[Corenblit, Rachel] Les attachants
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[Corenblit, Rachel] Les attachants
Auteur : Rachel Corenblit
Titre : Les attachants
Nombre de page : 187
Édition : La brune au Rouergue
4ème de couverture :
Durant une année, le quotidien d'une jeune enseignante de primaire, Emma, nommée dans un quartier populaire, confrontée à des enfants en grandes difficultés scolaire, affective, sociale. Elle s'attache notamment à Ryan, un garçon dont on va progressivement découvrir la maltraitance. Un roman d'une grande force, à la fois émouvant et politique, dans le meilleur sens du terme : quelle école et quelle société voulons-nous pour nos enfants ? Rachel Corenblit a été enseignante en primaire puis formatrice d'enseignants pendant dix-huit ans. Elle s'est inspirée de son expérience professionnelle pour écrire ce roman.
...................
La découverte du quotidien d'une jeune institutrice Emma ; avec des premiers postes pas faciles, des remplacements dans plusieurs petites écoles de campagne...
P 25 « Elle avait eu droit au poste fractionné, le pire des postes : quatre écoles différentes, tous les niveaux. Un panoramique intégral du métier en une semaine. De quoi se former sur le tas.»
puis une affectation à l’école des Acacias, une zone dite défavorisée, des portraits d'élèves attachants, malmenés par la vie à un âge où l’insouciance devrait régner, des parents trop absents, démissionnaires, parfois violents.
Je ne peux m’empêcher de penser : que peuvent faire de jeunes enfants dans de telles circonstances, que peut l'enseignant, quel courage pour affronter des situations aussi terribles ; on n'a pas forcément conscience de la gravité des situations rencontrées.
Malgré tout cela, toujours le courage et l'espoir de mener ces petits élèves vers un avenir plus serin.
Une écriture accessible et fluide qui emmène bien des questions et beaucoup d'émotion.
Une belle lecture très appréciée.
« Une classe, c'est comme un roman. Vingt-six histoires qui se combinent, qui se heurtent, qui s’emboîtent. Cinq jours sur sept, de huit heures du matin jusqu'à la fin de l'après-midi, près de neuf mois dans une année, ces histoires se tissent. Si l'on calcule le temps passé ensemble, on s'effraie de constater à quel point une classe absorbe les individus qui la constituent. »p 90
« Les gens lisent se genre de récit. Ils sont curieux des histoires qu'ils ne vivent pas et qu'ils parcourent en s'étonnant. Ils disent : les jeunes, de nos jours, ils vivent des choses horribles, des choses qu'ils ne devraient pas connaître. »p 183
« Ils s'énervent et font de grands gestes et leur indignation s'atténue, se perd dès lors que le bouquin est rangé dans la bibliothèque, à côté d'autres livres remplis d'histoires qui donnent de la joie et aussi des peurs rétrospectives.
C'est à cela que servent les livres, non ? »p 184
apm- Membre connaisseur
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