[Nganang, Patrice] Empreintes de crabe
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[Nganang, Patrice] Empreintes de crabe
[Nganang, Patrice] Empreintes de crabe
[Nganang, Patrice]
Empreintes de crabe
Editions JC Lattès août 2018
ISBN 978 2 7096 6249 9
506 pages
Quatrième de couverture
C’est la première fois que Nithap, alias Vieux-Père, rend visite à son fils installé aux États-Unis. Il a accepté de quitter Bangwa, à l’ouest du Cameroun, cette ville où il a toujours vécu, où il est devenu infirmier, où il a connu la guerre, où il est tombé amoureux, où ses enfants sont nés. Mais le séjour se prolonge : Nithap est malade et son fils veut le garder auprès de lui. À quarante ans, celui-ci refuse que son père se laisse mourir. Il entend connaître enfin cet homme si secret auprès duquel il a grandi. Alors la voix de Nithap s’élève et remonte le temps pour raconter ce que son fils n’a pas vécu et dont personne ne parle ni ne veut se souvenir, cette guerre civile qui a déchiré le pays au temps de l’indépendance, ses soldats, ses martyrs. Le fils écoute le père, l’histoire de sa famille et la prière de cette terre devenue sanglante.
De New York au pays Bamiléké, les voix se mêlent, le temps n’existe plus, les époques se confondent. Patrick Nganang, dans ce grand roman, fouille les mémoires, raconte des vies bouleversées par la guerre ou l’exil, et un pays où le passé est une douleur, le présent un combat, où chacun cherche sa liberté.
Mon avis
Le titre de ce roman évoque l’emblème de l’Union des populations du Cameroun. Ce roman historique est donc un roman sur la guerre civile camerounaise des années 1960/70, au moment de l’Indépendance, cette guerre est d’ailleurs assez méconnue de notre pays. C’est à travers plusieurs voix et plusieurs endroits que nous allons connaître les enjeux de cette guerre et les différentes ethnies, cette guerre entretenue par des autorités d’un pays colonisateur aux rebelles, pour pouvoir garder son autorité sur le pays, qui est reprise par les dirigeants politiques qui sont à la tête du pays depuis l’indépendance, et nous apprenons l’histoire douloureuse faisant des milliers de morts innocents. Deux époques sont évoquées dans ce livre, le New York contemporain et le pays Bamiléké se trouvant à l’ouest du Cameroun. Je dois dire que j’ai trouvé les 150 premières pages assez ennuyeuses à lire, cependant il faut dire aussi que cette époque historique écrite après de nombreuses.
recherches par l’auteur en fait un très bon roman racontant l’histoire d’un père et de son fils. Patrice Nganang fut emprisonné puis expulsé du Cameroun pour sa dénonciation de la dictature….
En prologue il écrit ; Que tous ceux qui se sont battus pour une vraie indépendance ont été assassinés : notamment les chefs de l’UPC, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié et le héros de ce roman Ernest Ouandié. Le pays a ainsi connu une terrible guerre civile de 1960 à 1970. Ses dirigeants n’aiment pas ceux qui le leur rappellent. Contre la censure, les écrivains, les intellectuels ont inventé plusieurs systèmes d’écriture, dont l’écriture bagam, bamiléké utilisée par certains personnages de ce roman. Ces écrivains, s’ils ne sont pas traités de fous, sont jetés en prison ou ont quitté le pays. 4,5/5
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Empreintes de crabe
Editions JC Lattès août 2018
ISBN 978 2 7096 6249 9
506 pages
Quatrième de couverture
C’est la première fois que Nithap, alias Vieux-Père, rend visite à son fils installé aux États-Unis. Il a accepté de quitter Bangwa, à l’ouest du Cameroun, cette ville où il a toujours vécu, où il est devenu infirmier, où il a connu la guerre, où il est tombé amoureux, où ses enfants sont nés. Mais le séjour se prolonge : Nithap est malade et son fils veut le garder auprès de lui. À quarante ans, celui-ci refuse que son père se laisse mourir. Il entend connaître enfin cet homme si secret auprès duquel il a grandi. Alors la voix de Nithap s’élève et remonte le temps pour raconter ce que son fils n’a pas vécu et dont personne ne parle ni ne veut se souvenir, cette guerre civile qui a déchiré le pays au temps de l’indépendance, ses soldats, ses martyrs. Le fils écoute le père, l’histoire de sa famille et la prière de cette terre devenue sanglante.
De New York au pays Bamiléké, les voix se mêlent, le temps n’existe plus, les époques se confondent. Patrick Nganang, dans ce grand roman, fouille les mémoires, raconte des vies bouleversées par la guerre ou l’exil, et un pays où le passé est une douleur, le présent un combat, où chacun cherche sa liberté.
Mon avis
Le titre de ce roman évoque l’emblème de l’Union des populations du Cameroun. Ce roman historique est donc un roman sur la guerre civile camerounaise des années 1960/70, au moment de l’Indépendance, cette guerre est d’ailleurs assez méconnue de notre pays. C’est à travers plusieurs voix et plusieurs endroits que nous allons connaître les enjeux de cette guerre et les différentes ethnies, cette guerre entretenue par des autorités d’un pays colonisateur aux rebelles, pour pouvoir garder son autorité sur le pays, qui est reprise par les dirigeants politiques qui sont à la tête du pays depuis l’indépendance, et nous apprenons l’histoire douloureuse faisant des milliers de morts innocents. Deux époques sont évoquées dans ce livre, le New York contemporain et le pays Bamiléké se trouvant à l’ouest du Cameroun. Je dois dire que j’ai trouvé les 150 premières pages assez ennuyeuses à lire, cependant il faut dire aussi que cette époque historique écrite après de nombreuses.
recherches par l’auteur en fait un très bon roman racontant l’histoire d’un père et de son fils. Patrice Nganang fut emprisonné puis expulsé du Cameroun pour sa dénonciation de la dictature….
En prologue il écrit ; Que tous ceux qui se sont battus pour une vraie indépendance ont été assassinés : notamment les chefs de l’UPC, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié et le héros de ce roman Ernest Ouandié. Le pays a ainsi connu une terrible guerre civile de 1960 à 1970. Ses dirigeants n’aiment pas ceux qui le leur rappellent. Contre la censure, les écrivains, les intellectuels ont inventé plusieurs systèmes d’écriture, dont l’écriture bagam, bamiléké utilisée par certains personnages de ce roman. Ces écrivains, s’ils ne sont pas traités de fous, sont jetés en prison ou ont quitté le pays. 4,5/5
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lalyre- Grand sage du forum
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