Jolies Ténèbres [Kerascoët & Vehlmann]
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Jolies Ténèbres ( Kerascoël - Vehlmann)
Jolies Ténèbres [Kerascoët & Vehlmann]
JOLIES TENEBRES
ill. par Kerascoël
texte de Vehlmann et de Marie Pommepuy (sur une idée originale de celle-ci)
éd. Dupuis
Notes de l'éditeur :
Entre Alice au Pays des Merveilles, David Lynch et les Voyages de Gulliver, un album en forme de conte oscillant entre merveilleux et cruauté.
Dans la lumière d’une belle journée d’été, un corps gît inanimé sur un tapis d’herbe et de feuilles. C’est celui d’une jeune fille, dont on ne sait si elle est morte ou tout simplement endormie. Mais elle n’est pas seule : autour d’elle, toute une vie en miniature prend forme sous les yeux du lecteur. Au fil des pages, d’étranges créatures apparaissent. On les dirait sorties des Voyages de Gulliver. Il y a là Aurore, l’Orgueilleuse, la Régressive, l’Aventurière et tous les autres. A l’ombre de ce corps inanimé, leurs petites existences continuent, entre tendresse et cruauté. Car chez ce peuple de l’herbe, la méchanceté, la peur et la vanité mènent la danse. Tout comme chez les humains, en somme… Kerascoët et Fabien Vehlmann signent ici un conte cruel et enchanteur, quelque part entre Alice au Pays des Merveilles, Miyazaki et David Lynch. Porté par un dessin d’une grande douceur, qui offre un saisissant contraste avec la dureté de certaines des situations mises en scène, Jolies ténèbres se distingue par une véritable originalité dans la production BD du moment. Scénariste aguerri – on lui doit, entre autres, Le marquis d’Anaon, Samedi et Dimanche et la série pour enfants Seuls, en attendant sa prochaine reprise des aventures de Spirou -, Fabien Vehlmann s’est associé à un duo qui signe sous le pseudonyme de Kerascoët, composé de Marie Pommepuy (qui a eu l’idée de cette histoire) et Sébastien Cosset, remarqué avec Miss pas touche et deux volumes de la série Donjon. Autour du personnage d’Aurore, créature d’apparence fragile mais qui saura trouver son chemin, cet album oscille entre le merveilleux et la cruauté. En dépit des apparences, Jolies ténèbres n’est pas vraiment un conte pour enfants mais bien un récit pour adultes, qui pourront lire dans cette description de ce petit peuple de la forêt le miroir de leur propre condition humaine.
Ma critique :
"Jolies ténèbres n’est pas vraiment un conte pour enfants ", c'est un doux euphémisme !!!
Ne vous laissez pas abuser par la superbe couverture : je n'ai rien lu d'aussi noir en BD depuis... ...au moins...si ce n'est plus !
Ames sensibles passez votre chemin !
Les graphismes sont intéressants, mêlant deux styles différents : très stylisés quand il s'agit des humains, plus modernes, simplifiés quand il s'agit des petits personnages qui leur partagent la vedette.
L'histoire particulièrement glauque (noire, triste, dérangeante) est profondément cruelle; de bonnes idées servies par un humour terriblement noir. Je ne vous en dirai rien de plus que ce qui est dit plus haut afin de ne pas vous gâcher la surprise. Je m'en voudrais de vous faire râter les limites de la nausée en vous déflorant le scénario
Je reste mitigée pourtant, je n'en suis pas encore revenue, je crois ...
ill. par Kerascoël
texte de Vehlmann et de Marie Pommepuy (sur une idée originale de celle-ci)
éd. Dupuis
Notes de l'éditeur :
Entre Alice au Pays des Merveilles, David Lynch et les Voyages de Gulliver, un album en forme de conte oscillant entre merveilleux et cruauté.
