[Saviano, Roberto] Piranhas
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[Saviano, Roberto] Piranhas
[Saviano, Roberto] Piranhas
[Saviano, Roberto]
Piranhas
Editions Gallimard octobre 2018
ISBN 978 2 07 275404 3
353 pages
Quatrième de couverture
Naples, quartier de Forcella. Nicolas Fiorillo vient de donner une leçon à un jeune homme qui a osé liker des photos de sa copine sur les réseaux sociaux. Pour humilier son ennemi, Nicolas n’est pas venu seul, il s’est entouré de sa bande, sa paranza : ils ont entre dix et dix-huit ans, ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité et la violence. Leurs modèles sont les super-héros et les parrains de la camorra. Leurs valeurs, l’argent et le pouvoir. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, mais une vie ordinaire comme celle de leurs parents. Justes et injustes, bons et mauvais, peu importe. La seule distinction qui vaille est celle qui différencie les forts et les faibles. Pas question de se tromper de côté : il faut fréquenter les bons endroits, se lancer dans le trafic de drogue, occuper les places laissées vacantes par les anciens mafieux et conquérir la ville, quel qu’en soit le prix à payer.
Mon avis
Ce premier roman traite d’un nouveau phénomène criminel à Naples, ce sont des bandes nommées les baby-gangs qui sévissent au coeur de la ville, le quartier de Forcella, l’un des lieux des plus tristement célèbres de la mafia.Tout au long de la lecture nous allons suivre le gang de la Paranza avec des garçons de 10 à16 ans qui chacun à un surnom, celui qui s’est institué le chef, encore adolescent (Maharaja), ce sera son nom de guerre et avec les gamins à ses ordres (Oiseaumou,Drone,Lollipop, Jveuxdire et Biscottino) ils roulent en scooter dans les rues et sur les trottoirs de la ville, ils commencent à chaparder pour s’exercer, ils sont armés. Nicolas veut devenir un caïd mais pour cela il doit se faire respecter, se lancer dans les trafics de drogues et qui sait peut-être tuer. Cette jeunesse additif aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux n’a qu’un seul but, devenir de vrais maffieux car ils sont tous fascinés par la criminalité et la violence et leurs modèles sont les parrains de la Comorra, ils ne craignent pas la mort mais si quelqu’un d’un autre gang s’avise de toucher à l’un d’entre eux, c’est alors à Maharadja de réagir et suivra alors la vengeance qui va conduire à la tragédie. Ouf quel roman, quel tristesse de savoir qu’il est inspiré de la réalité, terrifiant par la violence pour arriver au pouvoir et avoir beaucoup d’argent, si même pour cela on n’hésite pas à tuer. Je me suis posée une question sur les parents de ces jeunes car on en parle très peu dans ce roman….qui dresse un intrigant parallèle entre la logique criminelle et celle de notre société contemporaine. 4,5/5
Piranhas
Editions Gallimard octobre 2018
ISBN 978 2 07 275404 3
353 pages
Quatrième de couverture
Naples, quartier de Forcella. Nicolas Fiorillo vient de donner une leçon à un jeune homme qui a osé liker des photos de sa copine sur les réseaux sociaux. Pour humilier son ennemi, Nicolas n’est pas venu seul, il s’est entouré de sa bande, sa paranza : ils ont entre dix et dix-huit ans, ils se déplacent à scooter, ils sont armés et fascinés par la criminalité et la violence. Leurs modèles sont les super-héros et les parrains de la camorra. Leurs valeurs, l’argent et le pouvoir. Ils ne craignent ni la prison ni la mort, mais une vie ordinaire comme celle de leurs parents. Justes et injustes, bons et mauvais, peu importe. La seule distinction qui vaille est celle qui différencie les forts et les faibles. Pas question de se tromper de côté : il faut fréquenter les bons endroits, se lancer dans le trafic de drogue, occuper les places laissées vacantes par les anciens mafieux et conquérir la ville, quel qu’en soit le prix à payer.
Mon avis
Ce premier roman traite d’un nouveau phénomène criminel à Naples, ce sont des bandes nommées les baby-gangs qui sévissent au coeur de la ville, le quartier de Forcella, l’un des lieux des plus tristement célèbres de la mafia.Tout au long de la lecture nous allons suivre le gang de la Paranza avec des garçons de 10 à16 ans qui chacun à un surnom, celui qui s’est institué le chef, encore adolescent (Maharaja), ce sera son nom de guerre et avec les gamins à ses ordres (Oiseaumou,Drone,Lollipop, Jveuxdire et Biscottino) ils roulent en scooter dans les rues et sur les trottoirs de la ville, ils commencent à chaparder pour s’exercer, ils sont armés. Nicolas veut devenir un caïd mais pour cela il doit se faire respecter, se lancer dans les trafics de drogues et qui sait peut-être tuer. Cette jeunesse additif aux jeux vidéo et aux réseaux sociaux n’a qu’un seul but, devenir de vrais maffieux car ils sont tous fascinés par la criminalité et la violence et leurs modèles sont les parrains de la Comorra, ils ne craignent pas la mort mais si quelqu’un d’un autre gang s’avise de toucher à l’un d’entre eux, c’est alors à Maharadja de réagir et suivra alors la vengeance qui va conduire à la tragédie. Ouf quel roman, quel tristesse de savoir qu’il est inspiré de la réalité, terrifiant par la violence pour arriver au pouvoir et avoir beaucoup d’argent, si même pour cela on n’hésite pas à tuer. Je me suis posée une question sur les parents de ces jeunes car on en parle très peu dans ce roman….qui dresse un intrigant parallèle entre la logique criminelle et celle de notre société contemporaine. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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