[Le Mer, Françoise] Les santons de granit rose
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[Le Mer, Françoise] Les santons de granit rose
Titre : Les santons de granit rose
Auteur : Françoise Le Mer
éditeur : éditions du Palémon
Nombre de pages : 304 pages
Présentation de l’éditeur :
Appelée par son notaire, Marie Demelle, jeune femme divorcée et mère de deux enfants, va tomber des nues. En effet, cette romancière berrichonne se voit couchée sur le testament d’un illustre confrère qu’elle n’a pourtant entraperçu qu’une fois dans sa vie… Ravie à l’idée d’hériter d’une villa à Perros-Guirec, Marie Demelle ne se préoccupe pas pour l’heure des raisons pour lesquelles le ciel semble lui offrir un cadeau aussi somptueux… Néanmoins, Maurice Malloc’h, le roi du polar, à émis une réserve testamentaire dans un codicille un peu particulier. Marie sera la nouvelle propriétaire de sa maison à la condition qu’elle termine la rédaction d’un manuscrit qu’il n’a pas eu le temps de boucler. L’étrangeté de cette clause n’émousse pas l’enthousiasme de la jeune femme. Combien de morts faudra-t-il pour qu’elle découvre enfin la vérité ? Le commissaire Quentin Le Gwen et son lieutenant Michel Le Fur l’aideront dans cette quête.
Mon avis :
Il est des auteurs qui ont vraiment de drôles d’idées. Léguer leur maison à une consoeur, en laissant largement de quoi vivre à leur fils, soit : cela ne fait de mal à personne. Demander en échange à l’autrice de terminer un de ses romans en cours, alors que l’un et l’autre ont des univers totalement différents, c’est une toute autre affaire. De plus, il apparaît très vite à Marie Demelle, divorcée, deux enfants, que le manuscrit a des points communs avec un fait dives récent. Mais est-ce une simple source d’inspiration pour l’auteur, ou bien était-il très proche de ce meurtre ? Marie décide alors de se confier à un ancien équipier, le commissaire Quentin Le Gwen, bon enquêteur et aussi expert en maltraitance d’adjoint – qui donne, il est vrai, très souvent le bâton pour se faire battre.
Perros-Guirec est pourtant très calme, si l’on excepte un adolescent un peu (beaucoup) voyeur, une patronne de bar qui n’aimait pas les femmes et donnait toujours raison aux hommes, avant de trouver la mort au détour d’un chemin, un couple qui se chamaille jusqu’à la déchirure, un autre qui a fort à faire avec un ado en pleine crise, sans oublier quelques rivalités par-ci, par-là. Bref, Perros-Guirec n’est pas calme du tout !
Le roman est plaisant à lire et, comme souvent, il faut se plonger dans les méandres du passé pour trouver les solutions du présent. Je reste toujours persuadée que parler, partager, dire véritablement ce que l’on pense, ce que l’on ressent peut faire avancer les choses bien plus facilement qu’on le pense, plutôt que de rester à mariner avec ce que l’on croit, de devoir faire semblant, voire de faire des circonvolutions assez complexes pour continuer à mener la vie que l’on entend. Simon, que Marie supporte peu, est une des rares personnes à dire et à faire exactement ce qu’il pense, quitte à ce que cela ne fasse pas plaisir. Marie lui ressemble plus qu’elle ne pense.
Une enquête bien menée, un duo d’enquêteurs atypique – Les Santons de granit rose me donne envie de découvrir d’autres de leurs enquêtes.
Auteur : Françoise Le Mer
éditeur : éditions du Palémon
Nombre de pages : 304 pages
Présentation de l’éditeur :
Appelée par son notaire, Marie Demelle, jeune femme divorcée et mère de deux enfants, va tomber des nues. En effet, cette romancière berrichonne se voit couchée sur le testament d’un illustre confrère qu’elle n’a pourtant entraperçu qu’une fois dans sa vie… Ravie à l’idée d’hériter d’une villa à Perros-Guirec, Marie Demelle ne se préoccupe pas pour l’heure des raisons pour lesquelles le ciel semble lui offrir un cadeau aussi somptueux… Néanmoins, Maurice Malloc’h, le roi du polar, à émis une réserve testamentaire dans un codicille un peu particulier. Marie sera la nouvelle propriétaire de sa maison à la condition qu’elle termine la rédaction d’un manuscrit qu’il n’a pas eu le temps de boucler. L’étrangeté de cette clause n’émousse pas l’enthousiasme de la jeune femme. Combien de morts faudra-t-il pour qu’elle découvre enfin la vérité ? Le commissaire Quentin Le Gwen et son lieutenant Michel Le Fur l’aideront dans cette quête.
Mon avis :
Il est des auteurs qui ont vraiment de drôles d’idées. Léguer leur maison à une consoeur, en laissant largement de quoi vivre à leur fils, soit : cela ne fait de mal à personne. Demander en échange à l’autrice de terminer un de ses romans en cours, alors que l’un et l’autre ont des univers totalement différents, c’est une toute autre affaire. De plus, il apparaît très vite à Marie Demelle, divorcée, deux enfants, que le manuscrit a des points communs avec un fait dives récent. Mais est-ce une simple source d’inspiration pour l’auteur, ou bien était-il très proche de ce meurtre ? Marie décide alors de se confier à un ancien équipier, le commissaire Quentin Le Gwen, bon enquêteur et aussi expert en maltraitance d’adjoint – qui donne, il est vrai, très souvent le bâton pour se faire battre.
Perros-Guirec est pourtant très calme, si l’on excepte un adolescent un peu (beaucoup) voyeur, une patronne de bar qui n’aimait pas les femmes et donnait toujours raison aux hommes, avant de trouver la mort au détour d’un chemin, un couple qui se chamaille jusqu’à la déchirure, un autre qui a fort à faire avec un ado en pleine crise, sans oublier quelques rivalités par-ci, par-là. Bref, Perros-Guirec n’est pas calme du tout !
Le roman est plaisant à lire et, comme souvent, il faut se plonger dans les méandres du passé pour trouver les solutions du présent. Je reste toujours persuadée que parler, partager, dire véritablement ce que l’on pense, ce que l’on ressent peut faire avancer les choses bien plus facilement qu’on le pense, plutôt que de rester à mariner avec ce que l’on croit, de devoir faire semblant, voire de faire des circonvolutions assez complexes pour continuer à mener la vie que l’on entend. Simon, que Marie supporte peu, est une des rares personnes à dire et à faire exactement ce qu’il pense, quitte à ce que cela ne fasse pas plaisir. Marie lui ressemble plus qu’elle ne pense.
Une enquête bien menée, un duo d’enquêteurs atypique – Les Santons de granit rose me donne envie de découvrir d’autres de leurs enquêtes.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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