[Riley, Lucinda] La lettre d'amour interdite
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[Riley, Lucinda] La lettre d'amour interdite
Titre : La lettre d'amour interdite
Auteur : Lucinda Riley
Editeur : Charleston
Nombre de pages : 550
Présentation de l’éditeur :
Un amour interdit, un dangereux secret et une histoire qui se répète…
1995, Londres.
L’année ne pourrait pas plus mal commencer pour Joanna Haslam, jeune et brillante journaliste londonienne. Non seulement elle vient d’être abandonnée par l’homme au côté duquel elle pensait passer le reste de sa vie, mais elle est tirée du lit par son patron pour aller couvrir les funérailles de sir James Harrison, monstre sacré du cinéma britannique, qui vient de s’éteindre à l’âge vénérable de 95 ans. Un reportage mondain qui a peu de chance de lancer sa carrière…
Et pourtant, sous le luxe et le glamour qui entourent la dynastie Harrison, Joanna ne tarde pas à remonter la piste d’un secret. Déterminée à lever le voile sur plus de soixante-dix ans de mensonges et de mystère, la jeune femme comprend qu’elle est devenue la cible de personnes haut placées, prêtes à tout pour empêcher la vérité d’éclater. Marcus Harrison, le charismatique – et très troublant – petit-fils du grand acteur, sera-t-il un allié ou un ennemi dans cette quête de vérité ?
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier le forum Partage-Lecture et les éditions Charleston pour ce partenariat.
Romance ? Polar ? Roman historique ? Roman d’espionnage ? Un peu tout cela à la fois. Il est en tout cas un livre étonnant jusqu’à la dernière page, ce qui prouve que l’autrice sait vraiment construire son intrigue dans la durée.
Le début est assez classique pourtant. Une jeune journaliste vient de se faire plaquer par son compagnon, et doit couvrir un sujet d’actualité mondaine, qui ne peut pas vraiment lui permettre de se démarquer des autres journalistes qui seront présents à l’enterrement de ce monstre sacré qu’est sir James Harrisson. Elle fait une rencontre. Non, pas un beau jeune homme riche et musclé. Une vieille dame, Rose, qui mourra peu après et lui fera transmettre une lettre de manière posthume. Joanna n’est pas journaliste pour rien et enquête, surtout quand elle se rend compte que Rose est bien plus mystérieuse, jusque dans sa mort, qu’elle ne le pensait.
Enquêter, oui, mais comment ? En commençant par ce qui a été l’élément déclencheur, à savoir l’enterrement de sir James. Joanna se retrouve face à une dynastie cinématographique : le fils est un réalisateur reconnu, la petite fille une comédienne en pleine ascension bien qu’elle soit mère célibataire, et le petit-fils, eh bien, est un producteur fauché qui doit encore faire ses preuves, doublé d’un séducteur impénitent. Et c’est ce dernier qui va l’aider, involontairement d’abord, de son plein gré ensuite.
L’intrigue serait bien différente si elle n’était pas située dans les années 90 : les réseaux sociaux, les tests ADN – l’autrice le justifie bien dans sa préface – et une société prompte à voir des complots partout la modifieraient considérablement. Elle résonne d’ailleurs curieusement, au vue de l’actualité mondaine – au vue, également, de tout ce qui a pu se passer dans ce domaine en Europe. Les titres des parties empruntent d’ailleurs au stratégie du jeu d’échecs (auquel je ne connais rien – volontairement) parce que, très vite, ce n’est plus à une simple investigation journalistique pour lever les secrets d’un monstre sacré que nous assistons mais à une lutte où les armes ne sont pas vraiment égales et où les enjeux ne sont pas du tout les mêmes selon le point de vue des différents protagonistes.
J’ai parlé de roman d’espionnage au début de mon avis, et si les membres du MI5 ne se désigneraient pas comme des espions, ils doivent pourtant se plier aux ordres – l’Angleterre avant tout, tout le reste après, c’est aussi simple que cela même si l’on est en droit, nous lecteurs, de voir les choses bien autrement qu’eux. Cela nous amène tout de même à nous demander jusqu’où l’on peut aller pour garder un secret – sachant qu’un secret entraîne, sur la durée, la création d’autres secrets, on ne s’en sort pas !
Et si, finalement, la lettre d’amour interdite était avant tout une histoire de famille ? Celle que l’on a, celle que l’on veut créer, celle que l’on veut protéger, celle dont on veut se montrer digne. Ce qui est sûr, c’est que ce roman est absolument passionnant.
