[Falk, Rita] Bretzel blues
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[Falk, Rita] Bretzel blues
Titre : Bretzel blues
Auteur : Rita Falk
éditeur J’ai lu
Nombre de pages : 303 pages
Présentation de l’éditeur :
En ce moment, ça marche impeccable pour le commissaire Franz Eberhofer : ses amours roulent, la porcherie qu’il rénove est pratiquement habitable, il tient la forme grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avec Louis II – son chien, son coach fitness, son fidèle compagnon. Mais voilà que l’ambiance tourne à l’aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : quelqu’un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl « Crève, sale porc ! ». Le directeur disparaît plusieurs jours, pour revenir une nuit sous une forme plutôt macabre. D’accord, il n’aurait jamais gagné un concours de popularité, mais est-ce une raison pour finir ainsi ? Franz est furieux. Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, on l’oblige à pouponner l’affreux bébé de son frère Léopold, libraire et lèche-bottes de première classe. Heureusement qu’il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé…
Mon avis :
L’erreur est humaine, et après l’affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu’à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d’un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé – mort, sur une voie de chemin de fer. Et s’il est difficile de savoir s’il est arrivé là tout seul ou s’il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D’abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n’ait pas été victime d’un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l’établissement scolaire qu’il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.
La vie continue pour Eberhofer. Le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida – oui, elle se prénomme en fait « Ushi », comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n’est qu’une seule Ushi, et bientôt, tous sont d’accord avec lui. Les cours d’allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l’aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. Le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen – les promos, cela n’attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d’un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d’Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C’est tout un art, parce que d’autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu’il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.
Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
Auteur : Rita Falk
éditeur J’ai lu
Nombre de pages : 303 pages
Présentation de l’éditeur :
En ce moment, ça marche impeccable pour le commissaire Franz Eberhofer : ses amours roulent, la porcherie qu’il rénove est pratiquement habitable, il tient la forme grâce aux bières régulières et aux promenades quotidiennes avec Louis II – son chien, son coach fitness, son fidèle compagnon. Mais voilà que l’ambiance tourne à l’aigre dans le village de Niederkaltenkirchen : quelqu’un a tagué en rouge sur la maison du directeur du collège M. Höpfl « Crève, sale porc ! ». Le directeur disparaît plusieurs jours, pour revenir une nuit sous une forme plutôt macabre. D’accord, il n’aurait jamais gagné un concours de popularité, mais est-ce une raison pour finir ainsi ? Franz est furieux. Comme si cet homicide stressant ne suffisait pas, on l’oblige à pouponner l’affreux bébé de son frère Léopold, libraire et lèche-bottes de première classe. Heureusement qu’il a sa Mémé déjantée et sa robuste cuisine pour se refaire une santé…
Mon avis :
L’erreur est humaine, et après l’affaire du quadruple meurtre de Choucroute maudite, il avait bien le droit de se fourvoyer légèrement non ? Non. Qu’à cela ne tienne, il se retrouve assez rapidement (après avoir esquivé le fait de se transformer en garde du corps d’un footballeur brillant) à enquêter sur une affaire de disparition, celle du directeur du collège dont la maison avait été préalablement taguée. Il faut bien que certains jeunes expriment leur talent artistique et leur revendication sociétale, mais tout de même ! Surtout, le directeur est rapidement retrouvé – mort, sur une voie de chemin de fer. Et s’il est difficile de savoir s’il est arrivé là tout seul ou s’il a été aidé. Malencontreusement, personne ne semble véritablement décidé, sauf Eberhofer, à approfondir cette enquête. D’abord, il est difficile de prouver que le directeur, Höpf, n’ait pas été victime d’un malheureux accident. Puis, soyons clair : les suspects sont très nombreux, la moitié de l’établissement scolaire qu’il dirigeait le détestait et est ravi de le savoir disparu. Va-t-on vraiment questionner toutes ses personnes ? Non.
La vie continue pour Eberhofer. Le divorce de son frère Léopold. Son remariage avec la mère de sa fille Sushi, Panida – oui, elle se prénomme en fait « Ushi », comme sa grand-mère, mais pour Frank, il est impossible de nommer sa nièce comme sa mère, il n’est qu’une seule Ushi, et bientôt, tous sont d’accord avec lui. Les cours d’allemand Panida, qui saura très vite comment demander le chemin de l’aéroport, ce qui est très utile quand on est marié à Léopold. Le chauffeur pour sa Mémé et pour toutes les dames de Niederkanltenkirchen – les promos, cela n’attend pas. Et Susie qui revient de son voyage en Italie, amoureuse d’un italien beau comme un italien et qui prend un congé sans soldes. Oui, la vie familiale et personnelle d’Eberhofer est compliquée, et pourtant, il enquête ! C’est tout un art, parce que d’autres ont une vie de famille bien plus douloureuse que la sienne, et parce qu’il est aussi des personnes prêtes à profiter de ceux qui sont en souffrance.
Oui, Niederkaltenkirchen est une bourgade (imaginaire) mais les problèmes qui sont évoqués (la drogue, la difficulté à élever un enfant seule, la difficulté à assumer ses responsabilités) sont les mêmes.
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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