[Haddad, Joumana] Le livre des reines
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[Haddad, Joumana] Le livre des reines
[Haddad, Joumana] Le livre des reines
[Haddad, Joumana]
Le livre des reines
Editions Jacqueline Chambon 4 septembre 2019
ISBN 978 2 330 12489 2
270 pages
Quatrième de couverture
Le Livre des Reines est une saga familiale qui s’étend sur quatre générations de femmes prises dans le tourbillon tragique des guerres intestines au Moyen-Orient – au coeur de territoires de souffrance, du génocide arménien au conflit israélo-palestinien, en passant par les luttes entre chrétiens et musulmans au Liban et en Syrie.
Reines d’un jeu de cartes mal distribuées par le destin, Qayah, Qana, Qadar et Qamar constituent les branches d’un même arbre généalogique ancré dans la terre de leurs origines malgré la force des vents contraires qui tentent à plusieurs reprises de les emporter. Une lignée de femmes rousses unies par les liens du sang – qui coule dans leurs veines et que la violence a répandu à travers les âges – et par une puissance et une résilience inébranlables.
Avec la parfaite maîtrise d’une écriture finement ciselée, Joumana Haddad parvient à construire un roman d’une extraordinaire intensité, sans jamais sombrer dans le pathos ou la grandiloquence.
Note aux lecteurs
Dans sa note en fin de livre Joumana Haddad écrit que sa grand-mère a survécu au génocide arménien en avril 1915, elle avait à peine trois ans lorsque les soldats ottomans ont chassé de leurs sa famille et des centaines de milliers d’autres. Ils ont traversé le désert syrien, sans nourriture, ni eau, et beaucoup d’entre eux ont été harcelés, torturés, violés et massacrés. Elle fut l’une des survivantes. Bien des décennies plus tard elle se suicide et ce livre est l’histoire de la descendance de quatre générations de femmes dont l’auteure du roman ; On apprend que sa grand-mère est née en 1912, sa mère en 1946, la romancière en 1970 et son premier enfant en 1992 ; Joumana a grandi dans un ghetto arménien de Beyrouth, elle se souvient de toutes ces personnes d’origines et d’âges différents. Elle dit encore que c’est lorsqu’elle a découvert toutes les sources du sang dans ses veines, qu’elle a enfin compris pourquoi elle était constamment en guerre contre elle-même.
Mon avis
Les reines ce sont les quatre générations de femmes fortes sont les quatre branches d’un arbre bien ancré dans la terre de leurs origines, quatre reines d’un jeu de cartes mal distribuées par le destin ou chacune tente de tirer le meilleur avec la plus grande dignité. Car grandir entourées par tant de violence et de souffrance dans une région de désespoir, exemple le Moyen-Orient, marqué jusqu’à ces jours encore par une succession inqualifiables de combats, d’adversité et de haine, dans ces pays dont la liste est sans fin…. Ces gens utilisant des langues et des accents multiples tous enfermés dans un interminable tunnel de conflits à répétition, parmi eux des femmes volontaires continuant de vivre malgré ce qu’elles voient, des frères qui se tuent l’un l’autre, des hommes et des femmes massacrés, elles entendaient leurs cris et se devaient de garder en elles leur douleur. Ce roman en partie biographe et fiction m’a fait ressentir qu’il fut écrit en hommage à toutes les victimes dont l’auteure parle dans ce très beau livre. J’ai aimé la note aux lecteurs dont j’ai reproduit quelques passages (que l’auteure me pardonne) , un roman émouvant écrit avec amour et sincérité. Un gros coup de coeur...5/5
Le livre des reines
Editions Jacqueline Chambon 4 septembre 2019
ISBN 978 2 330 12489 2
270 pages
Quatrième de couverture
Le Livre des Reines est une saga familiale qui s’étend sur quatre générations de femmes prises dans le tourbillon tragique des guerres intestines au Moyen-Orient – au coeur de territoires de souffrance, du génocide arménien au conflit israélo-palestinien, en passant par les luttes entre chrétiens et musulmans au Liban et en Syrie.
Reines d’un jeu de cartes mal distribuées par le destin, Qayah, Qana, Qadar et Qamar constituent les branches d’un même arbre généalogique ancré dans la terre de leurs origines malgré la force des vents contraires qui tentent à plusieurs reprises de les emporter. Une lignée de femmes rousses unies par les liens du sang – qui coule dans leurs veines et que la violence a répandu à travers les âges – et par une puissance et une résilience inébranlables.
Avec la parfaite maîtrise d’une écriture finement ciselée, Joumana Haddad parvient à construire un roman d’une extraordinaire intensité, sans jamais sombrer dans le pathos ou la grandiloquence.
Note aux lecteurs
Dans sa note en fin de livre Joumana Haddad écrit que sa grand-mère a survécu au génocide arménien en avril 1915, elle avait à peine trois ans lorsque les soldats ottomans ont chassé de leurs sa famille et des centaines de milliers d’autres. Ils ont traversé le désert syrien, sans nourriture, ni eau, et beaucoup d’entre eux ont été harcelés, torturés, violés et massacrés. Elle fut l’une des survivantes. Bien des décennies plus tard elle se suicide et ce livre est l’histoire de la descendance de quatre générations de femmes dont l’auteure du roman ; On apprend que sa grand-mère est née en 1912, sa mère en 1946, la romancière en 1970 et son premier enfant en 1992 ; Joumana a grandi dans un ghetto arménien de Beyrouth, elle se souvient de toutes ces personnes d’origines et d’âges différents. Elle dit encore que c’est lorsqu’elle a découvert toutes les sources du sang dans ses veines, qu’elle a enfin compris pourquoi elle était constamment en guerre contre elle-même.
Mon avis
Les reines ce sont les quatre générations de femmes fortes sont les quatre branches d’un arbre bien ancré dans la terre de leurs origines, quatre reines d’un jeu de cartes mal distribuées par le destin ou chacune tente de tirer le meilleur avec la plus grande dignité. Car grandir entourées par tant de violence et de souffrance dans une région de désespoir, exemple le Moyen-Orient, marqué jusqu’à ces jours encore par une succession inqualifiables de combats, d’adversité et de haine, dans ces pays dont la liste est sans fin…. Ces gens utilisant des langues et des accents multiples tous enfermés dans un interminable tunnel de conflits à répétition, parmi eux des femmes volontaires continuant de vivre malgré ce qu’elles voient, des frères qui se tuent l’un l’autre, des hommes et des femmes massacrés, elles entendaient leurs cris et se devaient de garder en elles leur douleur. Ce roman en partie biographe et fiction m’a fait ressentir qu’il fut écrit en hommage à toutes les victimes dont l’auteure parle dans ce très beau livre. J’ai aimé la note aux lecteurs dont j’ai reproduit quelques passages (que l’auteure me pardonne) , un roman émouvant écrit avec amour et sincérité. Un gros coup de coeur...5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Haddad, Joumana] Le livre des reines
Merci Lalyre pour ta critique
louloute- Grand sage du forum
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Genre littéraire préféré : thriller, historique, policier
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