[Desesquelles, Isabelle] Je voudrais que la nuit me prenne
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[Desesquelles, Isabelle] Je voudrais que la nuit me prenne
[Desesquelles, Isabelle] Je voudrais que la nuit me prenne
[Desesquelles, Isabelle]
Je voudrais que la nuit me prenne
Editions Belfond août 2018
ISBN 978 2 7144 7948 8
203 pages
Quatrième de couverture
« Leur mensonge préféré aux parents, ils viennent le soir vous dire au revoir, on est à moitié endormis et eux vous murmurent «Je serai toujours là, mon délice, mon ange de la joie douce, merveille de l'amour enchanté», ils caressent votre front, que ça rentre bien dans votre tête. Ce doit être pour cela que ça fait si mal le jour où ce n'est plus vrai, où la main d'un père ou d'une mère ne se posera plus sur le front d'un enfant que l'on n'est plus depuis longtemps. Et si cela arrive vraiment trop tôt, on est fauché net. On peut mourir et vivre longtemps. »
Loin du bruit du monde, Clémence grandit auprès de parents rivalisant de fantaisie. Mais elle n'a pas la voix d'une petite fille et ses mots sont ceux d'un mystère cruel. Que s'est-il passé pour que l'innocence se borde ainsi de noir ? Plongée vertigineuse et poétique dans l'univers de l'enfance, Je voudrais que la nuit me prenne raconte le danger du bonheur. Entre trouble et éclairs de joie, ce roman explore le lien fragile et inaltérable qui nous unit à nos plus proches. Et la redoutable force du souvenir.
Mon avis
C’est un roman singulier et un peu trouble bien que l’amour dans le couple parents et l’enfant Clémence nous fait ressentir le parfait bonheur. Hélas on comprend que la voix de Clémence a changé lorsque 16 ans après sa mort elle continue de raconter l’amour de ses parents et s’adresse souvent à son père. C’est tout d’abord une histoire de douceur, de tendresse et d’un bonheur trop grand pour durer, pour ensuite s’étonner de ce que voit et entend l’enfant. Mais voilà c’est à partir de cela que l’on comprend que la vie n’est pas toujours rose et pourquoi il faudra attendre la fin du livre pour en comprendre l’ambiance troublante. Car c’est aussi une histoire poignante de mort et d’absence ou la narration étonne par la belle écriture toute en poésie de Isabelle Desesquelles, d’ailleurs le titre du livre ne pourrait-il pas être le titre d’un poème ? Cependant que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est nullement une histoire triste bien que ce soit celle d’une enfance voilée de noir. 4,5/5
Je voudrais que la nuit me prenne
Editions Belfond août 2018
ISBN 978 2 7144 7948 8
203 pages
Quatrième de couverture
« Leur mensonge préféré aux parents, ils viennent le soir vous dire au revoir, on est à moitié endormis et eux vous murmurent «Je serai toujours là, mon délice, mon ange de la joie douce, merveille de l'amour enchanté», ils caressent votre front, que ça rentre bien dans votre tête. Ce doit être pour cela que ça fait si mal le jour où ce n'est plus vrai, où la main d'un père ou d'une mère ne se posera plus sur le front d'un enfant que l'on n'est plus depuis longtemps. Et si cela arrive vraiment trop tôt, on est fauché net. On peut mourir et vivre longtemps. »
Loin du bruit du monde, Clémence grandit auprès de parents rivalisant de fantaisie. Mais elle n'a pas la voix d'une petite fille et ses mots sont ceux d'un mystère cruel. Que s'est-il passé pour que l'innocence se borde ainsi de noir ? Plongée vertigineuse et poétique dans l'univers de l'enfance, Je voudrais que la nuit me prenne raconte le danger du bonheur. Entre trouble et éclairs de joie, ce roman explore le lien fragile et inaltérable qui nous unit à nos plus proches. Et la redoutable force du souvenir.
Mon avis
C’est un roman singulier et un peu trouble bien que l’amour dans le couple parents et l’enfant Clémence nous fait ressentir le parfait bonheur. Hélas on comprend que la voix de Clémence a changé lorsque 16 ans après sa mort elle continue de raconter l’amour de ses parents et s’adresse souvent à son père. C’est tout d’abord une histoire de douceur, de tendresse et d’un bonheur trop grand pour durer, pour ensuite s’étonner de ce que voit et entend l’enfant. Mais voilà c’est à partir de cela que l’on comprend que la vie n’est pas toujours rose et pourquoi il faudra attendre la fin du livre pour en comprendre l’ambiance troublante. Car c’est aussi une histoire poignante de mort et d’absence ou la narration étonne par la belle écriture toute en poésie de Isabelle Desesquelles, d’ailleurs le titre du livre ne pourrait-il pas être le titre d’un poème ? Cependant que l’on ne s’y trompe pas, ce n’est nullement une histoire triste bien que ce soit celle d’une enfance voilée de noir. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
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