[Courtivron, Isabelle (de)] L'été ou je suis devenue vieille
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[Courtivron de, Isabelle] L'été ou je suis devenue vieille
[Courtivron, Isabelle (de)] L'été ou je suis devenue vieille
[Courtivron de, Isabelle]
L’été ou je suis devenue vieille
Editions l’Iconoclaste 26 février 2020
191 pages
Quatrième de couverture
Cet été-là, Isabelle de Courtivron s’aperçoit qu’elle a perdu en souplesse et s’essouffle plus vite. Son corps s’est usé. Elle a du mal à adopter Instagram ou Facebook. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu’elle. Ce qui lui arrive ? L’âge. Elle est devenue vieille.
Inde pendante, voyageuse, féministe, Isabelle de Courtivron était professeure de lettres aux États-Unis. Soudain, plusieurs années après la retraite, elle se rend compte qu’elle est devenue inaudible ; invisible.
Sans fard, elle raconte avec humour ce basculement qu’elle n’a pas anticipé. Elle revisite son passé, ses amitiés et ses amours. Une lecture émouvante sur l’âge qui vient.
Tournant le dos à la vie conventionnelle qui l’attendait, Isabelle de Courtivron a vécu aux États-Unis. Elle a enseigné à l’université de Brown et au MIT. Spécialiste de bilinguisme et des écrits féministes, elle a publié sur des romancières comme Violette Leduc ou Clara Malraux.
L’été où je suis devenue vieille est son premier récit.
Mon avis
Un très beau récit ou Isabelle de Courtivron s’interroge sur le vieillissement, elle parle de la transformation de son corps, une situation nouvelle ou elle doit apprendre à vivre autrement, elle se livre intimement avec sincérité et sans fard souvent avec une petite touche d’humour ? Dans sa vie, elle a fait de nombreux choix, que ce soient pour son métier, les lieux ou elle a voulu vivre ou séjourner ainsi que pour ses ami(es) mais elle n’a pas choisi les transformations de son corps annonçant la vieillesse et surtout elle ne supporte pas le regard des autres. Féministe, elle adresse son témoignage à des centaines de femmes, parlant aussi des inégalités entre hommes et femmes, elle évoque aussi la modernité, le numérique ou elle se perd parfois. Elle nous dit son ressenti lorsqu’en 2017, elle a travaillé pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron car il était claire pour elle que la France avait besoin d’être réformée, elle s’y est investie à fond mais parfois elle s’y est sentie mal à l’aise. Elle écrit aussi que la littérature lui a sauvé la vie et espère qu’elle continuera à le faire. Elle écrit encore que d’autres livres l’attendent pour l’aider à vaincre la terrible solitude de l’hiver ou elle sera vraiment vieille. Et dit-elle encore dans ce très beau passage sur la littérature, que ces lectures l’ont aidée à affronter le chaos de l’existence, leurs précieux mots l’ont aidée à traverser une route semée d’embûches. Je termine mais c’est difficile d’arrèter de parler de ce livre tellement les mots sont criants de vérité, je m’y suis souvent retrouvée lorsqu’elle raconte ce basculement qu’elle n’a pas vu venir, son récit touchant m’a vraiment bouleversée et ce fut un pur moment de bonheur que cette lecture, sans oublier la jolie couverture. Un gros coup de coeur 5/5
L’été ou je suis devenue vieille
Editions l’Iconoclaste 26 février 2020
191 pages
Quatrième de couverture
Cet été-là, Isabelle de Courtivron s’aperçoit qu’elle a perdu en souplesse et s’essouffle plus vite. Son corps s’est usé. Elle a du mal à adopter Instagram ou Facebook. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu’elle. Ce qui lui arrive ? L’âge. Elle est devenue vieille.
Inde pendante, voyageuse, féministe, Isabelle de Courtivron était professeure de lettres aux États-Unis. Soudain, plusieurs années après la retraite, elle se rend compte qu’elle est devenue inaudible ; invisible.
Sans fard, elle raconte avec humour ce basculement qu’elle n’a pas anticipé. Elle revisite son passé, ses amitiés et ses amours. Une lecture émouvante sur l’âge qui vient.
Tournant le dos à la vie conventionnelle qui l’attendait, Isabelle de Courtivron a vécu aux États-Unis. Elle a enseigné à l’université de Brown et au MIT. Spécialiste de bilinguisme et des écrits féministes, elle a publié sur des romancières comme Violette Leduc ou Clara Malraux.
L’été où je suis devenue vieille est son premier récit.
Mon avis
Un très beau récit ou Isabelle de Courtivron s’interroge sur le vieillissement, elle parle de la transformation de son corps, une situation nouvelle ou elle doit apprendre à vivre autrement, elle se livre intimement avec sincérité et sans fard souvent avec une petite touche d’humour ? Dans sa vie, elle a fait de nombreux choix, que ce soient pour son métier, les lieux ou elle a voulu vivre ou séjourner ainsi que pour ses ami(es) mais elle n’a pas choisi les transformations de son corps annonçant la vieillesse et surtout elle ne supporte pas le regard des autres. Féministe, elle adresse son témoignage à des centaines de femmes, parlant aussi des inégalités entre hommes et femmes, elle évoque aussi la modernité, le numérique ou elle se perd parfois. Elle nous dit son ressenti lorsqu’en 2017, elle a travaillé pour la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron car il était claire pour elle que la France avait besoin d’être réformée, elle s’y est investie à fond mais parfois elle s’y est sentie mal à l’aise. Elle écrit aussi que la littérature lui a sauvé la vie et espère qu’elle continuera à le faire. Elle écrit encore que d’autres livres l’attendent pour l’aider à vaincre la terrible solitude de l’hiver ou elle sera vraiment vieille. Et dit-elle encore dans ce très beau passage sur la littérature, que ces lectures l’ont aidée à affronter le chaos de l’existence, leurs précieux mots l’ont aidée à traverser une route semée d’embûches. Je termine mais c’est difficile d’arrèter de parler de ce livre tellement les mots sont criants de vérité, je m’y suis souvent retrouvée lorsqu’elle raconte ce basculement qu’elle n’a pas vu venir, son récit touchant m’a vraiment bouleversée et ce fut un pur moment de bonheur que cette lecture, sans oublier la jolie couverture. Un gros coup de coeur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Courtivron, Isabelle (de)] L'été ou je suis devenue vieille
Lalyre a écrit: Je termine mais c’est difficile d’arrèter de parler de ce livre
Tu n'es pas obligée d'arrêter, tu en parles très bien, ça paraît vraiment intéressant.
elea2020- Grand sage du forum
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Re: [Courtivron, Isabelle (de)] L'été ou je suis devenue vieille
Merci Eleaelea2020 a écrit:Lalyre a écrit: Je termine mais c’est difficile d’arrèter de parler de ce livre
Tu n'es pas obligée d'arrêter, tu en parles très bien, ça paraît vraiment intéressant.
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Courtivron, Isabelle (de)] L'été ou je suis devenue vieille
Merci Lalyre pour cette recommandation, j'ai beaucoup aimé ce témoignage qui se lit très facilement et qui fait réfléchir, notamment aux relations entre les générations.
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