[Grand, Emmanuel] Kisanga
Page 1 sur 1
Votre avis
[Grand, Emmanuel] Kisanga
Titre : Kisanga
Auteur : Emmanuel Grand
Edition :Le livre de poche
Nombre de pages : 480 pages
Présentation de l'éditeur :
Joli coup pour Carmin. Le fleuron minier français signe un partenariat historique avec la Chine afin d'exploiter un exceptionnel gisement de cuivre au Congo. Annoncé en grande pompe par les gouvernements respectifs, soutenu par les banquiers d'affaires, le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Un délai bien trop court pour Olivier Martel, l'ingénieur dépêché sur place pour le piloter, mais en principe suffisant pour les barbouzes chargées de retrouver un dossier secret susceptible de faire capoter toute l'opération s'il tombait entre de mauvaises mains.
Celles de Raphaël Da Costa par exemple, un journaliste qui s'est déjà frotté par le passé à Carmin et aux zones grises du pouvoir. Trois mois, le temps d'une course-poursuite haletante au coeur de la savane katangaise et sur les pistes brûlantes du Kivu, pour découvrir ce que dissimule le nom si prometteur de Kisanga. Du suspense, du rythme et un réalisme redoutable irriguent ce thriller implacable sur les nouveaux jeux d'influence en Afrique.
Mon avis :
Quel désordre est-ce là ! Oui, nous sommes dans un polar politico-judiciaire excellent – dit ainsi, c’est plus simple que de se lancer dans une étude comparative entre roman policier français et roman policier américain, ce ne serait pas rendre justice à Kisanga – et la situation qui y est décrite est tristement réaliste.
Nous sommes au Congo. Tout va bien. La société Carmin, fleuron minier français, a signé un contrat avec une société chinoise pour exploiter un gisement de cuivre magnifique. Si comme moi vous vous posez la question : « mais pourquoi ce ne sont pas les habitants de la RDC qui exploitent eux-mêmes ce gisement ? » vous aurez mis le doigt sur ce qui est tout de même pour moi un des problèmes. Puis, il faut faire vite, très vite : le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Faire vite, réfléchir moins. Aussi, l’entreprise envoie la fine fleur de ses jeunes loups, pardon, la fine fleur de ses meilleurs jeunes recrues, doués et plein d’ambition, des personnes qui veulent monter en grade dans l’entreprise, prouver leur valeur, leur capacité d’adaptation, leur aptitude face aux dangers. Oui, les dangers sont là, et l’un des membres les plus éminents de la société a trouvé la mort au cours d’une mission de ce genre, sans que personne ne comprenne réellement pourquoi cet homme si prudent était sorti ce jour-là sans son chauffeur-fixeur. A charge pour les quatre français arrivés au Congo de ne pas commettre la même erreur.
Cinq en fait. Non, le cinquième n’est pas dépêché par carmin, bien au contraire. il vient couvrir la coupe d’Afrique des nations, l’événement qui passionne tout le monde, surtout quand la RDC arrive en finale. Raphaël Da Costa connait très bien la société carmin, il s’y est déjà frotté des années plus tôt, et ce qu’il a cherché à dénoncer, ce n’est pas seulement des magouilles financières – ce qui est déjà pas mal – mais une opération nommée « Antioche », une opération dont personne, en haut lieu, ne veut entendre parler. D’ailleurs, elle n’existe pas et n’a jamais existé, c’est bien plus simple ainsi. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un mercenaire à la retraire ou presque est dépêché sur les lieux, pour que cette affaire ne ressorte vraiment jamais – on n’est jamais trop prudent. Surtout quand il y a un couac dans les rouages.
Ce « couac » porte un nom : Olivier Martel. Cet ingénieur français a une très belle situation, il est marié, père d’une petite fille. Seulement, il a un défaut, il aime aller au bout des choses, et quand il a un doute, il fait en sorte de ne plus l’avoir, ce qui, bien sûr, ne plait pas vraiment à ses supérieurs, d’autant plus qu’il rencontre Raphaël Da Costa. Attention ! Olivier n’est pas naïf, vous l’avez compris, et ne va pas croire le journaliste sur parole. Par contre, au vue des événements qui se déroulent, il va non pas changer d’avis, mais approfondir la question.
Kisanga est un polar prenant, réaliste, parce que ce qu’il nous raconte est totalement crédible, possible, envisageable, écœurant aussi. Désespérant ? Non, pas tant qu’il existera des personnes qui ne mettront pas leur profit personnel en première position.
