[Giesbert, Franz-Olivier] La cuisinière d'Himmler

Titre: La cuisinière d'Himmler
Auteur: Franz-Olivier Giesbert
Éditions: Gallimard
Genre: roman
Époque: 1907 à 2012
349 pages
ISBN 978-2-07-014160-9


Quatrième de couverture


Mon avis

J'ai beaucoup aimé ce roman publié en 2013 et ce, même s'il m'a fait un peu trop pensé à celui publié en 2012 par Jonas Jonasson: Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire. Le personnage de Rose, la cuisinière, est très bien décrit et ceux qui la côtoient sont très colorés. Ce qu'il y a de bien c'est qu'aucun personnage n'est entièrement blanc ou entièrement noir.
Ma cote: 7/10.


Citations

" ... Elie Wiesel ... m'a répondu qu'il fallait croire en l'homme malgré les hommes.
Il a raison et j'applaudis. Même si l'Histoire nous dit le contraire, il faut croire aussi en l'avenir malgré le passé et en Dieu malgré ses absences. Sinon, la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. "

(Page 37)

" La vanité des hommes est la force des femmes. "

(Page 64)

" Des romans, des récits, des ouvrages philosophiques.
« Tu les as tous lus? demandai-je.
- J'espère que je les aurai tous lus avant de mourir.
- À quoi ça sert de mourir cultivé?
- À ne pas mourir idiot. » "

(Page 120)

" Quand on regarde tout le temps la télévision, c'est qu'on va mourir. Je ne sais s'il y a un lien de cause à effet, mais l'expérience m'a appris qu'elle était l'antichambre de la mort. "

(Page 293)

" Ce qu'il y avait de mieux chez Sartre, c'était Beauvoir. "

(Page 309)

" « L'homme travaille, mais le Chinois plus encore. »
« L'intellectuel se laisse flatter de la main mais le pauvre non. Il est trop cabossé: les caresses lui font mal. »
« Les lendemains qui chantent finissent toujours par nous laisser sans voix. »
« Communisme: système qui n'a pas compris que pour faire le bonheur des autres, il suffit de les laisser tranquilles devant un paysage. » "

(Page 310)

" Il faut vite boire la vie avant qu'on vous retire le verre. "

(Page 348)

" - ... qu'on meurt de n'avoir pas vécu et que sinon, on meut quand même. "

(Page 348)

" La vie c'est comme un livre qu'on aime, un récit, un roman, un ouvrage historique. On s'attache aux personnages et on se laisse porter par les événements. À la fin, qu'on l'écrive ou qu'on le lise, on n'a jamais envie de le terminer. "

(Page 349)

(Franz-Olivier Giesbert, " La cuisinière d'Himmler ")

Merci Moulin-à-Vent pour ta critique