J’avoue qu’Amélie Antoine m’a vraiment agréable surprise tant les analyses psychologiques sont fouillées pour chaque personnage, tant on se demande à chaque page si la fillette va être retrouvée, tant la fin est totalement inattendue.
Par contre, j’ai été un tout petit peu déçue par Solène Bakowski dont j’avais plébiscité « Rue du rendez-vous ». Je n’ai pas retrouvé son style et l’histoire s’enlise parfois. La fin est toutefois tout aussi inattendue.
Mon avis balance donc entre « coup de coeur » et « juste apprécié ».
J’avoue qu’Amélie Antoine m’a vraiment agréable surprise tant les analyses psychologiques sont fouillées pour chaque personnage, tant on se demande à chaque page si la fillette va être retrouvée, tant la fin est totalement inattendue.
Par contre, j’ai été un tout petit peu déçue par Solène Bakowski dont j’avais plébiscité « Rue du rendez-vous ». Je n’ai pas retrouvé son style et l’histoire s’enlise parfois. La fin est toutefois tout aussi inattendue.
Mon avis balance donc entre « coup de coeur » et « juste apprécié ».
Dulcie- Grand expert du forum
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