[McCall Smith, Alexander] Le café du matin réserve bien des surprises

Edition : Editions des Deux Terres
Nombre de pages : 55
Quatrième de couverture :
L’été d’Isabel Dalhousie se déroule paisiblement à Édimbourg, entre son travail à la Revue d’éthique appliquée et le temps consacré à son mari Jamie et leur petit Charlie. Mais une innocente rencontre au café avec une toute nouvelle connaissance, le philosophe George MacLeod, va venir troubler ce quotidien serein et mettre sa réputation en danger. Animée de son amour inépuisable pour la vérité, Isabel bouscule les apparences et découvre qu’un simple café réserve bien des surprises.

Mon avis :

Petit morceau de la vie d'une jeune femme, Isabel mariée, heureuse en couple, avec un enfant et un travail qui semble lui convenir. Une petite routine agréable qui va être perturbée par une nouvelle connaissance, suite à une erreur informatique.
Il n'y a pas grand chose à dire sans révéler la pseudo intrigue... C'est décrit (sur Amazon) comme une enquête, je m'attendais donc à du policier, du mystère... ce n'est pas le cas du tout. C'est assez banale, les personnages sont sans consistances, les dialogues sans intérêt.
Je n'ai pas compris la réaction excessive d'Isabel suite à un appel plus ou moins insultant. Personnellement, je reçois un tel appel, je ne réagirai pas du tout de la sorte, je ne chercherai pas à "élucider" la chose et ne me sentirai pas du tout menacer si je sais que je n'ai rien à me reprocher.

Bref, lecture rapide, il y'a quelques jolies phrases mais je suis restée sur ma faim, il ne se passe pas grand chose et le peu qu'il se passe est assez bidon, c'est mou. J'ai terminé la lecture en me disant "c'est tout ?"

Disponible uniquement au format Ebook.

J'ai voté : peu apprécié.

Mon avis :

Cet ebook trainait dans ma liseuse, j'ai voulu l'en sortir pour la lecture commune de mars/avril 2019. En moins d'une demi-heure, c'était lu.
Isabel est philosophe, travaille avec des philosophes, pratique la philosophie à chaque moment de sa vie, y compris avec son amie Millie, ou avec son mari. Elle pense, vit, mange philosophie. A la suite d'une erreur d'email, elle prend un café avec un collègue, et boum ! elle est accusée par sa femme d'avoir une liaison avec lui.
Alors...comment dire sans vexer les fans de cet auteur, voir même de cette nouvelle ? Si j'avais été à la place d'Isabel, je n'aurai pas réagi. Cet appel ne m'aurait pas plus, mais je crois que j'aurai écouté la personne en me disant "cause toujours, tu m’intéresses", j'aurai raccroché, et j'aurai repris le cours de ma vie. Fin de la nouvelle.
Seulement voilà, Isabel jongle avec les concepts d'innocence et de culpabilité, et craint le qu'en dira-t-on - comme quoi, la philosophie n'aide pas à tout surmonter.
Oui, je suis dure, mais en éteignant ma liseuse, je me suis dit : "c'est tout ?" Bref, ce n'était pas la lecture la plus intéressante que j'ai faite, mais au moins, cette nouvelle n'est plus dans ma PAL.