[Weddle, Steve] Le bon fils
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[Weddle, Steve] Le bon fils
Titre : Le bon fils
Auteur : Steve Weddle
Edition : Gallmeister
Nombre de pages : 216 pages
Présentation de l’éditeur :
À vingt-six ans, Roy Allison retrouve la liberté après dix années passées en prison. De retour chez lui, il a la ferme intention de redevenir un type bien. Pas question de replonger. Mais dans cette région à la frontière de l’Arkansas et de la Louisiane, la crise économique a fait des ravages, la guerre a brisé des familles, et le monde qu’il retrouve part à la dérive. Et personne n’a oublié les raisons pour lesquelles Roy s’était retrouvé derrière les barreaux ni ne lui a pardonné ses erreurs. Alors, à quoi sert de se comporter en bon fils dans ce pays en ruine où seul le crime vous donne encore l’impression d’être en vie ?
Mon avis :
Allô ? Oui ? Bonjour ! Je suis perdue. Où ça ? Au beau milieu de l’Arkansas ! Non, je ne sais pas où précisément, sinon, vous croyez franchement que je vous appellerai !
Tout avait pourtant presque bien commencé. Le premier texte m’avait plu. Puis, je suis passée au second, et là, patatras ! j’ai nettement moins compris. Bien au contraire, j’en suis venue à me demander si j’étais face à un recueil de nouvelles, ou à un roman. Je n’ai pas vraiment tranché. Je dirai simplement que nous avons une unité de lieu, de temps et que chaque chapitre (nommons-les ainsi) nous entraîne dans une autre partie de l’histoire, avec des personnages différents. Roy Allison semble être le personnage fil conducteur de ce récit. Pourtant, nous sommes souvent entraînés sur d’autres chemins, dont le point commun est la violence. Cambriolage, braquage, enlèvement aussi, meurtres… La violence est omniprésente, pour ne pas dire affreusement banalisée, comme si agresser l’autre était le seul moyen de survivre, sans avoir l’impression de faire le mal. Le shériff ? Il fait ce qu’il peut, et c’est vraiment tout ce qu’il parvient à faire. L’espoir ? Où ça ? Nulle part. La violence a toujours été là, dix ans plus tôt, vingt ans plus tôt, deux générations plus tôt. Rien ne semble pouvoir y mettre fin.
Alors non seulement c’est ici un roman dans lequel je me suis perdue, mais aussi un roman dans lequel tous les protagonistes semblent perdus. Constat amer ? Oui.
Auteur : Steve Weddle
Edition : Gallmeister
Nombre de pages : 216 pages
Présentation de l’éditeur :
À vingt-six ans, Roy Allison retrouve la liberté après dix années passées en prison. De retour chez lui, il a la ferme intention de redevenir un type bien. Pas question de replonger. Mais dans cette région à la frontière de l’Arkansas et de la Louisiane, la crise économique a fait des ravages, la guerre a brisé des familles, et le monde qu’il retrouve part à la dérive. Et personne n’a oublié les raisons pour lesquelles Roy s’était retrouvé derrière les barreaux ni ne lui a pardonné ses erreurs. Alors, à quoi sert de se comporter en bon fils dans ce pays en ruine où seul le crime vous donne encore l’impression d’être en vie ?
Mon avis :
Allô ? Oui ? Bonjour ! Je suis perdue. Où ça ? Au beau milieu de l’Arkansas ! Non, je ne sais pas où précisément, sinon, vous croyez franchement que je vous appellerai !
Tout avait pourtant presque bien commencé. Le premier texte m’avait plu. Puis, je suis passée au second, et là, patatras ! j’ai nettement moins compris. Bien au contraire, j’en suis venue à me demander si j’étais face à un recueil de nouvelles, ou à un roman. Je n’ai pas vraiment tranché. Je dirai simplement que nous avons une unité de lieu, de temps et que chaque chapitre (nommons-les ainsi) nous entraîne dans une autre partie de l’histoire, avec des personnages différents. Roy Allison semble être le personnage fil conducteur de ce récit. Pourtant, nous sommes souvent entraînés sur d’autres chemins, dont le point commun est la violence. Cambriolage, braquage, enlèvement aussi, meurtres… La violence est omniprésente, pour ne pas dire affreusement banalisée, comme si agresser l’autre était le seul moyen de survivre, sans avoir l’impression de faire le mal. Le shériff ? Il fait ce qu’il peut, et c’est vraiment tout ce qu’il parvient à faire. L’espoir ? Où ça ? Nulle part. La violence a toujours été là, dix ans plus tôt, vingt ans plus tôt, deux générations plus tôt. Rien ne semble pouvoir y mettre fin.
Alors non seulement c’est ici un roman dans lequel je me suis perdue, mais aussi un roman dans lequel tous les protagonistes semblent perdus. Constat amer ? Oui.
Sharon- Modérateur
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Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 31/10/2008
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