[Naudet, Jean-Baptiste] La blessure
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[Naudet, Jean-Baptiste] La blessure
[Naudet, Jean-Baptiste] La blessure
[Naudet, Jean-Baptiste]
La blessure
Editions l’Iconoclaste août 2018
ISBN 978 2 37880 024 6
298 pages
Quatrième de couverture
1960. Il a tout juste vingt ans. Alors qu'il patrouille dans le djebel algérien, le sergent Robert Sipière est tué d’une seule balle. A Paris, Danièle, sa fiancée, est dévastée. Toute sa vie, elle gardera sur son cœur les lettres d’Algérie. Et sombrera dans la folie.
Des années plus tard, son fils, Jean-Baptiste, devient reporter de guerre. Pourquoi affronte-t-il lui aussi l’horreur des conflits ? A tant fixer la mort, la folie le guette à son tour. Jusqu’au jour où il découvre la correspondance entre sa mère et un jeune sergent mobilisé en Algérie, son premier fiancé. Il commence à comprendre qu’il est prisonnier d’un destin qui n’est pas le sien.
De ces trois vies sacrifiées, Jean-Baptiste Naudet tresse une même blessure. Et livre un grand récit sur la guerre, la filiation, l’amour.
Mon avis
Baptiste, Danielle et Robert dont les vies s’entrelacent. Baptiste qui en 1980, nous raconte son calvaire avec sa mère sombrant dans la folie, hantée par la mort de son fiancé lors de la guerre d’Algérie, il faudra longtemps à Baptiste qui ne sait rien ou si peu, pour apprendre et comprendre cet ancien secret de famille. De page en page nous allons justement suivre cette guerre en 1960, par les lettres d’amour échangées entre Danielle et Robert, des lettres tellement belles et émouvantes ou l’on ressent l’espoir de pouvoir bientôt vivre à deux. Un récit dont l’auteur pour sans doute guérir cette blessure de l’histoire maternelle qu’il traîne depuis si longtemps, écrit ce premier roman ou tant d’amour et de guerres apparaissent dans un chassé-croisé d’époques. C’est aussi un besoin pour l’auteur de faire savoir, de rendre hommage, de se souvenir, de témoigner de ce que fut la blessure, la bêtise et la violence de cette sale guerre, l’absurdité de la séparation et de la mort de ceux qui voulaient vivre. Il y a tellement de choses dans cette blessure, les descriptions des combats, des embuscades, l’atrocité et cela dans des décors de rêve, la haine et l’amour, le chagrin et la folie ainsi que la colère, cela par la transmission car il faut que chacun sache. Un vrai bijou que ce livre avec la belle correspondance pudique par sa douceur et sa tendresse ou les mots touchants de ces deux personnages extraordinaires veulent dire tout ce que leur coeur contient d’amour et d’espoir en la vie. Un tout gros coup de coeur pour ce livre qui ne se laissera pas oublier. 5/5
La blessure
Editions l’Iconoclaste août 2018
ISBN 978 2 37880 024 6
298 pages
Quatrième de couverture
1960. Il a tout juste vingt ans. Alors qu'il patrouille dans le djebel algérien, le sergent Robert Sipière est tué d’une seule balle. A Paris, Danièle, sa fiancée, est dévastée. Toute sa vie, elle gardera sur son cœur les lettres d’Algérie. Et sombrera dans la folie.
Des années plus tard, son fils, Jean-Baptiste, devient reporter de guerre. Pourquoi affronte-t-il lui aussi l’horreur des conflits ? A tant fixer la mort, la folie le guette à son tour. Jusqu’au jour où il découvre la correspondance entre sa mère et un jeune sergent mobilisé en Algérie, son premier fiancé. Il commence à comprendre qu’il est prisonnier d’un destin qui n’est pas le sien.
De ces trois vies sacrifiées, Jean-Baptiste Naudet tresse une même blessure. Et livre un grand récit sur la guerre, la filiation, l’amour.
