[Renmann, John] Gwada cops - Tome 1 : Gecko
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[Renmann, John] Gwada cops - Tome 1 : Gecko
Titre : Gecko (Gwada cops, tome 1)
Auteur : John Renmann
Edition : Ethen
Nombre de pages : 296 pages
Présentation de l’éditeur :
Guadeloupe.
Ville de Pointe-à-Pitre.
Le jour se lève sur la place de la victoire, révélant un corps atrocement mutilé .
L’esquisse d’un mystérieux lézard tracé avec le propre sang de la victime s’exhibe sur les pavés du site.
Très vite, l’île est le théâtre de meurtres perpétrés par ce qui se révèle être une créature ayant l’aspect d’un chien monstrueux.
À chacune des tueries, l’horrible signature écarlate est omniprésente : un gecko dont on dit qu’il est de mauvaise augure.
Les inspecteurs Nicolas Rousseau et Marie Kancel se lancent dans une enquête où sorcellerie et croyances populaires vont se mêler.
Mon avis :
Vous avez demandé la guerre des polices aux Antilles, ne quittez pas !
Oui, je sais, je commence par un raccourci, ce n’est pas la guerre des polices, mais la guerre entre deux policiers qui ne se supportent pas, Bertille Manoël, commissaire qui rêve de se débarrasser de Nicolas Rousseau, antillais qui a grandi en métropole, et de se fait, pas très bien reçu à son retour. D’ailleurs, il a plus que du mal avec la culture créole traditionnelle, et certaines croyances. Au milieu, nous avons Marie Kancel, sa binôme, son adjointe, enfin, celle qui tient encore le choc à ses côtés, lui qui a usé tant d’enquêteurs.
Des meurtres ? Oui, il y en a. plusieurs. Inexpliqués. Les policiers devront les rendre explicables. L’intrigue nous plonge en tout cas dans les différentes communautés de Guadeloupe, que l’on connaît mal, ou pas du tout, de métropole, dans l’histoire de ses îles, leur géographie – qui connaît le nom « Kamukera », si ce n’est dans une chanson de Laurent Voulzy ?
Ce qui m’a marqué dans ce roman ? Je commencerai presque par la fin, le long huis clos dans la chambre d’une des victimes, qui permet de dénouer l’affaire – avec quelques dommages. Je parlerai aussi de l’ambition, et de son antithèse dans le roman, l’affection : et le/la coupable n’a d’affection pour personne, surtout pas pour ceux qui l’aiment (au sens le plus large du verbe aimer). Je vous parlerai aussi de surnaturel, et certaines manifestations, certains emplois font froid dans le dos – oui, un polar qui se déroule aux Antilles peut vous glacer comme au fin fond de la Sibérie. Je donnerai une mention spéciale au personnage de Ty-Racoon, auxiliaire de Nicolas Rousseau et à Jacques Grillon, le légiste qui a beau être chevronné, ce qu’il voit, découvre, est tout sauf habituel.
J’ai tellement aimé ce premier tome que j’ai enchaîné avec le 2.
Auteur : John Renmann
Edition : Ethen
Nombre de pages : 296 pages
Présentation de l’éditeur :
Guadeloupe.
Ville de Pointe-à-Pitre.
Le jour se lève sur la place de la victoire, révélant un corps atrocement mutilé .
L’esquisse d’un mystérieux lézard tracé avec le propre sang de la victime s’exhibe sur les pavés du site.
Très vite, l’île est le théâtre de meurtres perpétrés par ce qui se révèle être une créature ayant l’aspect d’un chien monstrueux.
À chacune des tueries, l’horrible signature écarlate est omniprésente : un gecko dont on dit qu’il est de mauvaise augure.
Les inspecteurs Nicolas Rousseau et Marie Kancel se lancent dans une enquête où sorcellerie et croyances populaires vont se mêler.
Mon avis :
Vous avez demandé la guerre des polices aux Antilles, ne quittez pas !
Oui, je sais, je commence par un raccourci, ce n’est pas la guerre des polices, mais la guerre entre deux policiers qui ne se supportent pas, Bertille Manoël, commissaire qui rêve de se débarrasser de Nicolas Rousseau, antillais qui a grandi en métropole, et de se fait, pas très bien reçu à son retour. D’ailleurs, il a plus que du mal avec la culture créole traditionnelle, et certaines croyances. Au milieu, nous avons Marie Kancel, sa binôme, son adjointe, enfin, celle qui tient encore le choc à ses côtés, lui qui a usé tant d’enquêteurs.
