[Moore, Viviane] Les gardiens de la lagune
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[Moore, Viviane] Les gardiens de la lagune
[Moore, Viviane] Les gardiens de la lagune
[Moore, Viviane]
Les gardiens de la lagune
Editions 10/18 du 3 janvier 2019
ISBN 978 2 264 07219 1
335 pages
Quatrième de couverture
Une ancienne légende vénitienne raconte que sous l’archipel, sommeille une bête – dragon ou monstre d’apocalypse – que seuls les gardiens de la lagune tiennent en respect.
Nous sommes en 1162, des ossements enfouis sous les décombres d’une église font ressurgir un passé que beaucoup auraient préféré garder secret… Quelques jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans le canal du Rivoalto. Un meurtre qui entache le nom du doge Vitale Michiel II. Malédiction, crime politique ou vengeance? Hugues de Tarse aura besoin de toute sa sagacité et de celle d’Eleonor de Fierville pour comprendre à quel point les Vénitiennes jouent un rôle fatal dans cette sombre histoire d’amour, de jalousies et de haine.
Ma chronique inspirée par les deux premières pages du livre
Et si l’on oubliait la Venise que nous connaissons
Racontons la Venise du Moyen-Âge, la commune vénitienne s’étend de Grado à Cavazere englobant les îles de la lagune...L’archipel que nous appelons aujourd’hui Venise est la plus centrale d’entre elles, c’est un chapelet d’îlots bâtis par la main de l’homme , bordé de saline et quadrillés de canaux. Il y a des maisons de bois, des églises, des fermes, des entrepôts et des potagers, un marché ou se vendent le sel, le gingembre vert, le poivre et la cannelle, il y aussi des boutiques ou l’on achète des draps et de soie, des parfums d’Arabie, des cuirs de Barbarie, des laines, des toiles de lin et de chanvre. En lieu et place du palais des Doges, un château fort byzantin, les rues sont de terre battue, la place Saint-Marc est une prairie ou chevauchent les nobles vénitiens, pas de quais mais des pontons de bois. Partout dans cet univers lagunaire, des centaines de barques et de fins navires de guerre. De vieilles familles aristocrates,un Doge qui porte le titre byzantin d’Ypatos, un conseils des sages et des milliers de marins. A Venise, même le temps est différent, le calendrier commence le 1er mars et les jours sont comptés à partir du coucher du soleil.
Mon avis
Il faut dire que ce matin-là, Quand Jacopo Vittiru rangea son poignard dans sa ceinture, il souriait car il avait enfin retrouvé la cachette de celui qu’il haïssait, car il ne désirait que la mise à mort d’Andrea l’Egyptien, aidé en cela par deux hommes de main, Luigi Megna et Paolo Fonte. L’auraient-ils tué ? C’est à ce moment qu’à la demande du Doge Vitale Michiel (38ème Doge de Venise) qu’intervient Hugues de Tarse époux d’Eléonor de Fierville, car le Doge est éprouvé par la découverte d’un squelette lors d’un déblayage des ruines de l’église incendiée. Ce squelette serait-il celui du mari disparu de Dame Ambrosia, mère d’Andrea et mère adoptive de Laura et Philippo ? Cependant il y aura d’autres corps que l’on tirera du canal, alors qu’est-ce qui relie ces meurtres ? Hugues aura bien du mal à dénouer les fils du mystère, mais qui sait ? Peut-être grâce à la sagacité d’Eleonor…. Voici encore un très bon roman policier sur fond historique ou l’on devine que Viviane Moor s’est bien documentée sur Venise au Moyen-Âge, ce qui m’a fait créer des images tout au long de ma lecture. Vraiment j’ai beaucoup apprécié ce roman allégé par une histoire d’amour. 4,5/5
Les gardiens de la lagune
Editions 10/18 du 3 janvier 2019
ISBN 978 2 264 07219 1
335 pages
Quatrième de couverture
Une ancienne légende vénitienne raconte que sous l’archipel, sommeille une bête – dragon ou monstre d’apocalypse – que seuls les gardiens de la lagune tiennent en respect.
