[Agnant, Marie-Célie] Le silence comme le sang

Chroniques d'un monde livré au silence, rappel de ces enfances écourtées par la peur et la répression, Le Silence comme le sang traque la mémoire et fait résonner l'écho des pas égarés dans ces rendez-vous manqués avec un pays.

"Les gens racontent que je suis fou, parce que nous vivons dans un lieu interdit de parole et que moi je parle. Ils disent que je suis fou parce que mes mots ont l'éclat assassin des tessons fichés dans la plante des pieds."


Née à Port-au-Prince, Marie-Célie Agnant vit maintenant à Montréal. Traductrice et interprète culturelle, elle travaille auprès des communautés haïtiennes et latino-américaine. Elle a fait paraître un recueil de poésie, Balafres (CIDIHCA, 1994) et un roman, La Dot de Sara (Remue-ménage, 1995).

Bien que n'étant pas un amateur du style que représente la nouvelle, je dois avouer que j'ai apprécié ces cinq courtes nouvelles qui, ensemble, ne font que 101 pages. L'écriture est belle et touchante.
Ma préférée fut « La maison face à la mer » où la beauté ne peut cacher les horreurs de l'homme. Il y a plus de nostalgie poétique dans cette nouvelle dont le sens de l'écriture est habilement construit.
J'ai aimé.
Ma cote: 6/10.