[Child, Lee] Jack Reacher - Tome 20 : Formation d'élite
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[Child, Lee] Jack Reacher - Tome 20 : Formation d'élite
Titre : Formation d'élite
Auteur : Lee Child
Edition : Calmann-Levy
Nombre de pages : 432 pages
Présentation de l’éditeur :
1996. Jack Reacher fait encore partie de l’armée. Revenu d’une mission où il a exécuté deux criminels de guerre en Bosnie, il est décoré. Mais, aussi étonnant que cela paraisse, il est aussi renvoyé à l’école avec deux autres agents tout aussi brillants et décorés que lui. Pourquoi ? Il se le demande encore lorsqu’il apprend qu’une cellule djihadiste dormante basée à Hambourg et infiltrée par la CIA vient d’entendre parler d’un traître américain. Cet homme aurait quelque chose à vendre à des terroristes islamistes… et, potentiellement, à d’autres individus tout aussi dangereux, mais d’un genre différent. Le tout pour la coquette somme de cent millions de dollars.
Reacher se voit ainsi confier la tâche de retrouver cet homme, de chercher à savoir ce qu’il est prêt à vendre à ce prix et, naturellement, de faire tout ce qu’il faut pour l’arrêter. Car, si personne ne paie, les conséquences seront absolument catastrophiques…
Mon avis :
Depuis quelques opus, Jack Reacher ne mène plus systématiquement ses missions sur le territoire américain. Pour celle-ci, il se rend en Allemagne, où se déroulera une grande partie de l’action. Il faut dire aussi que, dans ce volume, nous faisons un bond dans le passé, et Reacher appartient encore à la police militaire.
Nous sommes en 1996, et près une mission réussie (nous sommes deux ans après la guerre dans les Balkans), Jack est renvoyé à l’école avec un agent de la CIA et un autre du FBI. Couverture : il leur faut retrouver un traitre américain. Chance : Reacher trouve une piste assez vite. Oui, je suis assez optimiste, je me dis que nous sommes dans un roman, et que dans la réalité, il y aurait eu beaucoup plus de tâtonnement.
Nous suivons aussi le parcours du « traitre », et je l’ai trouvé parfois franchement maladroit. Oui, si vous lisez ce livre, vous trouverez peut-être que l’adjectif est mal choisi, cependant je pense que quelqu’un qui, depuis des années, planifie son existence en vue d’empocher une forte (très forte) somme d’argent dans l’objectif de trahir son pays, une personne qui tend à rester invisible bien qu’elle ait commis quelques erreurs dans le passé, puisse craquer ainsi.
Ce n’est pas forcément la seule fausse note que j’aurai relevée dans ce volume qui, en dépit des enjeux, m’a semblé bien ronronnant. La mécanique est bien huilée, l’enquête progresse en mode « américain sauveur du monde », qui agisse sur le territoire allemand un peu comme s’ils étaient chez eux. Il faut bien garder à l’esprit aussi en lisant qu’en 1996 la réunification était récente, la guerre froide, pas si lointaine, et les craintes qui y étaient liées, assez énormes.
Il est cependant un personnage qui trouve grâce à mes yeux : Griezmann, le policier allemand. Il fait son métier, et c’est déjà beaucoup. Il respecte les règles, et c’est bien plus important qu’on ne le croit. Il n’aime pas voir un crime impuni, qui pourrait le lui reprocher ? Il est, même si son physique déplait à Reacher (tout le monde n’est pas une machine de guerre humaine), éminemment sympathique, et ce, à chacune de ses apparitions, toujours motivée pour le bien de l’une ou de l’autre enquête.
Ce que nous montre le roman, c’est la montée de l’extrémisme, du racisme, et s’il est facile de voir après coup, il faut aussi se dire que l’on ferait bien de regarder autour de nous.
Un roman essentiellement pour les fans de l’auteur et de son personnage.
Auteur : Lee Child
Edition : Calmann-Levy
Nombre de pages : 432 pages
Présentation de l’éditeur :
1996. Jack Reacher fait encore partie de l’armée. Revenu d’une mission où il a exécuté deux criminels de guerre en Bosnie, il est décoré. Mais, aussi étonnant que cela paraisse, il est aussi renvoyé à l’école avec deux autres agents tout aussi brillants et décorés que lui. Pourquoi ? Il se le demande encore lorsqu’il apprend qu’une cellule djihadiste dormante basée à Hambourg et infiltrée par la CIA vient d’entendre parler d’un traître américain. Cet homme aurait quelque chose à vendre à des terroristes islamistes… et, potentiellement, à d’autres individus tout aussi dangereux, mais d’un genre différent. Le tout pour la coquette somme de cent millions de dollars.
Reacher se voit ainsi confier la tâche de retrouver cet homme, de chercher à savoir ce qu’il est prêt à vendre à ce prix et, naturellement, de faire tout ce qu’il faut pour l’arrêter. Car, si personne ne paie, les conséquences seront absolument catastrophiques…
Mon avis :
Depuis quelques opus, Jack Reacher ne mène plus systématiquement ses missions sur le territoire américain. Pour celle-ci, il se rend en Allemagne, où se déroulera une grande partie de l’action. Il faut dire aussi que, dans ce volume, nous faisons un bond dans le passé, et Reacher appartient encore à la police militaire.
Nous sommes en 1996, et près une mission réussie (nous sommes deux ans après la guerre dans les Balkans), Jack est renvoyé à l’école avec un agent de la CIA et un autre du FBI. Couverture : il leur faut retrouver un traitre américain. Chance : Reacher trouve une piste assez vite. Oui, je suis assez optimiste, je me dis que nous sommes dans un roman, et que dans la réalité, il y aurait eu beaucoup plus de tâtonnement.
Nous suivons aussi le parcours du « traitre », et je l’ai trouvé parfois franchement maladroit. Oui, si vous lisez ce livre, vous trouverez peut-être que l’adjectif est mal choisi, cependant je pense que quelqu’un qui, depuis des années, planifie son existence en vue d’empocher une forte (très forte) somme d’argent dans l’objectif de trahir son pays, une personne qui tend à rester invisible bien qu’elle ait commis quelques erreurs dans le passé, puisse craquer ainsi.
Ce n’est pas forcément la seule fausse note que j’aurai relevée dans ce volume qui, en dépit des enjeux, m’a semblé bien ronronnant. La mécanique est bien huilée, l’enquête progresse en mode « américain sauveur du monde », qui agisse sur le territoire allemand un peu comme s’ils étaient chez eux. Il faut bien garder à l’esprit aussi en lisant qu’en 1996 la réunification était récente, la guerre froide, pas si lointaine, et les craintes qui y étaient liées, assez énormes.
Il est cependant un personnage qui trouve grâce à mes yeux : Griezmann, le policier allemand. Il fait son métier, et c’est déjà beaucoup. Il respecte les règles, et c’est bien plus important qu’on ne le croit. Il n’aime pas voir un crime impuni, qui pourrait le lui reprocher ? Il est, même si son physique déplait à Reacher (tout le monde n’est pas une machine de guerre humaine), éminemment sympathique, et ce, à chacune de ses apparitions, toujours motivée pour le bien de l’une ou de l’autre enquête.
Ce que nous montre le roman, c’est la montée de l’extrémisme, du racisme, et s’il est facile de voir après coup, il faut aussi se dire que l’on ferait bien de regarder autour de nous.
Un roman essentiellement pour les fans de l’auteur et de son personnage.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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