[Atkinson, Kate] La souris bleue
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Votre avis sur "La souris bleue" de Kate Atkinson
[Atkinson, Kate] La souris bleue
Auteur : Kate Atkinson
Titre : La souris bleue
Edition : Le livre de poche
Pages : 413
Résumé :
Un détective privé enquête à Cambridge sur des affaires criminelles qui n'ont jamais été éclaircies. Il doit remonter à des événements du passé, souvent très lointains, pour suivre les traces de la mystérieuse " Souris Bleue ". Les intrigues sont situées dans des milieux sociaux très divers, allant de la classe ouvrière à la gentry. Les drames les plus poignants alternent avec les épisodes désopilants. On retrouve le regard caustique de Kate Atkinson sur notre monde moderne, la télévision et la " néfaste food ", entre autres. Anticipations et retours en arrière tiennent le lecteur en haleine. Les maux de notre société, l'amour parental avec ses excès et ses carences sont dépeints avec une étonnante âpreté de ton.
Mon avis :
Ce livre est vraiment très sympa parce qu'il change des polars classiques ! ici pas de sang, pas de gore, rien qu'une enquête... et encore l'enquête c'est même pas le plus important dans le livre... En fait l'auteur nous raconte plutôt la vie de ses personnages auxquels on s'attache très vite. Il faut quand même un peu s'accrocher au début parce que le style est assez lent, mais une fois rentré dans l'histoire c'est un plaisir !
Titre : La souris bleue
Edition : Le livre de poche
Pages : 413
Résumé :
Un détective privé enquête à Cambridge sur des affaires criminelles qui n'ont jamais été éclaircies. Il doit remonter à des événements du passé, souvent très lointains, pour suivre les traces de la mystérieuse " Souris Bleue ". Les intrigues sont situées dans des milieux sociaux très divers, allant de la classe ouvrière à la gentry. Les drames les plus poignants alternent avec les épisodes désopilants. On retrouve le regard caustique de Kate Atkinson sur notre monde moderne, la télévision et la " néfaste food ", entre autres. Anticipations et retours en arrière tiennent le lecteur en haleine. Les maux de notre société, l'amour parental avec ses excès et ses carences sont dépeints avec une étonnante âpreté de ton.
Mon avis :
Ce livre est vraiment très sympa parce qu'il change des polars classiques ! ici pas de sang, pas de gore, rien qu'une enquête... et encore l'enquête c'est même pas le plus important dans le livre... En fait l'auteur nous raconte plutôt la vie de ses personnages auxquels on s'attache très vite. Il faut quand même un peu s'accrocher au début parce que le style est assez lent, mais une fois rentré dans l'histoire c'est un plaisir !
yaki- Grand sage du forum
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Nombre de messages : 1611
Age : 47
Localisation : Yvelines
Emploi/loisirs : Lecture, scrapbooking, balades,...
Genre littéraire préféré : Romans contemporains
Date d'inscription : 10/06/2008
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Juste pour l'anecdote, je suis très fière de moi parce que j'ai réussi à faire mon post et qu'en plus je l'ai mis au bon endroit
yaki- Grand sage du forum
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Date d'inscription : 10/06/2008
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Euh, réflexion faite je suis pas si sure de moi... désolée si je me suis trompée, je compte sur vous pour rectifier
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Je ne connaissais Atkinson Kate que de nom.
Thot- Admin
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Thot a écrit:Je ne connaissais Atkinson Kate que de nom.
Raison de plus pour te lancer dans la lecture de cet auteur
yaki- Grand sage du forum
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Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
yaki a écrit:Thot a écrit:Je ne connaissais Atkinson Kate que de nom.
Raison de plus pour te lancer dans la lecture de cet auteur
Oui! je l'ai déjà noté
Thot- Admin
-
Nombre de messages : 6094
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Genre littéraire préféré : Je lis de tout, mais j'aime moins la science-fiction.
Date d'inscription : 02/06/2008
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
J'ai moyennement aimé, je ne sais pas trop. On se prend au jeu quand même, mais j'en attendais plus. C'est peut-être la forme du polar sans en être un qui m'a gêné.
