[Zeller, Florian] Neiges artificielles.
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[Zeller, Florian] Neiges artificielles.
" Neiges artificielles " de Florian Zeller .
Éditions : J'ai lu
Nombre de pages : 123
Quatrième de couverture : " J'avais toujours senti que j'étais à la recherche de quelqu'un de très précis, jusqu'au jour où j'avais découvert que c'était de moi-même. J'avais découvert l'amour,- c'était l'amour-propre. " Il a perdu sa Lou et la recherche désespérément. Cette quête, c'est l'aventure intime universelle, l'exploration de ce qui reste lorsque la neige a fondu. Jusqu'à découvrir le grand secret : l'amour est une impasse, une immense comédie, il est mort depuis des siècles et, comme pour le reste, nous trichons.
Mon avis :
D'abord, ça m'a semblé être un coup de coeur en devenir : une écriture intéressante, beaucoup d'émotions mais aussi pas mal de sourires face à cette plume parfois un peu crue, brutale et famillière mais avec un petit quelque chose de presque poétique.
Une rupture, douloureuse et le gouffre de la vie, absurde au possible. Le "héros" ou plutôt le narrateur est plongé dans une sorte de mélancolie de vivre, un spleen moderne et chaque événement même louper un train lui fait mal, comme un écho permanent, celui de son échec à être et tout cela l'emporte dans des réflexions plus ou moins existentielles.
Il aime sa Lou, il veut la revoir, la retrouver, il y croit... puis comprenant très très lentement que cela n'arrivera pas, il veut la tuer. Mentalement. Qu'elle meurt dans son coeur. C'est très imagé, d'ailleurs...
Mais si les premières pages font naître de la sympathie et de la compassion pour le narrateur, très vite il devient... presque agaçant. Alors, oui il balance assez facilement tout un tas d'évidence sur la vie, mais il ne fait rien en soi pour changer cela, pour tendre vers mieux, pour s'améliorer. Tout est répétition et lui-même ce contente de répéter encore ce que l'on sait déjà : la vie ne mène à rien.
Ce qui sauve ce sont les traits d'humours occasionnels et la plume de l'auteur que j'apprécie, parfois. De nombreux passages me laissent perplexes notamment avec la lavandière chinoise puis les détails de sa propre naissance...
Une première partie très apprécié, la seconde moins et la troisième beaucoup moins. Le narrateur devient lassant sans être réellement détestable. Il me laisse un sentiment d'indifférence envers lui et à la fin , je le trouve juste ridiculement cruel envers ce gamin.
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Pandora- Grand expert du forum
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Date d'inscription : 03/07/2017
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