Nous sommes en 1162, des ossements enfouis sous les décombres d’une église font ressurgir un passé que beaucoup auraient préféré garder secret… Quelques jours plus tard, un cadavre est retrouvé dans le canal du Rivoalto. Un meurtre qui entache le nom du doge Vitale Michiel II. Malédiction, crime politique ou vengeance? Hugues de Tarse aura besoin de toute sa sagacité et de celle d’Eleonor de Fierville pour comprendre à quel point les Vénitiennes jouent un rôle fatal dans cette sombre histoire d’amour, de jalousies et de haine.
Ma chronique inspirée par les deux premières pages du livre
Et si l’on oubliait la Venise que nous connaissons
Racontons la Venise du Moyen-Âge, la commune vénitienne s’étend de Grado à Cavazere englobant les îles de la lagune...L’archipel que nous appelons aujourd’hui Venise est la plus centrale d’entre elles, c’est un chapelet d’îlots bâtis par la main de l’homme , bordé de saline et quadrillés de canaux. Il y a des maisons de bois, des églises, des fermes, des entrepôts et des potagers, un marché ou se vendent le sel, le gingembre vert, le poivre et la cannelle, il y aussi des boutiques ou l’on achète des draps et de soie, des parfums d’Arabie, des cuirs de Barbarie, des laines, des toiles de lin et de chanvre. En lieu et place du palais des Doges, un château fort byzantin, les rues sont de terre battue, la place Saint-Marc est une prairie ou chevauchent les nobles vénitiens, pas de quais mais des pontons de bois. Partout dans cet univers lagunaire, des centaines de barques et de fins navires de guerre. De vieilles familles aristocrates,un Doge qui porte le titre byzantin d’Ypatos, un conseils des sages et des milliers de marins. A Venise, même le temps est différent, le calendrier commence le 1er mars et les jours sont comptés à partir du coucher du soleil.
Mon avis
Il faut dire que ce matin-là, Quand Jacopo Vittiru rangea son poignard dans sa ceinture, il souriait car il avait enfin retrouvé la cachette de celui qu’il haïssait, car il ne désirait que la mise à mort d’Andrea l’Egyptien, aidé en cela par deux hommes de main, Luigi Megna et Paolo Fonte. L’auraient-ils tué ? C’est à ce moment qu’à la demande du Doge Vitale Michiel (38ème Doge de Venise) qu’intervient Hugues de Tarse époux d’Eléonor de Fierville, car le Doge est éprouvé par la découverte d’un squelette lors d’un déblayage des ruines de l’église incendiée. Ce squelette serait-il celui du mari disparu de Dame Ambrosia, mère d’Andrea et mère adoptive de Laura et Philippo ? Cependant il y aura d’autres corps que l’on tirera du canal, alors qu’est-ce qui relie ces meurtres ? Hugues aura bien du mal à dénouer les fils du mystère, mais qui sait ? Peut-être grâce à la sagacité d’Eleonor…. Voici encore un très bon roman policier sur fond historique ou l’on devine que Viviane Moor s’est bien documentée sur Venise au Moyen-Âge, ce qui m’a fait créer des images tout au long de ma lecture. Vraiment j’ai beaucoup apprécié ce roman allégé par une histoire d’amour. 4,5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Moore, Viviane] Les gardiens de la lagune
Merci Lalyre pour ta critique, il me tente bien
louloute- Grand sage du forum
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Localisation : Var, Sanary-sur-mer
Emploi/loisirs : mère au foyer
Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
Date d'inscription : 11/12/2009
Re: [Moore, Viviane] Les gardiens de la lagune
Mon avis :
Revoilà Hugues de Tarse, accompagné d'Eleonor sa clairvoyante épouse, qui accoste à Venise en provenance de Sicile.
Nous sommes au XXIIème siècle dans une Venise que l'auteure nous décrit avec brio, du moins pour moi qui ai peu de connaissance de al sérénissime de cette époque.
Aussitôt arrivé, Hugues se voit confié par le doge, Vittale II, l'enquête sur la mort de son neveu, Jacopo Vitturi, retrouvé mort, flottant entre deux eaux dans la lagune.
Jacopo est une ordure profitant de sa position sociale pour faire le mal. Il humilie ses domestiques, les traite comme des moins que rien, insulte tout ce qui bouge et se conduit de façon ignoble avec les femmes. de la même façon il hait le Doge, son oncle, parce qu'il est Doge, sa mère parce qu'elle est sa mère et qu'elle le bride ou qu'elle ssaie et pour faire court tous ceux qui se dressent sur son passage et celles qui lui résistent.
J'aime lire Viviane Moore. Elle réussit à m'emmener avec elle dans ces temps médiévaux où je me sens bien. Grâce à un gros travail de recherches, l'auteure nous fait, au cours de l'enquête, visiter Venise et ses nombreuses iles qui forment la sérénissime. Outre cette visite, il y a, le faste de l'époque, certes réservé aux riches mais enrichissant sur les us et coutumes de l'époque. Moore nous décrit un repas donné par le Doge avec sept ou huit plats différents, dont elle explique la composition, à s'en lécher les babines ou à avoir une indigestion c'est selon.
L'enquête d'Hugues est habile, intéressante, bien menée, riche en descriptions et, pour finir, avec un résultat inattendu puisque elle aboutit à la résolution de la mort de Jacopo mais aussi à une ancienne affaire irrésolue.
Personnages bien campés, écriture élégante, ample et ronde, avec une douce prosodie qui amène le lecteur à apprécier cette histoire qui se lit vite et avec bonheur. Je remercie Mme Moore en attendant d'autres aventures de Hugues de Tarse.
Revoilà Hugues de Tarse, accompagné d'Eleonor sa clairvoyante épouse, qui accoste à Venise en provenance de Sicile.
Nous sommes au XXIIème siècle dans une Venise que l'auteure nous décrit avec brio, du moins pour moi qui ai peu de connaissance de al sérénissime de cette époque.
Aussitôt arrivé, Hugues se voit confié par le doge, Vittale II, l'enquête sur la mort de son neveu, Jacopo Vitturi, retrouvé mort, flottant entre deux eaux dans la lagune.
Jacopo est une ordure profitant de sa position sociale pour faire le mal. Il humilie ses domestiques, les traite comme des moins que rien, insulte tout ce qui bouge et se conduit de façon ignoble avec les femmes. de la même façon il hait le Doge, son oncle, parce qu'il est Doge, sa mère parce qu'elle est sa mère et qu'elle le bride ou qu'elle ssaie et pour faire court tous ceux qui se dressent sur son passage et celles qui lui résistent.
J'aime lire Viviane Moore. Elle réussit à m'emmener avec elle dans ces temps médiévaux où je me sens bien. Grâce à un gros travail de recherches, l'auteure nous fait, au cours de l'enquête, visiter Venise et ses nombreuses iles qui forment la sérénissime. Outre cette visite, il y a, le faste de l'époque, certes réservé aux riches mais enrichissant sur les us et coutumes de l'époque. Moore nous décrit un repas donné par le Doge avec sept ou huit plats différents, dont elle explique la composition, à s'en lécher les babines ou à avoir une indigestion c'est selon.
L'enquête d'Hugues est habile, intéressante, bien menée, riche en descriptions et, pour finir, avec un résultat inattendu puisque elle aboutit à la résolution de la mort de Jacopo mais aussi à une ancienne affaire irrésolue.
Personnages bien campés, écriture élégante, ample et ronde, avec une douce prosodie qui amène le lecteur à apprécier cette histoire qui se lit vite et avec bonheur. Je remercie Mme Moore en attendant d'autres aventures de Hugues de Tarse.
Invité- Invité
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