[Angelou, Maya] Rassemblez-vous en mon nom
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[Angelou, Maya] Rassemblez-vous en mon nom
[Angelou, Maya] Rassemblez-vous en mon nom
[Angelou, Maya]
Rassemblez-vous en mon nom
Les éditions Noir sur Blanc 20 août 2020
267 pages
Quatrième de couverture
Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.
Après l’inoubliablement beau Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage, Maya Angelou poursuit ici son cycle autobiographique.
Mon avis
Sur deux ans de sa vie mouvementée, de dix-sept à dix-neuf, Maya nous raconte celle qu’elle mène à San Francisco, jeune adulte et mère d’un petit garçon, est en quête d’amour ou d’affection, ce qui ne l’empêche pas de vivre à sa fantaisie et se jette à corps perdu dans sa relation avec les hommes ou elle fait l’offrande de son corps dans des endroits louches, elle n’hésite pas non plus à faire du trafic avec des vêtements croyant gagner beaucoup d’argent pour éponger les dettes d’un homme marié qu’elle imagine fou d’elle, apprendra t-elle un jour qui est cet homme ? Je pense que cette autobiographie ne m’a pas empêchée d’aimer la sincérité avec laquelle l’héroïne se raconte sans complaisance, car tout n’est pas rose dans sa vie et sa naïveté et sa franchise m’ont beaucoup touchée. C’est tout de même une histoire raciale et ce que conte Maya Angelou qui n’est qu’honnêteté nous faire vivre un monde de prostitution, d’arnaque et de drogue. Un portrait vécu d’une femme que j’ai vraiment appréciée ou j’ai ressenti son innocence devant les aléas de a vie. Gros coup de cœur 5/5
Rassemblez-vous en mon nom
Les éditions Noir sur Blanc 20 août 2020
267 pages
Quatrième de couverture
Silhouette imposante, port de tête altier, elle fait résonner la voix d’une femme noire, fière et volontaire, qui va devoir survivre dans un monde d’une extrême dureté, dominé par les Blancs. Une voix riche et drôle, passionnée et douce qui, malgré les discriminations, porte l’espoir et la joie, l’accomplissement et la reconnaissance, et défend farouchement son droit à la liberté.
Après l’inoubliablement beau Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage, Maya Angelou poursuit ici son cycle autobiographique.
Mon avis
Sur deux ans de sa vie mouvementée, de dix-sept à dix-neuf, Maya nous raconte celle qu’elle mène à San Francisco, jeune adulte et mère d’un petit garçon, est en quête d’amour ou d’affection, ce qui ne l’empêche pas de vivre à sa fantaisie et se jette à corps perdu dans sa relation avec les hommes ou elle fait l’offrande de son corps dans des endroits louches, elle n’hésite pas non plus à faire du trafic avec des vêtements croyant gagner beaucoup d’argent pour éponger les dettes d’un homme marié qu’elle imagine fou d’elle, apprendra t-elle un jour qui est cet homme ? Je pense que cette autobiographie ne m’a pas empêchée d’aimer la sincérité avec laquelle l’héroïne se raconte sans complaisance, car tout n’est pas rose dans sa vie et sa naïveté et sa franchise m’ont beaucoup touchée. C’est tout de même une histoire raciale et ce que conte Maya Angelou qui n’est qu’honnêteté nous faire vivre un monde de prostitution, d’arnaque et de drogue. Un portrait vécu d’une femme que j’ai vraiment appréciée ou j’ai ressenti son innocence devant les aléas de a vie. Gros coup de cœur 5/5
lalyre- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 9623
Age : 92
Localisation : Liège (Belgique )
Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Angelou, Maya] Rassemblez-vous en mon nom
Une auteure que je ne connaissais absolument pas et cette découverte est tout à fait riche et réjouissante, cela d'autant plus que c'est un récit autobiographique qui reste des plus actuels à l'heure où les USA n'en finissent pas de renouer avec ses travers.
