[Begag, Azouz] Mémoires au soleil
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[Begag, Azouz] Mémoires au soleil
[Begag, Azouz] Mémoires au soleil
[Begag, Azouz]
Mémoires au soleil
Editions Seuil 1 mars 2018
ISBN 978 2 02 139200 5
185 pages
Quatrième de couuverture
Le vieux s'est échappé, une fois de plus. Il marche au bord de l'autoroute, hagard et obstiné, prétendant arriver à Marseille et de là prendre le bateau pour rentrer dans son pays. Mais si ses fugues à répétition mettent la famille en émoi – son fils surtout, Azouz, qui se sent vaguement coupable de les avoir provoquées – elles se terminent en général dans un café miteux de Lyon, entre les parties de dominos, le thé à la menthe et les disputes qui entretiennent l'amitié.
Bouzid Begag, ancien travailleur du bâtiment, n'a plus toute sa tête. Il a contracté la maladie d'Ali Zaïmeur, disent ses copains du Café du Soleil. Une maladie " qui mange les souvenirs des gens, déjà qu'on n'en avait pas beaucoup ".
En hommage à un père déclinant, Azouz Begag a composé le plus vibrant et le plus mélancolique des chants d'amour, dévoilant avec émotion un nouveau pan de cette vérité intime qu'il avait commencé à nous révéler dans Le Gone du Chaâba.
Mon avis
Un très bel hommage à son père que ce texte bouleversant écrit avec amour et limpidité par Azouz Begag, j’aime aussi le titre et la belle couverture. C’est en compagnie de son père faisant des fugues, d’Azouz avec son frère à la recherche du fugueur qui se termine toujours au Café du Soleil et de leur mère angoissée qui attend leur retour, que nous sillonnons le livre. De très beaux passages que Azouz nous laisse apprécier, ( chez les Alzheimer, le cerveau n’est plus capable de réaliser les petites choses du quotidien, alors si on ne peut plus rallumer les lumières de mon père, j’aimerais qu’il s’éteigne avant le stade des Pampers, la tête haute et bien habillé). La recherche d’identité, la filiation, une véritable déclaration d’amour à ses parents disparus et l’analphabétisme, cela avec un brin d’humour font de ce roman une merveilleuse leçon de vie
j’ai adoré ce que l’auteur dit à propos de son père ; Cela m'attristera toujours qu'il soit resté analphabète. Savoir lire et écrire ouvre les yeux sur le monde. Quand on ne sait pas, on est un âne . Pauvre papa ! La pelle, la pioche et la truelle l'ont bouffé. Il voulait tout donner au patron par crainte d'être licencié, ensuite prouver aux Français qu'il était gentil, honnête et aussi pauvre qu'eux.. 5/5
Mémoires au soleil
Editions Seuil 1 mars 2018
ISBN 978 2 02 139200 5
185 pages
Quatrième de couuverture
Le vieux s'est échappé, une fois de plus. Il marche au bord de l'autoroute, hagard et obstiné, prétendant arriver à Marseille et de là prendre le bateau pour rentrer dans son pays. Mais si ses fugues à répétition mettent la famille en émoi – son fils surtout, Azouz, qui se sent vaguement coupable de les avoir provoquées – elles se terminent en général dans un café miteux de Lyon, entre les parties de dominos, le thé à la menthe et les disputes qui entretiennent l'amitié.
Bouzid Begag, ancien travailleur du bâtiment, n'a plus toute sa tête. Il a contracté la maladie d'Ali Zaïmeur, disent ses copains du Café du Soleil. Une maladie " qui mange les souvenirs des gens, déjà qu'on n'en avait pas beaucoup ".
En hommage à un père déclinant, Azouz Begag a composé le plus vibrant et le plus mélancolique des chants d'amour, dévoilant avec émotion un nouveau pan de cette vérité intime qu'il avait commencé à nous révéler dans Le Gone du Chaâba.
Mon avis
Un très bel hommage à son père que ce texte bouleversant écrit avec amour et limpidité par Azouz Begag, j’aime aussi le titre et la belle couverture. C’est en compagnie de son père faisant des fugues, d’Azouz avec son frère à la recherche du fugueur qui se termine toujours au Café du Soleil et de leur mère angoissée qui attend leur retour, que nous sillonnons le livre. De très beaux passages que Azouz nous laisse apprécier, ( chez les Alzheimer, le cerveau n’est plus capable de réaliser les petites choses du quotidien, alors si on ne peut plus rallumer les lumières de mon père, j’aimerais qu’il s’éteigne avant le stade des Pampers, la tête haute et bien habillé). La recherche d’identité, la filiation, une véritable déclaration d’amour à ses parents disparus et l’analphabétisme, cela avec un brin d’humour font de ce roman une merveilleuse leçon de vie
j’ai adoré ce que l’auteur dit à propos de son père ; Cela m'attristera toujours qu'il soit resté analphabète. Savoir lire et écrire ouvre les yeux sur le monde. Quand on ne sait pas, on est un âne . Pauvre papa ! La pelle, la pioche et la truelle l'ont bouffé. Il voulait tout donner au patron par crainte d'être licencié, ensuite prouver aux Français qu'il était gentil, honnête et aussi pauvre qu'eux.. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Begag, Azouz] Mémoires au soleil
Merci Lalyre pour ta critique qui m'émeut beaucoup
Fleurianne- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 4268
Age : 71
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : Retraitée/Vie associative, voyages, lectures
Genre littéraire préféré : Romans historiques
Date d'inscription : 19/03/2016
Re: [Begag, Azouz] Mémoires au soleil
Une lecture qui semble très émouvante, merci pour cette présentation.
apm- Membre connaisseur
-
Nombre de messages : 480
Age : 63
Localisation : Aquitaine
Date d'inscription : 11/12/2011
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