Des meurtres ? Oui, il y en a. plusieurs. Inexpliqués. Les policiers devront les rendre explicables. L’intrigue nous plonge en tout cas dans les différentes communautés de Guadeloupe, que l’on connaît mal, ou pas du tout, de métropole, dans l’histoire de ses îles, leur géographie – qui connaît le nom « Kamukera », si ce n’est dans une chanson de Laurent Voulzy ?
Ce qui m’a marqué dans ce roman ? Je commencerai presque par la fin, le long huis clos dans la chambre d’une des victimes, qui permet de dénouer l’affaire – avec quelques dommages. Je parlerai aussi de l’ambition, et de son antithèse dans le roman, l’affection : et le/la coupable n’a d’affection pour personne, surtout pas pour ceux qui l’aiment (au sens le plus large du verbe aimer). Je vous parlerai aussi de surnaturel, et certaines manifestations, certains emplois font froid dans le dos – oui, un polar qui se déroule aux Antilles peut vous glacer comme au fin fond de la Sibérie. Je donnerai une mention spéciale au personnage de Ty-Racoon, auxiliaire de Nicolas Rousseau et à Jacques Grillon, le légiste qui a beau être chevronné, ce qu’il voit, découvre, est tout sauf habituel.
J’ai tellement aimé ce premier tome que j’ai enchaîné avec le 2.
Sharon- Modérateur
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Re: [Renmann, John] Gwada cops - Tome 1 : Gecko
Mon avis: Lecture commune novembre/décembre 2020
Autant le dire de suite, je n’ai pas accroché à cette histoire plus surnaturelle que policière!
Pourtant l’intrigue est bien ficelée, les meurtres se succèdent , sanglants à souhait, les expressions Guadeloupéennes mettent du piment dans le récit, mais je suis restée au dehors… C’est frustrant.
La scène que j’ai préférée se passe dans une chambre d’hôpital où les métamorphoses vont bon train et où j’ai fini par comprendre la raison de tous ces meurtres.
Trop de fantastique et pas assez de rationnel je crois que c’est la raison de ma déconvenue.
Le gecko, genre de gros lézard ressemble à une salamandre. En fait on l’appelle un Margouyat
Autant le dire de suite, je n’ai pas accroché à cette histoire plus surnaturelle que policière!
Pourtant l’intrigue est bien ficelée, les meurtres se succèdent , sanglants à souhait, les expressions Guadeloupéennes mettent du piment dans le récit, mais je suis restée au dehors… C’est frustrant.
La scène que j’ai préférée se passe dans une chambre d’hôpital où les métamorphoses vont bon train et où j’ai fini par comprendre la raison de tous ces meurtres.
Trop de fantastique et pas assez de rationnel je crois que c’est la raison de ma déconvenue.
Le gecko, genre de gros lézard ressemble à une salamandre. En fait on l’appelle un Margouyat
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Re: [Renmann, John] Gwada cops - Tome 1 : Gecko
Si je n’étais pas tombée sous le charme de la plume de John Renmann avec sa saga « Les colonnes du temps », je serais passée à côté de ce roman. Pourquoi ? Car non seulement je sors de ma zone de confort, mais je rentre dans celle que je sais peu apprécier. Dès qu’une histoire touche au vaudou, mon intérêt fane. Ne me demandez pas pourquoi, je n’en ai aucune idée. C’est la même chose avec le bayou. Et franchement, j'avais peur d'avoir un avis un peu comme le tien, Step...
Je ne vais pas maintenir le suspense : j’ai dévoré ce livre et je suis impatiente de découvrir la prochaine enquête de ce cycle Gwada Cops ! Oui, oui. Peut-être ai-je été ensorcelée ? Peut-être qu’à l’image de Nicolas, je change d’avis…
Comme moi, ce dernier est un peu hermétique aux croyances populaires. Notre différence tient en notre caractère. Là où je m’en fiche, lui en profite pour se moquer de ses collègues.
«Vous vivez vraiment tous au rythme de vos croyances, c’est un brin amusant, mais aussi quelque peu pathétique !»
Collègues qui sont bien courageux de travailler avec lui, car inutile de le cacher : cet inspecteur n’est clairement pas un cadeau. Chacun le supporte différemment et j’ai adoré Marie & Grillon, dont les réactions sont très parlantes. J’ai du reste appris plein de dictons et d’expressions en créole antillais ! Depuis, je cherche à caser Sipòtè toutou an fòm, qui est mon préféré, j’attends juste qu’on me critique^^.
Les pensées et dialogues de Nicolas et Marie reflètent bien leurs personnalités. Ils sont savoureux et amènent une touche bienvenue d’humour au milieu de toute cette noirceur.
«Vous arrive-t-il de sourire, inspecteur ?
