[Schmitt, Eric-Emmanuel] Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

Edition Albin Michel
85 pages

Quatrième de couverture:

A treize ans, Momo se retrouve livré à lui-même.
Il a un ami, un seul, Monsier Ibrahim, l'épicier arabe de la rue Bleue.
Mais les apparences sont trompeuses: la rue Bleue n'est pas bleue.
L'Arabe n'est pas arabe.
Et la vie n'est peut-être pas forcément triste...

Mon avis:

Petit livre qui se lit très vite (environ 1 heure), on y trouve une jolie histoire moralisatrice.

On retrouve le même schéma que dans "Oscar et la dame rose": un jeune garçon apprend à vivre grâce aux savoirs d'une personne âgée. C'est une vision des choses assez simple mais il faudrait que plus de monde ait la même... Je pense que le monde irait certainement un peu mieux!

Tout en ayant préféré "Oscar et la dame rose", j'ai apprécié et passé un agréable moment!

J'avais également préféré La dame en rose mais peut-être aussi parce que je l'ai lu en premier. Je n'ai mis que bien dans l'appréciation parce que je trouve que Schmitt se complait maintenant un peu trop dans ce genre d'histoires, politiquement correctes, pleines de bons sentiments, cela est lassant...Alors que la Part de l'autre est tellement plus originale !

Je

Ce livre a été un coup de coeur pour moi...c'est avec lui que j'ai découvert Eric Emmanuel Schmitt. J'ai aimé la relation qui s'instaure entre le petit garçon et le vieil homme, belle leçon de tolérance. Le film de François Dupeyron ne m'a pas déçue non plus.
Vous me donnez envie de lire Oscar et la dame en rose, je vais l'ajouter sur ma LAL

Qu’il fait bon se promenait Rue Bleue, une ambiance comme sait si bien les décrire E.E.Schmitt. J’ai découvert l’auteur avec « l’évangile selon Pilate » que j’ai adoré, j’ai aussi pleuré en lisant « Oscar et la dame en rose », par contre je n’ai pas pu lire « la part de l’autre », le sujet ne m’a pas plu. J’ai aussi vu « Odette Toulemonde » et là encore j’ai retrouvé la même émotion dans une histoire simple.

Là, c’est l’histoire de Moïse, un enfant délaissé qui se lie d’amitié au seul « arabe » du quartier juif de la rue Bleue, cette belle rencontre va amener une belle histoire. Malgré ces 96 pages, c’est une histoire très riche dans laquelle je me suis laissée emporter.

J’ai passé un agréable moment en compagnie de ce livre. L’histoire est simple et se lit comme un conte de fée.

Jolie histoire, pleine de tendresse et une petite pointe d'impertinence qui permet à l'histoire de ne pas être trop lisse.
Un peu court malgré tout, à mon goût!

Je n'ai pas du tout aimé.

Je trouve l'histoire plate, superficielle, et les évènements n'ont aucune crédibilité.
Le thème était pourtant intéressant, mais Schmitte ne le creuse à aucun moment.

J'avais beaucoup aimé Oscar et la dame rose et j'ai l'impression que Monsieur Ibrahim n'est que la piètre exploitation d'un filon qui marche bien.

Ce livre m'a étrangement rappelé La vie devant soi de Romain Gary, en moins bien. Donc c'est tout gentil, tout mignon mais avec la désagréable impression de déjà-vu.

Moi,j'avais bien aimè c 'ètait l'amitiè entre 2 personnes trés diffèrentes

Une histoire courte sur l'amitié entre un vieil homme arabe et un jeune garçon juif, une jolie histoire.

J'ai été surprise par la petitesse du roman mais j'y ai trouvé une grande poésie.

C'est mignon, c'est joli mais ce n'est pas un coup de coeur. J'ai aimé aussi comme c'est écrit donc je lirai d'autres livres d'E.-E. Schmitt.

Je le ai lu l année dernière et je le ai beaucoup aimé, j'adore dans ces romans,la poésie et la morale qui degage

Lu il y a un ou deux ans de ça et je me souviens avoir vraiment apprécié. Un livre simple écrit de manière simple mais un propos relativement intéressant.

Un coup de cœur que cette histoire.

On y suit Moise, dit Momo, un garçon juif, et Ibrahim, un musulman qui est "l'arabe" du quartier .
Cette histoire émouvante nous emmène rue bleue, une rue de Paris parmi d autres, loin des lieux touristiques. Une petite vie de quartier, ou un jeune adolescent et un commerçant vont s'apprivoiser doucement mais surement, jusqu'à tisser des liens père-fils.

Le reproche que je pourrais faire est le suivant : cela va trop vite. Mais c'est aussi le charme de la nouvelle.

En bref, j'ai été émue par ces lignes. Je vais lire d'autres ouvrages de l'auteur, que je ne connaissais que de nom. De plus, l'histoire de la genèse du livre est elle aussi très jolie.

Mon avis :

C’est une histoire simple, finalement. L’amitié entre un jeune adolescent qui veut être un homme et un vieil homme à la fin de sa vie. Momo, diminutif de Moïse, a été abandonné par sa mère, très jeune, tellement jeune qu’il n’a aucun souvenir d’elle ni de son frère aîné, POpol, à qui son père le compare sans arrêt. Popol était nécessairement « mieux », il aurait tout fait mieux que son frère. Monsieur Ibrahim, c’est l’arabe du coin, et si vous ne savez pas ce que c’est, en voici la définition : « Arabe, Momo, ça veut dire « ouvert de 8h du matin jusqu’à minuit et même le dimanche » dans l’épicerie. » Il est originaire du croissant d’or. Il va apporter à ce jeune garçon tout ce que celui-ci n’a pas chez lui, dans son logement, sinistre, avec un père qui ne fait pas vraiment attention à lui, un père qui ne supporte pas vraiment de vivre. Qui ne supporte plus de vivre.

Oui, nous sommes dans les années 60, dans la rue Bleue, qui n’est pas réellement Paris, non, c’est simplement « la rue bleue ». Nous croisons Brigitte Bardot, au détour d’un tournage, star absolue, à laquelle toutes les prostituées du quartier souhaitent ressembler.

Conte ? Fable ? Peut-être un peu des deux. Oui, le récit aurait pu sombrer dans le misérabilisme, et peut-être certains se diront que c’est atroce qui est arrivé à Momo, à son père, à ses grands-parents bien des années plus tôt. Ce n’est pas le cas, parce que Momo a trouvé quelqu’un qui lui a permis de s’ouvrir aux autres, de découvrir la vie. Et c’est plutôt pas mal.