[Swarup, Shubhangi] Dérive des âmes et des continents
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[Swarup, Shubhangi] Dérive des âmes et des continents
Titre : Dérive des âmes et des continents
Auteur : Shubhangi Swarup
édition :Métailié
Nombre de pages : 368 pages.
Présentation de l’éditeur :
Voici peut-être le premier roman où la nature s’exprime directement et où les histoires semblent surgir organiquement le long d’une ligne de faille qui fait trembler la terre et tout ce qu’elle contient de l’océan Indien à l’Himalaya. Deux jeunes mariés s’installent dans une ancienne demeure coloniale, sur les îles Andaman, et tentent de s’apprivoiser. Ils savent qu’ils se sont déjà aimés dans d’autres vies. Girija Prasad est un scientifique fasciné par les volcans lilliputiens et les phénomènes naturels de l’archipel. Chanda Devi est un peu sorcière. Elle sait amadouer les éléphants en colère, prévoir les tremblements de terre et parler aux arbres et aux fantômes qui peuplent les îles. Plusieurs personnages plus loin (un jeune révolutionnaire, un trafiquant désabusé, un yéti mélancolique, une tortue, une strip-teaseuse…), on retrouve le descendant de nos héros le long de la ligne de faille sismique : un géologue chargé de s’assurer que le prochain sommet himalayen, prévu pour être plus haut que l’Everest, surgira bien dans le cadre des frontières de l’Inde, pour encourager le tourisme. Avec ce premier roman au souffle et au charme incroyables, l’auteur surprend par sa puissance narrative, à la hauteur des tsunamis qu’il contient.
Mon avis :
C’est tout de même ennuyeux de ne pas comprendre le pourquoi de ce qu’on lit. Oui, je commence par un constat qui n’est pas très réjouissant, j’admets ne pas avoir réellement compris ce que j’ai lu, ne pas avoir compris où l’auteur voulait en venir. Si encore je m’étais attachée aux personnages – même pas. Certes, il y a eu, dans ce livre, quelques pages que j’ai trouvées fort belle, et c’est déjà cela, comme la rencontre entre le fantôme du geôlier et le fantôme du poète qui fut emprisonnée dans sa prison : la mort a annulé les barrières sociales qui se dressaient entre eux, en plus de la barrière physique. Il en est de peine pour la quatrième partie du récit qui, même si elle contient quelques faits inachevés et quelques affirmations qui m’ont fait bondir, laisse la part belle à la nature.
Il est tant d’autres moments qui m’ont ennuyé, et questionné aussi. Je pensais voir se développer autrement l’histoire entre Girija Prasad et Chanda Devi, qui seront toujours, et constamment nommés ainsi, aussi longuement, dans le récit, ce qui a formalisé les liens entre eux, les liens qui auraient pu se tisser entre le lecteur et eux. Je n’ai pas cru à leur histoire, je n’ai pas été ému lors de certains faits qui auraient dû m’émouvoir tant ces histoires humaines me paraissaient lissées – comme une succession d’événements attendus, pour se fondre plus vite dans la nature. Encore que… la culture et les normes de la société reprennent leur droit, notamment quand Girija envoie sa fille en pension, pour qu’elle fasse un bon mariage. La fille de Girija semble n’avoir eu que cette utilité dans le récit, elle perd sa singularité dès qu’elle devient adulte, se contentant d’être la mère de deux enfants. Son propre fils sera d’ailleurs un personnage secondaire, pour ne pas dire d’arrière-plan de la quatrième partie.
Quatre parties, oui, avec des personnages qui créent des liens entre chaque, mais toujours pas d’attachement, ou même de plaisir de lecture pour moi. Triste constat.
Auteur : Shubhangi Swarup
édition :Métailié
Nombre de pages : 368 pages.
Présentation de l’éditeur :
Voici peut-être le premier roman où la nature s’exprime directement et où les histoires semblent surgir organiquement le long d’une ligne de faille qui fait trembler la terre et tout ce qu’elle contient de l’océan Indien à l’Himalaya. Deux jeunes mariés s’installent dans une ancienne demeure coloniale, sur les îles Andaman, et tentent de s’apprivoiser. Ils savent qu’ils se sont déjà aimés dans d’autres vies. Girija Prasad est un scientifique fasciné par les volcans lilliputiens et les phénomènes naturels de l’archipel. Chanda Devi est un peu sorcière. Elle sait amadouer les éléphants en colère, prévoir les tremblements de terre et parler aux arbres et aux fantômes qui peuplent les îles. Plusieurs personnages plus loin (un jeune révolutionnaire, un trafiquant désabusé, un yéti mélancolique, une tortue, une strip-teaseuse…), on retrouve le descendant de nos héros le long de la ligne de faille sismique : un géologue chargé de s’assurer que le prochain sommet himalayen, prévu pour être plus haut que l’Everest, surgira bien dans le cadre des frontières de l’Inde, pour encourager le tourisme. Avec ce premier roman au souffle et au charme incroyables, l’auteur surprend par sa puissance narrative, à la hauteur des tsunamis qu’il contient.
Mon avis :
C’est tout de même ennuyeux de ne pas comprendre le pourquoi de ce qu’on lit. Oui, je commence par un constat qui n’est pas très réjouissant, j’admets ne pas avoir réellement compris ce que j’ai lu, ne pas avoir compris où l’auteur voulait en venir. Si encore je m’étais attachée aux personnages – même pas. Certes, il y a eu, dans ce livre, quelques pages que j’ai trouvées fort belle, et c’est déjà cela, comme la rencontre entre le fantôme du geôlier et le fantôme du poète qui fut emprisonnée dans sa prison : la mort a annulé les barrières sociales qui se dressaient entre eux, en plus de la barrière physique. Il en est de peine pour la quatrième partie du récit qui, même si elle contient quelques faits inachevés et quelques affirmations qui m’ont fait bondir, laisse la part belle à la nature.
Il est tant d’autres moments qui m’ont ennuyé, et questionné aussi. Je pensais voir se développer autrement l’histoire entre Girija Prasad et Chanda Devi, qui seront toujours, et constamment nommés ainsi, aussi longuement, dans le récit, ce qui a formalisé les liens entre eux, les liens qui auraient pu se tisser entre le lecteur et eux. Je n’ai pas cru à leur histoire, je n’ai pas été ému lors de certains faits qui auraient dû m’émouvoir tant ces histoires humaines me paraissaient lissées – comme une succession d’événements attendus, pour se fondre plus vite dans la nature. Encore que… la culture et les normes de la société reprennent leur droit, notamment quand Girija envoie sa fille en pension, pour qu’elle fasse un bon mariage. La fille de Girija semble n’avoir eu que cette utilité dans le récit, elle perd sa singularité dès qu’elle devient adulte, se contentant d’être la mère de deux enfants. Son propre fils sera d’ailleurs un personnage secondaire, pour ne pas dire d’arrière-plan de la quatrième partie.
Quatre parties, oui, avec des personnages qui créent des liens entre chaque, mais toujours pas d’attachement, ou même de plaisir de lecture pour moi. Triste constat.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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