[Maugrain-Legagneur, Marine] Mental – Mélodie à l’origine
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[Maugrain-Legagneur, Marine] Mental – Mélodie à l’origine
Titre : Mental – Mélodie à l’origine
Auteur : Marine Maugrain-Legagneur
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 256 pages
Présentation de l’éditeur :
Lorsque son père disparaît dans un accident de voiture et que sa mère sombre dans une profonde dépression, Kenza, quinze ans, doit s’occuper seule de sa petite sœur. Elle jongle tant bien que mal entre l’école d’Assia, le lycée et la tenue de la maison. Quand sa mère est conduite à l’hôpital, Kenza en est persuadée : on va la séparer de sa sœur et les placer dans un foyer. Et ça, il n’en est pas question.
Mon avis :
Pour commencer, je donne ce simple avertissement : je ne connais pas la série Mental, je ne l’ai jamais vue, et je n’ai pas eu la curiosité de faire des recherches à son sujet. Quelqu’un qui l’aura vue aura sans doute un ressenti différent du mien. Peu m’importe : c’est l’objet littéraire qui m’intéresse. Et bien sang, qu’est-ce que j’ai pu rire en lisant ce roman tragique. Non pas d’un rire involontaire, d’un rire franc, large, massif, devant la langue vivante, riche, radieuse employée et déployée par Kenza pour nous raconter ce qu’elle vit.
Se laisser abattre ? Pas question. Elle fait avec. Le regard des autres ? Elle s’en fout totalement. Elle n’a pas le temps. Il lui faut s’occuper de sa petite soeur de cinq ans, Assia, accro depuis peu au lait grenadine, il faut l’emmener à l’école, la rechercher, accessoirement, aller au lycée, étudier. Elle doit faire sans, par contre, sans sa mère qui sombre peu à peu depuis huit mois, depuis la tragédie, mère qui ne parvient plus à faire face, à émerger.
Cela aurait presque pu durer longtemps, jusqu’à cette péripétie majeure qui amène Kenza – encore – à repenser totalement, follement son quotidien. le lecteur avec elle quitte l’univers qui était le sien et celui d’Assia pour partir sur les routes, en un road trip fait de rencontres improbables et parfois hautement flippantes, il faut bien le dire – oui, le langage colorée et inventif de Kenza déteint sur l’écriture de cette chronique.
Alors oui, j’ai été bluffée par le récit, par le ton de Kenza et par le dénouement, que je n’ai pas vu venir (mais peut-être ceux qui suivent la série l’auront vu…). Ce roman est la preuve qu’avec des sujets lourds, graves, ce genre de sujets qui font faire grise mine à certains en disant « non, je ne lirai pas un livre qui parle de ça« , l’on peut écrire un roman débordant d’énergie, qui m’a emmené avec lui tout au long de ses 256 pages.
Auteur : Marine Maugrain-Legagneur
éditeur : Rageot
Nombre de pages : 256 pages
Présentation de l’éditeur :
Lorsque son père disparaît dans un accident de voiture et que sa mère sombre dans une profonde dépression, Kenza, quinze ans, doit s’occuper seule de sa petite sœur. Elle jongle tant bien que mal entre l’école d’Assia, le lycée et la tenue de la maison. Quand sa mère est conduite à l’hôpital, Kenza en est persuadée : on va la séparer de sa sœur et les placer dans un foyer. Et ça, il n’en est pas question.
Mon avis :
Pour commencer, je donne ce simple avertissement : je ne connais pas la série Mental, je ne l’ai jamais vue, et je n’ai pas eu la curiosité de faire des recherches à son sujet. Quelqu’un qui l’aura vue aura sans doute un ressenti différent du mien. Peu m’importe : c’est l’objet littéraire qui m’intéresse. Et bien sang, qu’est-ce que j’ai pu rire en lisant ce roman tragique. Non pas d’un rire involontaire, d’un rire franc, large, massif, devant la langue vivante, riche, radieuse employée et déployée par Kenza pour nous raconter ce qu’elle vit.
Se laisser abattre ? Pas question. Elle fait avec. Le regard des autres ? Elle s’en fout totalement. Elle n’a pas le temps. Il lui faut s’occuper de sa petite soeur de cinq ans, Assia, accro depuis peu au lait grenadine, il faut l’emmener à l’école, la rechercher, accessoirement, aller au lycée, étudier. Elle doit faire sans, par contre, sans sa mère qui sombre peu à peu depuis huit mois, depuis la tragédie, mère qui ne parvient plus à faire face, à émerger.
Cela aurait presque pu durer longtemps, jusqu’à cette péripétie majeure qui amène Kenza – encore – à repenser totalement, follement son quotidien. le lecteur avec elle quitte l’univers qui était le sien et celui d’Assia pour partir sur les routes, en un road trip fait de rencontres improbables et parfois hautement flippantes, il faut bien le dire – oui, le langage colorée et inventif de Kenza déteint sur l’écriture de cette chronique.
Alors oui, j’ai été bluffée par le récit, par le ton de Kenza et par le dénouement, que je n’ai pas vu venir (mais peut-être ceux qui suivent la série l’auront vu…). Ce roman est la preuve qu’avec des sujets lourds, graves, ce genre de sujets qui font faire grise mine à certains en disant « non, je ne lirai pas un livre qui parle de ça« , l’on peut écrire un roman débordant d’énergie, qui m’a emmené avec lui tout au long de ses 256 pages.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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