[Miranda, Miguel] La disparition du coeur des symboles
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[Miranda, Miguel] La disparition du coeur des symboles
Titre : La disparition du coeur des symboles.
Auteur : Miguel Miranda
Editeur : éditions de l'aube
Nombre de pages : 240
Présentation de l’éditeur :
Une délégation d’Amérique latine vient à Porto pour commémorer la mémoire du roi don Pedro IV. Au cours la cérémonie dans l’église de Lapa, la délégation s’aperçoit que la relique du roi (une urne renfermant son coeur) a disparu et est témoin de la mort brutale de l’organiste Jorge Vinagre. Mario França est engagé pour retrouver la relique et l’assassin de Vinagre.
Livre lu dans le cadre de la lecture commune du forum Partage-Lecture.
Mon avis :
Qu’on se le dise ! Mario França est le plus grand détective du monde, et ne se prive pas pour nous le faire savoir. Plus grand, je ne sais pas, plus drôle, il n’en est pas loin. Le plus précautionneux, oui, certainement : il n’utilise pas les moyens de communication modernes, on ne sait jamais ! Je vous rassure, il prend grand soin de son média d’un genre très ancien, à savoir un pigeon voyageur sujet à la dépression – il le fait soigner, et ne le nourrit qu’avec de la nourriture qui lui convient (au pigeon, pas au détective).
Revenons à notre enquête. Un vol, un meurtre, bientôt deux, ce ne sont pas les problèmes, ni les difficultés qui manquent. Mario França prend cependant les faits avec optimisme. Il faut dire qu’il est entouré non par une équipe de bras cassés, mais par une équipe d’illuminés que je ne vous décrirai pas, je vous laisse le plaisir de les découvrir – sachant qu’un des membres s’est bien remis de l’intervention chirurgicale, financée par Mario, qui lui a sauvé la vie et lui permet de trouver une nouvelle orientation sentimentale.
Et pourtant, son enquête avance, bien que l’enquêteur officiel mette en doute son avancée de l’enquête. Autant vous le dire tout de suite, il n’aurait pas dû ! Le détective n’emploie pas, il est vrai, des méthodes très légales -il est détective, pas policier. Il a d’ailleurs, apparemment, quelques mauvais souvenirs de la police à une époque antérieure à la démocratie.
Drôle oui mais aussi plein d’amertume quand il pense au monde dans lequel il vit. Voici une citation qui me parle particulièrement :
Je voyage à l’intérieur de moi-même, au fond de mes peurs. J’ai peur de cette société mondaine où l’image vaut plus que mille mots. J’ai peur que le culte de l’image ne se soit substitué aux idéaux, aux causes, aux valeurs, et que ce détachement ne soit irréversible. Je crains que la forme vertigineuse qu’emprunte la société moderne de vivre la vie soit la dernière accélération avant l’accident.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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