Auteur : Lucinda Riley
Editeur : Charleston
Nombre de pages : 550
Présentation de l’éditeur :
Un amour interdit, un dangereux secret et une histoire qui se répète…
1995, Londres.
L’année ne pourrait pas plus mal commencer pour Joanna Haslam, jeune et brillante journaliste londonienne. Non seulement elle vient d’être abandonnée par l’homme au côté duquel elle pensait passer le reste de sa vie, mais elle est tirée du lit par son patron pour aller couvrir les funérailles de sir James Harrison, monstre sacré du cinéma britannique, qui vient de s’éteindre à l’âge vénérable de 95 ans. Un reportage mondain qui a peu de chance de lancer sa carrière…
Et pourtant, sous le luxe et le glamour qui entourent la dynastie Harrison, Joanna ne tarde pas à remonter la piste d’un secret. Déterminée à lever le voile sur plus de soixante-dix ans de mensonges et de mystère, la jeune femme comprend qu’elle est devenue la cible de personnes haut placées, prêtes à tout pour empêcher la vérité d’éclater. Marcus Harrison, le charismatique – et très troublant – petit-fils du grand acteur, sera-t-il un allié ou un ennemi dans cette quête de vérité ?
Mon avis :
Tout d’abord, je tiens à remercier le forum Partage-Lecture et les éditions Charleston pour ce partenariat.
Romance ? Polar ? Roman historique ? Roman d’espionnage ? Un peu tout cela à la fois. Il est en tout cas un livre étonnant jusqu’à la dernière page, ce qui prouve que l’autrice sait vraiment construire son intrigue dans la durée.
Le début est assez classique pourtant. Une jeune journaliste vient de se faire plaquer par son compagnon, et doit couvrir un sujet d’actualité mondaine, qui ne peut pas vraiment lui permettre de se démarquer des autres journalistes qui seront présents à l’enterrement de ce monstre sacré qu’est sir James Harrisson. Elle fait une rencontre. Non, pas un beau jeune homme riche et musclé. Une vieille dame, Rose, qui mourra peu après et lui fera transmettre une lettre de manière posthume. Joanna n’est pas journaliste pour rien et enquête, surtout quand elle se rend compte que Rose est bien plus mystérieuse, jusque dans sa mort, qu’elle ne le pensait.
Enquêter, oui, mais comment ? En commençant par ce qui a été l’élément déclencheur, à savoir l’enterrement de sir James. Joanna se retrouve face à une dynastie cinématographique : le fils est un réalisateur reconnu, la petite fille une comédienne en pleine ascension bien qu’elle soit mère célibataire, et le petit-fils, eh bien, est un producteur fauché qui doit encore faire ses preuves, doublé d’un séducteur impénitent. Et c’est ce dernier qui va l’aider, involontairement d’abord, de son plein gré ensuite.
L’intrigue serait bien différente si elle n’était pas située dans les années 90 : les réseaux sociaux, les tests ADN – l’autrice le justifie bien dans sa préface – et une société prompte à voir des complots partout la modifieraient considérablement. Elle résonne d’ailleurs curieusement, au vue de l’actualité mondaine – au vue, également, de tout ce qui a pu se passer dans ce domaine en Europe. Les titres des parties empruntent d’ailleurs au stratégie du jeu d’échecs (auquel je ne connais rien – volontairement) parce que, très vite, ce n’est plus à une simple investigation journalistique pour lever les secrets d’un monstre sacré que nous assistons mais à une lutte où les armes ne sont pas vraiment égales et où les enjeux ne sont pas du tout les mêmes selon le point de vue des différents protagonistes.
J’ai parlé de roman d’espionnage au début de mon avis, et si les membres du MI5 ne se désigneraient pas comme des espions, ils doivent pourtant se plier aux ordres – l’Angleterre avant tout, tout le reste après, c’est aussi simple que cela même si l’on est en droit, nous lecteurs, de voir les choses bien autrement qu’eux. Cela nous amène tout de même à nous demander jusqu’où l’on peut aller pour garder un secret – sachant qu’un secret entraîne, sur la durée, la création d’autres secrets, on ne s’en sort pas !
Et si, finalement, la lettre d’amour interdite était avant tout une histoire de famille ? Celle que l’on a, celle que l’on veut créer, celle que l’on veut protéger, celle dont on veut se montrer digne. Ce qui est sûr, c’est que ce roman est absolument passionnant.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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