Mon avis
Baptiste, Danielle et Robert dont les vies s’entrelacent. Baptiste qui en 1980, nous raconte son calvaire avec sa mère sombrant dans la folie, hantée par la mort de son fiancé lors de la guerre d’Algérie, il faudra longtemps à Baptiste qui ne sait rien ou si peu, pour apprendre et comprendre cet ancien secret de famille. De page en page nous allons justement suivre cette guerre en 1960, par les lettres d’amour échangées entre Danielle et Robert, des lettres tellement belles et émouvantes ou l’on ressent l’espoir de pouvoir bientôt vivre à deux. Un récit dont l’auteur pour sans doute guérir cette blessure de l’histoire maternelle qu’il traîne depuis si longtemps, écrit ce premier roman ou tant d’amour et de guerres apparaissent dans un chassé-croisé d’époques. C’est aussi un besoin pour l’auteur de faire savoir, de rendre hommage, de se souvenir, de témoigner de ce que fut la blessure, la bêtise et la violence de cette sale guerre, l’absurdité de la séparation et de la mort de ceux qui voulaient vivre. Il y a tellement de choses dans cette blessure, les descriptions des combats, des embuscades, l’atrocité et cela dans des décors de rêve, la haine et l’amour, le chagrin et la folie ainsi que la colère, cela par la transmission car il faut que chacun sache. Un vrai bijou que ce livre avec la belle correspondance pudique par sa douceur et sa tendresse ou les mots touchants de ces deux personnages extraordinaires veulent dire tout ce que leur coeur contient d’amour et d’espoir en la vie. Un tout gros coup de coeur pour ce livre qui ne se laissera pas oublier. 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Re: [Naudet, Jean-Baptiste] La blessure
Mon avis
Si ça doit arriver,
C´est que ça doit arriver *
Jean-Baptiste est reporter de guerre. Il est également à un tournant de sa vie. Pas de crise de la quarantaine ou autre chose du même style, non, une vraie remise en cause de son quotidien, de ses choix. D’ailleurs ceux-ci ne seraient-ils pas liés, en grande partie, au vécu de sa mère ? Elle est en train de sombrer dans la folie, de se noyer dans ce qui a été son douloureux passé. Un fiancé aimé plus que tout, mort en Algérie « pour son pays » puis un mariage avec un autre pour avancer malgré tout…. C’est facile de parler de ceux qui ont laissé leur vie au combat en les présentant comme des héros, comme si leur donner ce statut allait faire oublier les vraies horreurs de ces batailles plus ou moins rangées entre soldats arrivés là « parce qu’il le faut ».
Ce roman a plusieurs entrées. D’une part la belle et délicate correspondance entre Danièle et Robert, chacun d’un côté, amoureux, attendant la fin des événements et le retour du guerrier pour vivre ensemble. On découvre leurs lettres, avec la sensibilité de l’un ou de l’autre. Robert s’interroge sur ce qu’il vit chaque jour, sur les conséquences, sur les dommages tant physiques que moraux sur ces hommes qui voudraient être ailleurs… Danièle, espère, s’accroche à l’idée que ce sera bientôt terminé.
Quant à Jean-Baptiste, il a hérité de sa mère quelques bribes de son histoire, quelques mots lancés comme ça et puis plus rien. Seulement cette folie qui la tire vers le bas, qui l’emporte, qui la submerge…. Et cette folie serait-elle contagieuse ? Il lui semble que tout lui échappe…. Il ne sait plus ce qu’il veut, ce qu’il vaut, où il en est….
C’est un roman lié au destin de ceux qu’il évoque. Une écriture fine et délicieuse, d’une grande richesse. Est-ce que l’auteur a rédigé ce recueil comme un exutoire ? Pour se vider, se débarrasser de tout ce qui l’encombrait et l’empêchait d’avancer ? Je ne sais pas. Mais ce que je sais, c’est que ce mélange de texte, de missives, de réflexions intimistes, le tout exprimé avec beaucoup de délicatesse font de « cette » blessure, un coup de cœur.
*Barbara
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Cassiopée- Admin
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