[N'Sondé, Wilfried] Un océan, deux mers, trois continents
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[N'Sondé, Wilfried] Un océan, deux mers, trois continents
[N'Sondé, Wilfried] Un océan, deux mers, trois continents
[N'Sondé, Wilfried]
Un océan, deux mers, trois continents
Actes Sud 3 janvier 2018
ISBN 978 2 330 090 52 4
272 pages
Quatrième de couverture
Il s’appelle Nsaku Ne Vunda, il est né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo. Orphelin élevé dans le respect des ancêtres et des traditions, éduqué par les missionnaires, baptisé Dom Antonio Manuel le jour de son ordination, le voici, au tout début du XVIIe siècle, chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape. En faisant ses adieux à son Kongo natal, le jeune prêtre ignore que le long voyage censé le mener à Rome va passer par le Nouveau Monde, et que le bateau sur lequel il s’apprête à embarquer est chargé d’esclaves…
Roman d’aventures et récit de formation, Un océan, deux mers, trois continents plonge ce personnage méconnu de l’Histoire, véritable Candide africain armé d’une inépuisable compassion, dans une série de péripéties qui vont mettre à mal sa foi en Dieu et en l’homme. Tout d’ardeur poétique et de sincérité généreuse, Wilfried N’Sondé signe un ébouriffant plaidoyer pour la tolérance qui exalte les nécessaires vertus de l’égalité, de la fraternité et de l’espérance.
Mon avis
C’est l’épopée de Nsaku Ne Vunda qui depuis sa statue de bronze, nous narre son histoire. Ordonné prêtre, baptisé Dom Antonio Manuel, il est chargé par le roi des bakongos de devenir ambassadeur auprès du pape, il fut d’ailleurs le premier ambassadeur africain. Donc quittant son village natal de Kongo pour le Vatican, pour représenter le Mani Kongo auprès du pape Clément Vlll, il va se retrouver sur le bateau, nommé le Vent Paraclet, et c’est le départ pour l’autre côté de l’Atlantique, c’est alors il constate que celui-ci transporte des esclaves pour être vendus au Portugal. Un destin incroyable attend cet homme, les dangers encourus, flibusteries et l’inquisition dont il a beaucoup souffert, enchaîné, torturé, emprisonné dans une cave sans lumière pendant une longue période. Lorsqu’il fut libéré, presque aveugle et fragilisé, son principal but était qu’il fallait impérativement que le pape rétablisse l’ordre là ou son autorité déclinait. Un récit de cette époque terrible et comme nous dit cet homme ; Depuis que je suis une statue, fort de l’expérience de plusieurs centaines d’années, je sais que cette lecture des moments qui passent, n’est qu’un pâle reflet de la course du monde. Le temps ne s’arrête pas, il ne va nul part, le présent reste un instant qui s’échappe (ceci pour faire savoir le style de ce très beau roman) qu’il soit d’aventures et dans un contexte histoirique, ce récit m’a fait passer un beau moment de lecture…,4,5/5
Nsaku Ne Vunda mourut à Rome en janvier 1608. En hommage au premier ambassadeur africain au Vatican, le pape décréta un deuil de plusieurs jours ; Paul V ordonna que la dépouille de Dom Antonio Manuel soit ensevelie sous la basilique Sainte-Marie-Majeure et, afin que celui que la foi avait porté sur un océan, deux mers et trois continents ne sombre jamais dans l’oubli, l’artiste Francisco Caporale fut chargé de sculpter son buste en marbre noir.
Un océan, deux mers, trois continents
Actes Sud 3 janvier 2018
ISBN 978 2 330 090 52 4
272 pages
Quatrième de couverture
Il s’appelle Nsaku Ne Vunda, il est né vers 1583 sur les rives du fleuve Kongo. Orphelin élevé dans le respect des ancêtres et des traditions, éduqué par les missionnaires, baptisé Dom Antonio Manuel le jour de son ordination, le voici, au tout début du XVIIe siècle, chargé par le roi des Bakongos de devenir son ambassadeur auprès du pape. En faisant ses adieux à son Kongo natal, le jeune prêtre ignore que le long voyage censé le mener à Rome va passer par le Nouveau Monde, et que le bateau sur lequel il s’apprête à embarquer est chargé d’esclaves…
Roman d’aventures et récit de formation, Un océan, deux mers, trois continents plonge ce personnage méconnu de l’Histoire, véritable Candide africain armé d’une inépuisable compassion, dans une série de péripéties qui vont mettre à mal sa foi en Dieu et en l’homme. Tout d’ardeur poétique et de sincérité généreuse, Wilfried N’Sondé signe un ébouriffant plaidoyer pour la tolérance qui exalte les nécessaires vertus de l’égalité, de la fraternité et de l’espérance.
Mon avis
C’est l’épopée de Nsaku Ne Vunda qui depuis sa statue de bronze, nous narre son histoire. Ordonné prêtre, baptisé Dom Antonio Manuel, il est chargé par le roi des bakongos de devenir ambassadeur auprès du pape, il fut d’ailleurs le premier ambassadeur africain. Donc quittant son village natal de Kongo pour le Vatican, pour représenter le Mani Kongo auprès du pape Clément Vlll, il va se retrouver sur le bateau, nommé le Vent Paraclet, et c’est le départ pour l’autre côté de l’Atlantique, c’est alors il constate que celui-ci transporte des esclaves pour être vendus au Portugal. Un destin incroyable attend cet homme, les dangers encourus, flibusteries et l’inquisition dont il a beaucoup souffert, enchaîné, torturé, emprisonné dans une cave sans lumière pendant une longue période. Lorsqu’il fut libéré, presque aveugle et fragilisé, son principal but était qu’il fallait impérativement que le pape rétablisse l’ordre là ou son autorité déclinait. Un récit de cette époque terrible et comme nous dit cet homme ; Depuis que je suis une statue, fort de l’expérience de plusieurs centaines d’années, je sais que cette lecture des moments qui passent, n’est qu’un pâle reflet de la course du monde. Le temps ne s’arrête pas, il ne va nul part, le présent reste un instant qui s’échappe (ceci pour faire savoir le style de ce très beau roman) qu’il soit d’aventures et dans un contexte histoirique, ce récit m’a fait passer un beau moment de lecture…,4,5/5
Nsaku Ne Vunda mourut à Rome en janvier 1608. En hommage au premier ambassadeur africain au Vatican, le pape décréta un deuil de plusieurs jours ; Paul V ordonna que la dépouille de Dom Antonio Manuel soit ensevelie sous la basilique Sainte-Marie-Majeure et, afin que celui que la foi avait porté sur un océan, deux mers et trois continents ne sombre jamais dans l’oubli, l’artiste Francisco Caporale fut chargé de sculpter son buste en marbre noir.
lalyre- Grand sage du forum
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