[Bartelt, Franz] Le jardin du bossu
Page 1 sur 1
Qu'avez-vous pensé de ce livre
[Bartelt, Franz] Le jardin du bossu
LE JARDIN DU BOSSU
Feedbooks - 2004 - 235 pages - Livre électronique
Le mot de l'éditeur :
«Il était là, le con ! Rond comme un bidon. Entouré d'une flopée d'ivrognes encore plus saouls que lui. Je ne l'avais jamais vu en ville. J'ai demandé au Gus qui c'était. Il n'en savait rien. J'ai recommandé une bière. Le type se vantait. Il ne parlait que de son pognon. Il en avait, puisqu'il payait les tournées en sortant de sa poche des poignées de billets. Il refusait la monnaie. Il s'y croyait. Le con. Ah, le con ! Le Gus m'a dit qu'il était déjà saoul en arrivant. Il avait touché la paie ou quoi ? Il buvait du blanc limé. De temps en temps, il se levait et chantait une connerie. Il y a connerie et connerie. Les siennes, c'était des conneries de l'ancien temps. On n'y comprenait rien. Des histoires de drap du dessous, que c'est celui qui prend tout. Qu'est-ce que ça voulait dire ? Il retombait sur sa chaise, comme un sac. Il se remettait à parler de son pognon. Il en avait des tas. Stocké dans le tiroir de la salle à manger. Tout en liquide.
T'as pas peur de te faire attaquer ? a demandé un des gars.»
Mon avis :
Là il faut arrêter, on peut pas lire tout les jours des livres pareils, c'est des coups à attraper un torticolis maxillaire à force de se bidonner.
C'est l'histoire d'un "con" comme le nomme le piégé, un con qui est rond et qui parle, trop et qui chante, trop, qu'on suit pour lui faire un mauvais sort mais à con, con et demi et l'affaire ne tourne pas dans le sens ou le voudrait le voyou. Il n'aura de cesse que de trouver un moyen ou une porte pour se sortir de cette histoire. Franz Bartelt je le lis pour la première fois, peut-être pas la dernière, tant j'ai bien aimé. C'est un peu comme si le commissaire San Antonio était de retour sous la plume de cet auteur, pas tellement dans l'histoire mais fortement dans la façon d'écrire. Déferlante de mots, logorrhée d'adjectifs, multitude de comparaison, truculence des personnages, même veine comique ou au caractère forcé, exagéré, haut en couleurs. Dialogue des rues, du vrai, du qu'on cherche pas, du pas compliqué, du qu'on comprend. Bref un régal, pour moi s'entend. J'ai dû me forcer pour ne pas passer la nuit blanche liseuse allumée. Un livre qui fait du bien, qui détend et dont on se souvient.
Ce huis clos est savoureux au possible.
Je me suis posé la question sur le titre du bouquin. Bien sûr, à la fin du livre, remarquable dont on ne s'attend pas ou presque, tout s'explique. Mais lorsqu'apparaît le bossu il n'y avait pas de lien et, bizarrement, j'ai pensé, à tort, qu'il s'agissait d'une expression argotique. Comme quoi on peut se tromper.
B
Invité- Invité
Sujets similaires
» [Bartelt, Franz] Un flic bien trop discret
» [Bartelt, Franz] Petit éloge de la vie de tous les jours
» KAFKA, Franz
» [Kafka, Franz] Le Procès
» [Kafka, Franz] La métamorphose
» [Bartelt, Franz] Petit éloge de la vie de tous les jours
» KAFKA, Franz
» [Kafka, Franz] Le Procès
» [Kafka, Franz] La métamorphose
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum