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[Nocenti, Marie] Dies Irae, Les larmes de sang

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Message par Invité Jeu 1 Nov 2018 - 15:34

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DIES IRAE
Les larmes de sang

ISEdition- 2018 – 387 pages

Résumé éditeur :

Le 29 décembre 1890, le massacre des Sioux à Wounded Knee marque la fin des guerres indiennes. De passage dans la région, John Parker va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie. Malgré les préjugés, il épouse une Indienne et deux enfants naîtront de cette union heureuse. Mais en cette fin du dix-neuvième siècle, ceux qui osent se mélanger sont encore l'objet de la haine et de l'incompréhension. Leur bonheur bascule brutalement dans l'horreur quand sa femme est retrouvée morte. Ses assassins ne seront jamais retrouvés. Devenus adultes, la vie des enfants de John sombre à nouveau dans la violence quand le destin met sur leur chemin les meurtriers de leur mère. Déchirés entre deux cultures, rejetés par leurs peuples respectifs, ces jeunes métis, ni blancs ni indiens, vont devoir se battre contre les préjugés pour faire triompher la justice et trouver leur place dans la société.

Mon avis :

Dans un paysage blanc de neige et de mort, rouge de sang, du sang des Sioux Minneconjous du clan de Big Foot, mort ainsi que ses parents, frères, sœurs et enfants massacrés par les blancs, John Parker fermier, blanc, sauve une indienne et un indien rescapés du massacre.
La femme Plume Légère est juste choquée, l’homme, Loup Hardi est blessé. Ils sont frère et sœur. Il les soigne, tombe amoureux de l’indienne et se lie par le sang avec l’indien dont il devient le frère.
De leur union, Plume Légère et John Parker auront deux enfants, fille et garçon.
Leur bonheur durera 10 ans jusqu’à ce que l’innommable arrive dans cette heureuse famille. Profitant de l’absence du maître de maison, deux cowboys violeront puis battront à mort Plume Légère qui aura la présence d’esprit de cacher sa fille afin qu’elle ne subisse pas le même sort.
La petite « Winona » Louise si elle ne voit pas entend les hurlements de sa mère. Profondément choquée elle en restera muette.
Les bourreaux ne seront pas retrouvés nonobstant les recherches effectuées tant par le shérif et Parker que par les sioux.
Ce malheur affecte la famille d’autant que les coupables ne sont pas punis.
Winona, qui ne supporte pas son prénom, Louise, passe son adolescence dans un institut spécialisé, les efforts de son père pour la faire sortir de son mutisme sont restés vains. Elle revient chez elle, au ranch paternel à l’âge de 20 ans. Si elle entend parfaitement, elle s’exprime par écrit.
La vie reprend son cours jusqu’au jour où Winona entend des ouvriers, sans les voir, dont les voix la replongent dans un passé non oublié. Elle s’effondre sans connaissance…

J’ai lu ce roman avec immensément de plaisir et c’est pour moi un coup de coeur. On dit, souvent, que lorsqu’un livre nous plaît nous le dévorons, ce ne fut pas le cas, au contraire j’arrêtais ma lecture pour profiter des passages que je venais de lire et, ainsi, intégrer les nouveaux éléments.
Car la conception du roman intègre à l’histoire, chapitre après chapitre, de nouveaux éléments, tel un thriller, ce qui lui donne encore plus de saveur. Tout est bien construit, la vie dans le ranch avec ses travaux spécifiques en fonction des saisons, les tâches de chacun et surtout l’immensité des paysages et l’auteure, Marie Nocenti, nous entraîne à sa suite avec bonheur. Nos personnages, avec deux meneurs, John et Loup Gris, fiers, forts, honnêtes et libres chacun à sa façon Loup Gris dans sa réserve et John dans ses prairies délimitées par des barrières, se respectant (on le verra dans le choix de la méthode de guérison de Winona) dans le respect des coutumes de leur origines, présents pour la même famille scindée par leur naissance mais commune pour les enfants, aux caractères si différents, Winona libre comme sa mère, cheveux aux vent, à cheval à cru où sur une selle, si proche du côté indien de sa mère alors qu’Howard, le petit frère, est proche de son côté paternel jusqu’à ce que la solution ne lui soit dictée par son oncle et sa famille sioux, oui, ces personnages sont d’une description et d’une peinture abouties n’ayant rien à envier à un peintre. La gouvernante, véritable grand-mère de substitution, le shérif, le docteur, les contremaîtres, le reste de la famille indienne, sont autant de second rôles intéressants, également peints avec justesse et j’allais oublier cette femme indienne Plume Légère qui dort avec John, son mari, dans une tente installée dans sa chambre pour garder son instinct d’origine, sa classe, sa beauté interne, son amour des chevaux et l’amour des siens, elle est à la hauteur des grandes héroïnes de roman, Scarlett O’Hara notamment.

Et puis il y a les grandes plaines, le foin que l’on respire à pleine page, les chevaux sauvages ou domptés que l’on suit au fracas de leurs sabots, le rugissement du couguar, ce bal où chacun retrouvera un peu de ce cinéma grand écran de son enfance, habité par les violons des musiciens dixie, les habits, indiens colorés ou dames du monde à froufrous et la poussière qui vous colle au Stetson, au bandana ou à vos bottes crottées d’avoir marché à côté de son cheval pour le laisser reposer ou couru après les veaux et surtout l’immensité de ce ciel bleu strié de rouge du crépuscule là où est le grand arbre de l’esprit et du repos, le tout écrit en technicolor. En effet l’écriture est juste, la prose admirable, la prosodie épatante, la plume est légère, la lecture coule comme un rivière tranquille, sans à-coup, la phrase est construite, les mots disent les mots, l’esprit suit le verbe, l’image est là, bref de la belle ouvrage.

Je crois l’auteur lorsqu’elle dit que ce roman est inspiré de faits réels car il y a eu, à cette époque, dans tous les états unis des exactions de ce style, soit impunies soit délibérément oubliées. Les hommes qui commettent le crime dans cette histoire se le permettent pensant que le fait d’être une squaw équivaut à être une sauvage, un animal. Mais qui est vraiment le sauvage ? Qui est vraiment l’animal ?
J’abonde dans le sens de la narratrice qui a parfaitement su gérer cette saga jusque dans son dénouement.

Il faut lire ce livre car c’est un super moment de lecture, bien plus encore que ces quelques phrases ne le décrivent. Il nous offre la véritable possibilité de redescendre sur terre et penser que la situation de certains peuples, nobles et libres, n’est pas celle qu’ils sont en droit d’espérer.

5/5
B







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