[Pourchet, Maria] Toutes les femmes sauf une !
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[Pourchet, Maria] Toutes les femmes sauf une !
Pourchet Maria - Toutes les femmes sauf une !
Fayard/Pauvert (2018) – 144 pages
Lu en version numérique
Prix Révélation SGDL 2018
Quatrième de couverture : Dans une maternité, une femme épuisée, sous perfusion. Elle vient d’accoucher d’une fille, Adèle, et contemple le berceau, entre amour, colère et désespoir. Quelque chose la terrifie au point de la tenir éveillée, de s’interdire tout repos : la loi de la reproduction. De génération en génération, les femmes de sa lignée transportent la blessure de leur condition dans une chaîne désolidarisée, sans merci, où chacune paye l’ardoise de la précédente. Elle le sait, elle en résulte, faite de l’histoire et de la douleur de ses aînées. Elle voudrait que ça s’arrête. Qu’Adèle soit neuve, libre.
Alors comme on vide les armoires, comme on nettoie, elle raconte. Adressant à Adèle le récit de son enfance, elle explore la fabrique silencieuse de la haine de soi qui s’hérite aussi bien que les meubles et la vaisselle. Défiance du corps, diabolisation de la séduction, ravages discrets de la jalousie mère-fille… Elle offre à Adèle un portrait tourmenté de la condition féminine, où le tort fait aux femmes par les femmes apparaît dans sa violence ordinaire.
Et c’est véritablement un cadeau. Car en mettant à nu, rouage après rouage, la mécanique de la transmission, elle pourrait parvenir à la détruire.
Mon avis : Marie vient d’accoucher difficilement d’une petite Adèle. Elle exprime alors son sentiment, ce dont elle a été victime : la haine, la malvillance transmis de génération en génération par toute une lignée de femmes. Elle raconte toutes ces choses à son bébé pour briser le cercle infernal et pour lui offrir autre chose.
Entre fiction et réalité Maria Pourchet nous offre un roman fort et bouleversant : une maternité difficile, et le combat d’une femme pour que la transmission intergénérationnelle de mépris cesse enfin, et pour offrir amour et bienveillance à son bébé.
Un gros coup de cœur
Extraits : « Les fées ne se penchent pas au-dessus des berceaux, ce sont les fantômes des ancêtres qui les penchent puis les enflamment. »
lili78- Grand sage du forum
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