[Barnérias, Marine] Seper Hero

La 4ème de couverture :

La vie de Marine, jeune étudiante dynamique de 21 ans, bascule le 3 avril 2015 lorsqu'on lui diagnostique une sclérose en plaques (SEP). Malgré l'urgence de la situation et le manque d'informations, Marine prend le temps de s'interroger et de chercher la solution en elle. Son traitement ? Réaliser le voyage de sa vie à travers trois destinations. La Nouvelle-Zélande pour redécouvrir son corps et apprendre à le défendre, la Birmanie pour méditer et aiguiser son esprit, et la Mongolie pour faire le bilan, renouer avec son âme et retrouver un équilibre rompu par la SEP. A travers ce témoignage, Marine partage avec chacun d'entre nous son amour de la vie et son optimisme. Pour elle, tout est possible !

Mon avis :

Un témoignage instructif et fort ! Fort en émotions, évidemment ; fort en courage, surtout.
Marine, jeune étudiante dynamique, apprend qu'elle est touchée par une maladie auto-immune : la SEP. Un peu dépassée par les différents traitements et le manque d'empathie du corps médical, elle décide de faire "son propre traitement" : grâce à une cagnotte solidaire, elle peut organiser ce qu'elle nomme "son voyage de l'impossible". Elle part seule avec un sac à dos pour neuf mois d'aventures !
En premier, direction la Nouvelle-Zélande pour connaitre les limites de son corps. Beaucoup de marches et de nuits à la belle étoile.
Puis, direction la Birmanie pour méditer. J'ai été très surprise par le récit de ce voyage-ci car je méconnais réellement ce pays. L'expérience de Marine au sein de l'ashram donne vraiment envie de se connaitre aussi bien, même si les sagesses des maîtres sont quelque peu obscures à la lecture du récit.
Enfin, la Mongolie, ses steppes et ses chevaux. Plus brutal que l'image que l'on peut en avoir, ce pays clôture magnifiquement le voyage initiatique de Marine. En passant minimum 8h par jour à cheval, on en apprend sur soi et sur les autres. Et sa rencontre avec les rennes : magique ! (Ce pays fait partie de mes destinations rêvées  )

La fin du témoignage concernant le retour à Paris est un peu longue bien qu'intéressante. J'ai beaucoup aimé que des lettres de certains compagnons de voyage de Marine soient mises à la fin du livre.
C'est une chance de pouvoir lire un tel récit : celui d'une personne qui a fait son chemin et qui a grandi intérieurement pour mieux gérer sa maladie. D'ailleurs, le fait de donner un nom de fleur (Rosy) à la sclérose en plaque est révélateur de l'optimisme et de la croyance/foi de cette personne.
Ce que je garde comme leçon ? Tout est possible, il ne faut jamais abandonner ses rêves.
(Et grande première pour moi : j'ai tout de suite donner ce roman dès la fin de ma lecture pour qu'il voyage et fasse germer des roses partout où il ira )