- Bien sûr, lorsque j’ai des aigreurs d’estomac.
- J’ai dit sourire, pas grimacer !
- pour moi, c’est kif-kif.»
Marie est du reste mon personnage préféré. Un petit bout de femme forte, qu’il ne faut pas contrarier (mais sans jamais verser dans l’excès, le passage ci-dessous était mérité !)
«Alors qu’allongé sur le flanc, le malheureux bonhomme se tord de douleur, Marie en profite pour lui refaire son éducation.»
Concernant la construction, ça commence très fort ! Les premières pages donnent le ton : Guadeloupe, adrénaline, hémoglobine. Les chapitres sont dynamiques et incitent à continuer. L’intrigue est bien amenée et pousse à s’interroger. Oui, il y a de la sorcellerie, mais quand même, il y a des morts. Qui peut bien être le coupable ? Qui contrôle « la bête » ? Quelle est la part de sorcellerie et la part de manipulation ? Entre deux frissons (je suis une chochotte, j’assume, surtout que certaines scènes sont très impactantes, sans toutefois tomber dans l’horreur pure), je cherche des indices dans tout, j’émets des suppositions, je me trompe, change mon fusil d’épaule. J’adore ! J’admire beaucoup le travail de l’auteur sur le scénario.
«Rousseau saluerait presque le génie de ces stratèges diaboliques.»
En résumé, en enquête bien ficelée, sans temps mort, un duo de choc, de la sorcellerie et une plongée en Guadeloupe rendent cette lecture addictive. Je rajoute aussi que je trouvais déjà la couverture belle, mais encore plus maintenant : elle est parfaitement adaptée au livre et à son ambiance.
Je ne vais pas maintenir le suspense : j’ai dévoré ce livre et je suis impatiente de découvrir la prochaine enquête de ce cycle Gwada Cops ! Oui, oui. Peut-être ai-je été ensorcelée ? Peut-être qu’à l’image de Nicolas, je change d’avis…
Comme moi, ce dernier est un peu hermétique aux croyances populaires. Notre différence tient en notre caractère. Là où je m’en fiche, lui en profite pour se moquer de ses collègues.
«Vous vivez vraiment tous au rythme de vos croyances, c’est un brin amusant, mais aussi quelque peu pathétique !»
Collègues qui sont bien courageux de travailler avec lui, car inutile de le cacher : cet inspecteur n’est clairement pas un cadeau. Chacun le supporte différemment et j’ai adoré Marie & Grillon, dont les réactions sont très parlantes. J’ai du reste appris plein de dictons et d’expressions en créole antillais ! Depuis, je cherche à caser Sipòtè toutou an fòm, qui est mon préféré, j’attends juste qu’on me critique^^.
Les pensées et dialogues de Nicolas et Marie reflètent bien leurs personnalités. Ils sont savoureux et amènent une touche bienvenue d’humour au milieu de toute cette noirceur.
«Vous arrive-t-il de sourire, inspecteur ?
- Bien sûr, lorsque j’ai des aigreurs d’estomac.
- J’ai dit sourire, pas grimacer !
- pour moi, c’est kif-kif.»
Marie est du reste mon personnage préféré. Un petit bout de femme forte, qu’il ne faut pas contrarier (mais sans jamais verser dans l’excès, le passage ci-dessous était mérité !)
«Alors qu’allongé sur le flanc, le malheureux bonhomme se tord de douleur, Marie en profite pour lui refaire son éducation.»
Concernant la construction, ça commence très fort ! Les premières pages donnent le ton : Guadeloupe, adrénaline, hémoglobine. Les chapitres sont dynamiques et incitent à continuer. L’intrigue est bien amenée et pousse à s’interroger. Oui, il y a de la sorcellerie, mais quand même, il y a des morts. Qui peut bien être le coupable ? Qui contrôle « la bête » ? Quelle est la part de sorcellerie et la part de manipulation ? Entre deux frissons (je suis une chochotte, j’assume, surtout que certaines scènes sont très impactantes, sans toutefois tomber dans l’horreur pure), je cherche des indices dans tout, j’émets des suppositions, je me trompe, change mon fusil d’épaule. J’adore ! J’admire beaucoup le travail de l’auteur sur le scénario.
«Rousseau saluerait presque le génie de ces stratèges diaboliques.»
En résumé, en enquête bien ficelée, sans temps mort, un duo de choc, de la sorcellerie et une plongée en Guadeloupe rendent cette lecture addictive. Je rajoute aussi que je trouvais déjà la couverture belle, mais encore plus maintenant : elle est parfaitement adaptée au livre et à son ambiance.
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