[Decoin, Didier] Henri ou Henry, le roman de mon père
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[Decoin, Didier] Henri ou Henry, le roman de mon père
Auteur : Didier DECOIN
Titre : Henri ou Henry, le roman de mon père
Editeur : Stock
Année de parution : 2006
Pages : 288
Présentation de l'éditeur :
Oui, la vie d'Henri Decoin valait bien un roman. Et elle valait bien un roman de son fils. On n'a pas retenu de Decoin père qu'il avait été dans sa jeunesse, recordman de France de natation et sélectionné pour les Jeux Olympiques de 1912. On ne se souvient plus de lui comme ayant fait partie de l'escadrille de Guynemer durant la Première Guerre mondiale. C'est pourtant durant la Grande Guerre qu'Henri Decoin se met à écrire des nouvelles. Démobilisé, il se lance dans une carrière de journaliste sportif puis dans le cinéma et c'est avec sa deuxième femme, Danielle Darrieux qu'il a épousée en 1935 qu'il commence à connaître le vrai succès.
Le couple ayant signé un contrat avec Universal (elle comme actrice, lui comme superviseur ), ils partent tous deux aux Etats-Unis fin 1937. Parce que cela fait plus américain, Henri fait place à « Henry ». De retour en France, ses films jusque-là plutôt légers deviennent plus noirs, plus profonds, des films qui pour certains deviendront de vrais chef-d'oeuvres du patrimoine cinématographique français : La Vérité sur bébé Donge (1952), Razzia sur la Schnouf (1955)…
De la vie de ce père au destin exceptionnel, Didier Decoin a fait un roman où tout est vrai. Un livre irrésistible, drôle, sensible. Un livre dans lequel transparaît l'éblouissante personnalité d'Henri Decoin et le formidable amour que lui voue son fils.
Avis :
Didier Decoin relate la vie étonnante de son père, qui, d'origine très modeste, évolua de métier en métier (fourreur, nageur, boxeur, journaliste sportif, écrivain, cinéaste...) atteignant chaque fois le sommet de ses professions, et côtoyant les plus grands. Si le personnage est fascinant (truculent, passionné, mais aussi humain, secret) et justifie pleinement l'admiration filiale palpable tout au long du récit, celui-ci me semble rester néanmoins d'un intérêt relativement limité pour le lecteur qui n'a connu ni l'homme, ni l'époque : de nombreuses références à des personnalités et des oeuvres d'alors n'évoquent malheureusement plus toujours grand chose aujourd'hui. Il manque en quelque sorte une partie documentaire que seule la télévision peut apporter par ses images d'archives et ses extraits de films. C'est donc pour moi une appréciation moyenne cette fois.
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