Même si cet opus n'est pas le premier, j'ai pu le lire et l'apprécier sans aucunue difficulté. Sa trame en est simple, comment tenter de gagner sa vie et sortir d'une condition plus que modeste alors qu'on est noire et fille - mère. C'est tout simplement par un sens inné de la connaissance de ses pairs grâce à une intelligence pratique exceptionnelle et en utilisant toutes les opportunités qui s'offrent à soi.
C'est la tranche des 19 à 21 ans de la narratrice que le lecteur va découvrir. Très consciente de ses atouts, la jeune Maya va ainsi se lancer dans une succession de jobs différents plus ou moins fructueux ; de la mise en place d'une petite affaire de "jeune maquerelle" , à celle de chef de cuisine,en passant par danseuse de claquettes. Si pour la plupart de ces occasions, elle compte privilégier une réelle indépendance, être le plus présente possible pour son bébé, le jeune Guy et tant que possible éviter le schéma trop fréquent de celle qui se laisse mener par le bout du nez, qui tombe amoureuse puis enceinte avant d'être abandonnée dans la misère. Elle n'en est pas moins une jeune femme qui cherche à trouver un homme avec qui mener une vie révée à la "amerciacan white middle - class" qui la respecterait, tolérerait et éléverait le mieux possible son enfant. Par deux fois, elle laisse tomber ses barrières de protection ; avec son partenaire le danseur de claquette puis avec un mystèrieux personnage présumé joueur professionnel mais qui se révélera être une crapule mariée et plus ou moins souteneur.... Si la chute en sera difficile, c'est avec un sens inné de la résilience et de la volonté qu'elle rebondira...
Succession de personnages ou de situations plus ou moins cocasses, parfaite témoin de la condition des noirs (atouts et failles) dans la société américaine, des faiblesses de son système, un récit riche en illustrations, une grande qualité d'écriture et en rebondissements.... que peut demander de plus le lecteur ?
Même si cet opus n'est pas le premier, j'ai pu le lire et l'apprécier sans aucunue difficulté. Sa trame en est simple, comment tenter de gagner sa vie et sortir d'une condition plus que modeste alors qu'on est noire et fille - mère. C'est tout simplement par un sens inné de la connaissance de ses pairs grâce à une intelligence pratique exceptionnelle et en utilisant toutes les opportunités qui s'offrent à soi.
C'est la tranche des 19 à 21 ans de la narratrice que le lecteur va découvrir. Très consciente de ses atouts, la jeune Maya va ainsi se lancer dans une succession de jobs différents plus ou moins fructueux ; de la mise en place d'une petite affaire de "jeune maquerelle" , à celle de chef de cuisine,en passant par danseuse de claquettes. Si pour la plupart de ces occasions, elle compte privilégier une réelle indépendance, être le plus présente possible pour son bébé, le jeune Guy et tant que possible éviter le schéma trop fréquent de celle qui se laisse mener par le bout du nez, qui tombe amoureuse puis enceinte avant d'être abandonnée dans la misère. Elle n'en est pas moins une jeune femme qui cherche à trouver un homme avec qui mener une vie révée à la "amerciacan white middle - class" qui la respecterait, tolérerait et éléverait le mieux possible son enfant. Par deux fois, elle laisse tomber ses barrières de protection ; avec son partenaire le danseur de claquette puis avec un mystèrieux personnage présumé joueur professionnel mais qui se révélera être une crapule mariée et plus ou moins souteneur.... Si la chute en sera difficile, c'est avec un sens inné de la résilience et de la volonté qu'elle rebondira...
Succession de personnages ou de situations plus ou moins cocasses, parfaite témoin de la condition des noirs (atouts et failles) dans la société américaine, des faiblesses de son système, un récit riche en illustrations, une grande qualité d'écriture et en rebondissements.... que peut demander de plus le lecteur ?
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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