[Oakley, Colleen] La Première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte
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[Oakley, Colleen] La Première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte
Oakley Colleen - La Première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte
Milady (2018) – 480 pages
Lu en version numérique
Quatrième de couverture : Si j’ai appris une chose, c’est que l’amour est chaotique. Il ne nous est pas livré dans un joli paquet cadeau. Il ressemble plutôt au cadeau d’un enfant, tout froissé et gribouillé au crayon. Imparfait. Mais toujours un cadeau. Seulement, tous les cadeaux ne sont pas faits pour durer éternellement.
Jubilee Jenkins souffre d’un mal extrêmement rare : elle est allergique au contact humain. Après avoir été embrassée par un garçon au lycée, elle se retrouve aux urgences à la suite d’un choc anaphylactique. Dès lors, elle décide de ne plus sortir de chez elle pendant des années. Mais à la mort de sa mère, Jubilee doit affronter le monde et les gens. Un jour, à la bibliothèque, elle fait la connaissance d’Éric Keegan et de son fils adoptif, un petit génie perturbé. Bien qu’Éric ne comprenne pas pourquoi Jubilee le tient à distance, il est sous le charme... De manière inattendue, leur rencontre va permettre à ce trio irrésistible de s’ouvrir à la vie et à l’amour.
Mon avis : Jubilee est allergique aux gens. La première fois qu’on garçon l’a embrassée, elle a finit à l’hôpital. Depuis, elle vit recluse. A la mort de sa mère, elle se retrouve sans revenu et est contrainte de sortir de chez elle pour trouver un emploi. Elle croise une ancienne camarade d’école qui lui obtient un poste en bibliothèque. Là, elle va croiser un homme et son fils, un drôle de duo, qui va rapidement perturber son quotidien solitaire.
Ce roman est « une comédie dramatique », certes il y a une intrigue amoureuse, mais le thème principal est bien plus grave : une allergie très handicapante, puisque mortelle !
L’auteure aborde aussi la thématique de la mort, la séparation, l’autisme, le harcèlement scolaire…
Mais rassurez-vous notre trio de protagonistes, fort attachants, saura parfaitement vous distraire grâce aux petites touches d’humour et de légèreté que la plume de Colleen Oakley a su semer ici ou là.
Lecture beaucoup appréciée.
lili78- Grand sage du forum
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Re: [Oakley, Colleen] La Première fois qu’on m’a embrassée, je suis morte
C'est un livre d'une douceur, d'une tendresse et en même temps d'une sévérité qu'il en est complexe mais très riche à lire. Il est d'un calme semblant, par moments, s'étirer à l'infini pour juste après être d'une impétuosité soudaine, emballant le rythme du récit.
Dans ce livre de Colleen Oakley, nous suivons trois personnes broyées par une vie complexe qui n'est pas là pour leur faire le moindre cadeau. De nombreuses épreuves les ont déjà blessés et bien d'autres les attendent dans les pages de ce récit de vie loin d'être un long fleuve tranquille. Ce sont des personnes cabossées par la vie qui tentent de s'accrocher pour ne pas sombrer à forcer de se faire chahuter par les ressacs de la vie.
Il est un père qui n'a plus confiance en ses capacités.
Il est un enfant qui n'est pas adapté à ce monde.
Elle est une femme qui n'a jamais pu vivre.
Ils vont se croiser, s'effrayer, s'apprivoiser, se rapprocher, se détester, s'ignorer dans un ballet s'écoulant au gré des caprices des non-dits qui peuvent tout détruire sur leur passage. Ils vont tenter, essayer de déjouer le destin, croire que tout est possible. Et ils vont déchanter et se blesser dans une incompréhension dévastatrice. Ils vont être aidé par d'autres âmes en peine qui croient à leur place et leur insufflent l'espoir d'un futur plus clément.
Il y en aurait tant à dire mais il y en a tant à taire pour laisser le récit transporter son lecteur.
C'est une histoire de vie, de trois vies qui vont s'entrecroiser pour tenter de se sauver.
Une histoire de vie qui montre combien elle peut être dure et injuste.
Une histoire de vie qui expose l'importance de chérir chaque instant de grâce offert.
Une histoire de vie qui révèle la valeur de la communication.
C'est une lecture qui gardera une place particulière dans mon âme de lectrice, aux côtés de toutes ces lectures qui m'ont fait réfléchir, qui m'ont bousculée et qui m'ont appris combien la vie est précieuse et qu'il ne faut pas en gâcher une goutte.
Dans ce livre de Colleen Oakley, nous suivons trois personnes broyées par une vie complexe qui n'est pas là pour leur faire le moindre cadeau. De nombreuses épreuves les ont déjà blessés et bien d'autres les attendent dans les pages de ce récit de vie loin d'être un long fleuve tranquille. Ce sont des personnes cabossées par la vie qui tentent de s'accrocher pour ne pas sombrer à forcer de se faire chahuter par les ressacs de la vie.
Il est un père qui n'a plus confiance en ses capacités.
Il est un enfant qui n'est pas adapté à ce monde.
Elle est une femme qui n'a jamais pu vivre.
Ils vont se croiser, s'effrayer, s'apprivoiser, se rapprocher, se détester, s'ignorer dans un ballet s'écoulant au gré des caprices des non-dits qui peuvent tout détruire sur leur passage. Ils vont tenter, essayer de déjouer le destin, croire que tout est possible. Et ils vont déchanter et se blesser dans une incompréhension dévastatrice. Ils vont être aidé par d'autres âmes en peine qui croient à leur place et leur insufflent l'espoir d'un futur plus clément.
Il y en aurait tant à dire mais il y en a tant à taire pour laisser le récit transporter son lecteur.
C'est une histoire de vie, de trois vies qui vont s'entrecroiser pour tenter de se sauver.
Une histoire de vie qui montre combien elle peut être dure et injuste.
Une histoire de vie qui expose l'importance de chérir chaque instant de grâce offert.
Une histoire de vie qui révèle la valeur de la communication.
C'est une lecture qui gardera une place particulière dans mon âme de lectrice, aux côtés de toutes ces lectures qui m'ont fait réfléchir, qui m'ont bousculée et qui m'ont appris combien la vie est précieuse et qu'il ne faut pas en gâcher une goutte.
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"La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs."
Arunachala Ramaiya
Arunachala Ramaiya
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