Dans la lumière d’une belle journée d’été, un corps gît inanimé sur un tapis d’herbe et de feuilles. C’est celui d’une jeune fille, dont on ne sait si elle est morte ou tout simplement endormie. Mais elle n’est pas seule : autour d’elle, toute une vie en miniature prend forme sous les yeux du lecteur. Au fil des pages, d’étranges créatures apparaissent. On les dirait sorties des Voyages de Gulliver. Il y a là Aurore, l’Orgueilleuse, la Régressive, l’Aventurière et tous les autres. A l’ombre de ce corps inanimé, leurs petites existences continuent, entre tendresse et cruauté. Car chez ce peuple de l’herbe, la méchanceté, la peur et la vanité mènent la danse. Tout comme chez les humains, en somme… Kerascoët et Fabien Vehlmann signent ici un conte cruel et enchanteur, quelque part entre Alice au Pays des Merveilles, Miyazaki et David Lynch. Porté par un dessin d’une grande douceur, qui offre un saisissant contraste avec la dureté de certaines des situations mises en scène, Jolies ténèbres se distingue par une véritable originalité dans la production BD du moment. Scénariste aguerri – on lui doit, entre autres, Le marquis d’Anaon, Samedi et Dimanche et la série pour enfants Seuls, en attendant sa prochaine reprise des aventures de Spirou -, Fabien Vehlmann s’est associé à un duo qui signe sous le pseudonyme de Kerascoët, composé de Marie Pommepuy (qui a eu l’idée de cette histoire) et Sébastien Cosset, remarqué avec Miss pas touche et deux volumes de la série Donjon. Autour du personnage d’Aurore, créature d’apparence fragile mais qui saura trouver son chemin, cet album oscille entre le merveilleux et la cruauté. En dépit des apparences, Jolies ténèbres n’est pas vraiment un conte pour enfants mais bien un récit pour adultes, qui pourront lire dans cette description de ce petit peuple de la forêt le miroir de leur propre condition humaine.
Ma critique :
"Jolies ténèbres n’est pas vraiment un conte pour enfants ", c'est un doux euphémisme !!!
Ne vous laissez pas abuser par la superbe couverture : je n'ai rien lu d'aussi noir en BD depuis... ...au moins...si ce n'est plus !
Ames sensibles passez votre chemin !
Les graphismes sont intéressants, mêlant deux styles différents : très stylisés quand il s'agit des humains, plus modernes, simplifiés quand il s'agit des petits personnages qui leur partagent la vedette.
L'histoire particulièrement glauque (noire, triste, dérangeante) est profondément cruelle; de bonnes idées servies par un humour terriblement noir. Je ne vous en dirai rien de plus que ce qui est dit plus haut afin de ne pas vous gâcher la surprise. Je m'en voudrais de vous faire râter les limites de la nausée en vous déflorant le scénario
Je reste mitigée pourtant, je n'en suis pas encore revenue, je crois ...
Invité- Invité
Re: Jolies Ténèbres [Kerascoët & Vehlmann]
joliment presenté
j ai l ame sensible c est certain mais je suis aussi tres curieuse donc...
merci Caesonia
j ai l ame sensible c est certain mais je suis aussi tres curieuse donc...
merci Caesonia
Invité- Invité
Re: Jolies Ténèbres [Kerascoët & Vehlmann]
J’ai lu cette Bd il y a un moment mais j’ai eu du mal à rédiger l’article car il allait que je la digère.
J’ai choisi cette BD à cause du graphisme que je trouvais très beau mais il n’y avait pas de résumé en quatrième de couverture et je ne l’ai pas vraiment feuilleté avant de la prendre. Ce fût un choc!
Un petit peuple des bois se voit contraint de déménager suite à la destruction de leur habitat. Exilés, ils cherchent à survivre et certains veulent leur part du gâteau.
Cela pourrait être un conte tout mignon sauf que ce peuple vivait dans le cadavre d’une fillette qui est en train de se décomposer dans les bois!
Lorsque j’ai compris cela j’ai cru avoir la nausée. Quelle horreur! Comment peut on aborder un tel sujet de cette manière. Cela m’est passée complètement au dessus.
Autant dire que le sentiment de malaise m’a tenue jusqu’à la fin . Lutte de pouvoir, cruauté, horreur sont le lot de cette histoire et certaines scènes sont à la limite du soutenable.
Si le graphisme est soigné et les couleurs très belles l’histoire est malsaine et m’a laissée un goût amère. J’ai détesté ce livre ce qui est rare venant de moi.
J’ai choisi cette BD à cause du graphisme que je trouvais très beau mais il n’y avait pas de résumé en quatrième de couverture et je ne l’ai pas vraiment feuilleté avant de la prendre. Ce fût un choc!
Un petit peuple des bois se voit contraint de déménager suite à la destruction de leur habitat. Exilés, ils cherchent à survivre et certains veulent leur part du gâteau.
Cela pourrait être un conte tout mignon sauf que ce peuple vivait dans le cadavre d’une fillette qui est en train de se décomposer dans les bois!
Lorsque j’ai compris cela j’ai cru avoir la nausée. Quelle horreur! Comment peut on aborder un tel sujet de cette manière. Cela m’est passée complètement au dessus.
Autant dire que le sentiment de malaise m’a tenue jusqu’à la fin . Lutte de pouvoir, cruauté, horreur sont le lot de cette histoire et certaines scènes sont à la limite du soutenable.
Si le graphisme est soigné et les couleurs très belles l’histoire est malsaine et m’a laissée un goût amère. J’ai détesté ce livre ce qui est rare venant de moi.
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