[Vivarès, Laurence] La vie a parfois un goût de Ristretto
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[Vivarès, Laurence] La vie a parfois un goût de Ristretto
- Broché: 215 pages
- Editeur : Eyrolles;
- Édition : 1 (11 octobre 2018)
- Collection : Romans Eyrolles
- Langue : Français
Résumé du livre
Lucie, styliste parisienne, revient seule, sur les lieux où son histoire d'amour s'est échouée pour essayer de comprendre, de se confronter à son chagrin, de recoloriser ses souvenirs, et peut-être de guérir. Ce voyage intérieur et extérieur la conduit à Venise, trouble et mystérieuse en novembre, pendant la période de Vacqua alta. Au rythme d'une douce errance, Lucie vit trois jours intenses, sous le charme nostalgique de la ville. En compagnie de Vénitiens qui croiseront providentiellement sa route, un architecte et sa soeur, une aveugle, un photographe, elle ouvre une nouvelle page de son histoire.
"Chaque millimètre de sa peau était sensible. Dans la lumière voilée, toute les couleurs de cette journée de novembre à Venise se déployaient, flatteuse et reposantes. Le contraire du noir ce n'était pas le blanc, mais bien la couleur. C'était simple, mais elle ne le découvrait que maintenant."
Mon avis
Ah Venise... Bellissima ...
Un parcours dans les rues et quartiers de Venise, à la découverte de ses secrets, mais surtout à la recherche de soi, à sa reconstruction. Curieux paradoxe : on suit Lucie qui vit une déception amoureuse, qui l'empoisonne. Venise, ville des amoureux, parait-il ... Mais, elle revient à Venise, seule pour se ressourcer.
Le hasard lui permet de rencontrer Angelo, Monica, Paul ... tant de personnages qui à leur échelle lui permettent de se retrouver.
Le livre est court : je l aurai souhaité peut être plus long.J'ai parfois eu un sentiment de survol tant au niveau des sentiments que des réflexions. Le voyage dure 3 jours, comme le livre. Je pense que c'est une bonne idée de n'écrire que sur le voyage. Pas d avant, Pas d après. Le lecteur lit un extrait de journal intime en quelques sortes. Pas par le forme, mais par le fond.
Ce qui est intéressant est le fait qu'Angelo, cet italien sortit de nulle part, revit aussi grâce à Lucie, la lumière ..
La progression de Lucie est marquante : au début du livre "Laurent", l'ancien petit ami, est presque omniprésent, puis au fil des pages, il l'est de moins en moins ...
Ce premier livre est plutôt réussi : un seul bémol sur le premier tiers du roman: beaucoup trop de répétition de "vénitienne", "vénitien", de "Venise". Le lecteur sait ou il se trouve
En bref, une belle lecture, qui donne envie de retourner en Italie. Envie de prendre un café ..J'ai lu qu'on pouvait donner ce livre à un cœur brisé ... je suis d accord, mais à aussi mettre dans les mains de ceux qui croit en l'amour
Re: [Vivarès, Laurence] La vie a parfois un goût de Ristretto
Mon avis
« Nos histoires tissent nos vies mais nous pouvons tisser nos histoires. »
Lorsqu’on tourne la dernière page de ce livre, on a qu’une envie : retourner (ou aller) à Venise au plus vite. En effet, la cité des doges est sublimée par le récit qu’y place l’auteur.
Lucie est styliste, elle crée plutôt des collections assez strictes, en noir et blanc. L’homme avec qui elle pensait partager sa vie et avancer sur le chemin s’est révélé ne pas être amoureux comme elle le croyait. Elle est tombée de haut et pour remonter la pente, elle part à Venise où elle a fait un séjour avec lui. Son but ? Re créer d’autres souvenirs, recoloriser sa vie, voir l’arc-en-ciel après la pluie. Ça tombe bien d’ailleurs, on est en Novembre, c’est la période de l’acqua alta là-bas. Bottes, parapluie et imperméable sont de rigueur. Le temps gris s’accorde parfaitement à l’humeur de la jeune femme.
Et puis la voilà qui fait des rencontres improbables, de celles qu’on n’explique pas, qui existent dans les romans mais parfois, également dans la vie. De celles qui « ont le pouvoir de donner une profondeur particulière à l’instant », qui donnent à réfléchir, qui aident à reconsidérer son quotidien avec un autre angle de vue. En ayant choisi, pendant trois jours, de se poser, Lucie s’est offert du temps. Il s’est dilaté et elle a pu faire le point, se recentrer sur elle-même et ouvrir les yeux.
L’écriture de Laurence Vivarès est subtile et délicate. Elle décrit Venise avec maestria, elle y glisse ses personnages et les liens qui se tissent. On est entraîné avec un plaisir infini dans une visite rythmée par les rendez-vous de Lucie avec son destin, on visualise les monuments, les lieux, les cafés, les tasses fumantes ….. on écoute ce que murmure la ville sur ses secrets, son histoire….
J’ai découvert ce recueil grâce à une amie (que je remercie pour ce choix de lecture). C’est une belle découverte et en plus, c’est un récit qui fait du bien car il permet de voyager en nous rappelant combien il est essentiel d’être épanoui et heureux dans sa vie pour l’aimer, s’aimer et être aimé…..
« Nos histoires tissent nos vies mais nous pouvons tisser nos histoires. »
Lorsqu’on tourne la dernière page de ce livre, on a qu’une envie : retourner (ou aller) à Venise au plus vite. En effet, la cité des doges est sublimée par le récit qu’y place l’auteur.
Lucie est styliste, elle crée plutôt des collections assez strictes, en noir et blanc. L’homme avec qui elle pensait partager sa vie et avancer sur le chemin s’est révélé ne pas être amoureux comme elle le croyait. Elle est tombée de haut et pour remonter la pente, elle part à Venise où elle a fait un séjour avec lui. Son but ? Re créer d’autres souvenirs, recoloriser sa vie, voir l’arc-en-ciel après la pluie. Ça tombe bien d’ailleurs, on est en Novembre, c’est la période de l’acqua alta là-bas. Bottes, parapluie et imperméable sont de rigueur. Le temps gris s’accorde parfaitement à l’humeur de la jeune femme.
Et puis la voilà qui fait des rencontres improbables, de celles qu’on n’explique pas, qui existent dans les romans mais parfois, également dans la vie. De celles qui « ont le pouvoir de donner une profondeur particulière à l’instant », qui donnent à réfléchir, qui aident à reconsidérer son quotidien avec un autre angle de vue. En ayant choisi, pendant trois jours, de se poser, Lucie s’est offert du temps. Il s’est dilaté et elle a pu faire le point, se recentrer sur elle-même et ouvrir les yeux.
L’écriture de Laurence Vivarès est subtile et délicate. Elle décrit Venise avec maestria, elle y glisse ses personnages et les liens qui se tissent. On est entraîné avec un plaisir infini dans une visite rythmée par les rendez-vous de Lucie avec son destin, on visualise les monuments, les lieux, les cafés, les tasses fumantes ….. on écoute ce que murmure la ville sur ses secrets, son histoire….
J’ai découvert ce recueil grâce à une amie (que je remercie pour ce choix de lecture). C’est une belle découverte et en plus, c’est un récit qui fait du bien car il permet de voyager en nous rappelant combien il est essentiel d’être épanoui et heureux dans sa vie pour l’aimer, s’aimer et être aimé…..
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