Auteur : Emmanuel Grand
Edition :Le livre de poche
Nombre de pages : 480 pages
Présentation de l'éditeur :
Joli coup pour Carmin. Le fleuron minier français signe un partenariat historique avec la Chine afin d'exploiter un exceptionnel gisement de cuivre au Congo. Annoncé en grande pompe par les gouvernements respectifs, soutenu par les banquiers d'affaires, le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Un délai bien trop court pour Olivier Martel, l'ingénieur dépêché sur place pour le piloter, mais en principe suffisant pour les barbouzes chargées de retrouver un dossier secret susceptible de faire capoter toute l'opération s'il tombait entre de mauvaises mains.
Celles de Raphaël Da Costa par exemple, un journaliste qui s'est déjà frotté par le passé à Carmin et aux zones grises du pouvoir. Trois mois, le temps d'une course-poursuite haletante au coeur de la savane katangaise et sur les pistes brûlantes du Kivu, pour découvrir ce que dissimule le nom si prometteur de Kisanga. Du suspense, du rythme et un réalisme redoutable irriguent ce thriller implacable sur les nouveaux jeux d'influence en Afrique.
Mon avis :
Quel désordre est-ce là ! Oui, nous sommes dans un polar politico-judiciaire excellent – dit ainsi, c’est plus simple que de se lancer dans une étude comparative entre roman policier français et roman policier américain, ce ne serait pas rendre justice à Kisanga – et la situation qui y est décrite est tristement réaliste.
Nous sommes au Congo. Tout va bien. La société Carmin, fleuron minier français, a signé un contrat avec une société chinoise pour exploiter un gisement de cuivre magnifique. Si comme moi vous vous posez la question : « mais pourquoi ce ne sont pas les habitants de la RDC qui exploitent eux-mêmes ce gisement ? » vous aurez mis le doigt sur ce qui est tout de même pour moi un des problèmes. Puis, il faut faire vite, très vite : le projet Kisanga doit être inauguré dans trois mois. Faire vite, réfléchir moins. Aussi, l’entreprise envoie la fine fleur de ses jeunes loups, pardon, la fine fleur de ses meilleurs jeunes recrues, doués et plein d’ambition, des personnes qui veulent monter en grade dans l’entreprise, prouver leur valeur, leur capacité d’adaptation, leur aptitude face aux dangers. Oui, les dangers sont là, et l’un des membres les plus éminents de la société a trouvé la mort au cours d’une mission de ce genre, sans que personne ne comprenne réellement pourquoi cet homme si prudent était sorti ce jour-là sans son chauffeur-fixeur. A charge pour les quatre français arrivés au Congo de ne pas commettre la même erreur.
Cinq en fait. Non, le cinquième n’est pas dépêché par carmin, bien au contraire. il vient couvrir la coupe d’Afrique des nations, l’événement qui passionne tout le monde, surtout quand la RDC arrive en finale. Raphaël Da Costa connait très bien la société carmin, il s’y est déjà frotté des années plus tôt, et ce qu’il a cherché à dénoncer, ce n’est pas seulement des magouilles financières – ce qui est déjà pas mal – mais une opération nommée « Antioche », une opération dont personne, en haut lieu, ne veut entendre parler. D’ailleurs, elle n’existe pas et n’a jamais existé, c’est bien plus simple ainsi. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un mercenaire à la retraire ou presque est dépêché sur les lieux, pour que cette affaire ne ressorte vraiment jamais – on n’est jamais trop prudent. Surtout quand il y a un couac dans les rouages.
Ce « couac » porte un nom : Olivier Martel. Cet ingénieur français a une très belle situation, il est marié, père d’une petite fille. Seulement, il a un défaut, il aime aller au bout des choses, et quand il a un doute, il fait en sorte de ne plus l’avoir, ce qui, bien sûr, ne plait pas vraiment à ses supérieurs, d’autant plus qu’il rencontre Raphaël Da Costa. Attention ! Olivier n’est pas naïf, vous l’avez compris, et ne va pas croire le journaliste sur parole. Par contre, au vue des événements qui se déroulent, il va non pas changer d’avis, mais approfondir la question.
Kisanga est un polar prenant, réaliste, parce que ce qu’il nous raconte est totalement crédible, possible, envisageable, écœurant aussi. Désespérant ? Non, pas tant qu’il existera des personnes qui ne mettront pas leur profit personnel en première position.
Sharon- Modérateur
-
Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Sujets similaires
» [Grand, Emmanuel] Terminus Belz
» [Carrère, Emmanuel] V13
» CARRERE, Emmanuel
» [Carrère, Emmanuel] L'adversaire
» [Carrère, Emmanuel] Limonov
» [Carrère, Emmanuel] V13
» CARRERE, Emmanuel
» [Carrère, Emmanuel] L'adversaire
» [Carrère, Emmanuel] Limonov
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum