[Deambrosis, Mercedes] Un après-midi avec Rock Hudson
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[Deambrosis, Mercedes] Un après-midi avec Rock Hudson
Détails
Titre : Un après-midi avec Rock Hudson
Auteur : MERCEDES DEAMBROSIS
Éditeur : SEUIL
Collection : POINTS
Sujet : LITTERATURE ESPAGNOLE
Résumé
Dorita a réussi sa vie. Elle a un mari médecin, des bijoux, des fourrures et de grands enfants indépendants. Par une fin d'après-midi à Madrid, elle tombe sur cette vieille, cette bonne... enfin, quel est son nom, déjà ? Oui, Carmen. Mais la pauvre a tellement changé depuis le lycée ! Les deux amies décident d'aller boire un verre. Jusqu'à ce que les apparences s'effondrent, sous la plume toujours aussi corrosive de l'auteur, à qui l'on doit notamment La Promenade des délices et La Plieuse de parachutes. " Arrosé de vodka-orange, de Martini et de délire, l'après-midi finira quelque part en enfer [...]. Ce deuxième roman de Mercedes Deambrosis, d'une absolue et irrésistible cruauté, se lit d'une traite. Entre fou rire et apitoiement. "
Commentaire
Se lit d'une traite... oui parce qu'il est bref (103 pages), mais surement pas intéressant. Deux anciennes amies se revoit et vont prendre un verre pour parler, à vrai dire une parle et quand l'autre s'y met elle se fait couper la parole. Tout le long du livre je me dis que ça va venir, l'histoire ou le punch vont arriver, mais non rien. Tout se placotage donc une qui est dure et méchante pour finir tous les deux dans une solitude total. Peut-être est-ce une morale que l'auteure nous fait? Aucune idée, mais moi je n'ai pas adoré. Une chance qu'il était court!
Invité- Invité
Re: [Deambrosis, Mercedes] Un après-midi avec Rock Hudson
Si une « vieille » copine d’école avec laquelle vous ne vous entendiez pas particulièrement, ou plutôt, qui ne vous aimait pas, vous hèle dans la rue : Courage, fuyez à toutes jambes !!!
Cette chère Carmen en a fait les frais au grand bonheur de Mercedes Deambrosi.
« -Comment as-tu fait pour me reconnaître ? Quelle mémoire Dorita, quelle mémoire après tant d’années…
Cette pauvre fille est encore plus laide que lorsqu’elle était u lycée, comment aurais-je pu l’oublier ? » pensa Dorita, et à voix haute : -Mais tu n’as guère changé ma chérie dès que je t’ai aperçue, je me suis dit : mais c’est cette bonne amie Carmen Gonzalo y Gonzalo. Elle pinça ses lèvres étroites en un semblant de sourire où le rouge Revlon débordait généreusement »
Dorita, est-ce parce qu’elle s’ennuie un peu dans sa vie « réussie », embarque cette Chèèère Carmen dans une course échevelée vers…. Elles ne savent pas trop quoi. De cafeteria en bar, Dorita impose son luxe, impose ses vues, rabaisse, sans en avoir l’air tout en sachant ce qu’elle fait, cette Chèèère Carmen. Dorita se vautre dans son luxe, montrant les derniers bijoux offert par son Cheeer Mari. Cette pauvre Carmen n’a que son allure de vieille fille mal fagotée et Dorita s’en paye une bonne tranche sous couvert « d’amitié ».
Un après-midi mémorable fait de méchanceté à sens unique. Plus la soirée avance plus le vernis craque, le fond de teint part en plaques, tout comme la bienséance ! Dorita s’enfile Martini sur Martini. Mercedes Deambrosis s’en donne à cœur joie à dépiauter cette vieille Espagne des carcans, des faux-semblants, des apparences (mais cela vaut aussi dans notre chère France). La scène « d’amour » dans les toilettes d’un night-club est un délice mordant, dévastateur, cruel que je vous laisse découvrir.
Un livre que j’ai adoré ; un livre ponctué de rires, de ricanements, de oh scandalisé ou désolé. Une soirée que ni l’une ni l’autre n’oublieront facilement. De retour à leurs domiciles respectifs, elles y trouveront ce qu’elles n’auraient voulu y trouver : le vide. Cette journée fut une véritable descente en enfer !!
Au fait pourquoi ce titre ? La réponse est dans ce livre. Une réponse cruellement jubilatoire mais pathétique.
Ce petit roman est cruellement jubilatoire avec une pointe pathétique pimentée. Mercedes Deambrosis appuie là où ça fait mal à la bourgeoisie !!!!
Je l’ai rencontrée au « Salon des Dames » à Nevers début avril dernier où elle présentait son livre « Juste pour le plaisir ».
Mercedes Deambrosis en compagnie de Michèle Gazier lors du dernier Salon des Dames de Nevers
Cette chère Carmen en a fait les frais au grand bonheur de Mercedes Deambrosi.
« -Comment as-tu fait pour me reconnaître ? Quelle mémoire Dorita, quelle mémoire après tant d’années…
Cette pauvre fille est encore plus laide que lorsqu’elle était u lycée, comment aurais-je pu l’oublier ? » pensa Dorita, et à voix haute : -Mais tu n’as guère changé ma chérie dès que je t’ai aperçue, je me suis dit : mais c’est cette bonne amie Carmen Gonzalo y Gonzalo. Elle pinça ses lèvres étroites en un semblant de sourire où le rouge Revlon débordait généreusement »
Dorita, est-ce parce qu’elle s’ennuie un peu dans sa vie « réussie », embarque cette Chèèère Carmen dans une course échevelée vers…. Elles ne savent pas trop quoi. De cafeteria en bar, Dorita impose son luxe, impose ses vues, rabaisse, sans en avoir l’air tout en sachant ce qu’elle fait, cette Chèèère Carmen. Dorita se vautre dans son luxe, montrant les derniers bijoux offert par son Cheeer Mari. Cette pauvre Carmen n’a que son allure de vieille fille mal fagotée et Dorita s’en paye une bonne tranche sous couvert « d’amitié ».
Un après-midi mémorable fait de méchanceté à sens unique. Plus la soirée avance plus le vernis craque, le fond de teint part en plaques, tout comme la bienséance ! Dorita s’enfile Martini sur Martini. Mercedes Deambrosis s’en donne à cœur joie à dépiauter cette vieille Espagne des carcans, des faux-semblants, des apparences (mais cela vaut aussi dans notre chère France). La scène « d’amour » dans les toilettes d’un night-club est un délice mordant, dévastateur, cruel que je vous laisse découvrir.
Un livre que j’ai adoré ; un livre ponctué de rires, de ricanements, de oh scandalisé ou désolé. Une soirée que ni l’une ni l’autre n’oublieront facilement. De retour à leurs domiciles respectifs, elles y trouveront ce qu’elles n’auraient voulu y trouver : le vide. Cette journée fut une véritable descente en enfer !!
Au fait pourquoi ce titre ? La réponse est dans ce livre. Une réponse cruellement jubilatoire mais pathétique.
Ce petit roman est cruellement jubilatoire avec une pointe pathétique pimentée. Mercedes Deambrosis appuie là où ça fait mal à la bourgeoisie !!!!
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