Invité- Invité
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Je n'ai pas souvenir de l'avoir terminé, même si j'ai adoré d'autres livres de cet auteur, comme "Dans les coulisses du musée" (que je conseille vivement !), "dans les replis du temps" ou "sous l'aile du bizarre".
Invité- Invité
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Moi j'ai beaucoup aimé ce livre. Au début on a l'impression de lire des nouvelles qui n'ont aucun rapport les unes avec les autres, et puis au fur et à mesure elle se complètent, se rejoignent et s'expliquent. C'est très bien fait.
Invité- Invité
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Yaki, yaka !!!!yaki a écrit:Juste pour l'anecdote, je suis très fière de moi parce que j'ai réussi à faire mon post et qu'en plus je l'ai mis au bon endroit
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Mon avis :
Nous sont d’abord présentés trois antécédents :
- 1970 : Olivia Land, petite dernière d’une fratrie de quatre filles, bientôt cinq, disparait, après avoir passé la nuit dans une tente avec Amelia, une de ses sœurs. Impossible de mettre la main sur Souris bleue non plus, son doudou. Il sera retrouvé 34 ans plus tard, lors de la mort de Victor, le père, dans son bureau.
- 1994 : Laura Wyre travaille pendant l’été dans le cabinet de son père, Theo, avant d’intégrer l’université, à la rentrée. Pendant que celui-ci est retenu au tribunal pour une affaire, un forcené entre dans l’immeuble, menace le personnel avec une arme et finit par blesser l’un des associés et tuer Laura avec un couteau. Seul signe distinctif : il porte un polo de golf jaune.
- 1979 : Michelle prépare à manger pendant que le microbe, sa fille, Tanya, a enfin trouvé le sommeil et cessé de pleurer. Entre alors Keith. Le bébé se met derechef à hurler et Michelle, folle de rage, à bout de nerfs, va chercher la hache et le tue. Shirley, la sœur de Michelle, cherche aujourd’hui à retrouver sa nièce, confiée à la garde des parents de Keith après sa mort et l’arrestation de sa sœur.
Trois affaires qui vont être portées à la connaissance de Jackson Brodie, le détective. Trois affaires pour un même lieu : Cambridge et trois histoires dont les personnages s’entrecroisent, à un moment donné.
Il ne faut pas le lire comme un policier mais plutôt comme une chronique sociale, sur la solitude, le mal-être, l’amour parental qui peut parfois être étouffant mais n’empêche pas les drames comme celui de Theo ou Jackson mais aussi celui qui n’a rien d’inconditionnel ou d’instinctif comme en témoignent Rosemary, la mère de Sylvia-Amelia-Julia et d’Olivia ou Michelle, victime apparemment d’une dépression post- natale non diagnostiquée alors que la première ne semble porter aucune affection à ses trois aînées, noyées dans une masse informe, dépersonnalisée. C’est Amelia qui en souffrira le plus, peut-être parce qu’elle est la plus discrète des trois, la plus « insipide » comme le dit sa mère. Ne parlons pas du père, un fantôme, enfermé dans son bureau, lieu interdit aux trois petites sauvageonnes, sauf lorsqu’elles butent sur un problème mathématique, son violon d’Ingres et son métier, qu’il chérit beaucoup plus que son épouse et ses enfants, des étrangers pour lui. Seule bouffée d’oxygène dans cette famille désunie : Olivia, le petit bout de chou affectueux, qui donne à ses sœurs ce qu’elles n’ont jamais reçu, elle que Rosemary aime plus que tout, comme si elle avait hérité de tout l’amour disponible et le redistribuait ensuite.
Un portrait au vitriol de ses personnages, qui ne sont pas épargnés mais dont on comprend pourtant leur évolution à travers leur passé difficile. Leur psychologie est bien établie et même si le rythme est lent, très lent, très très très lent (^^), j’ai été accrochée par ses trois histoires qui n’en font qu’une au final, désireuse de savoir ce qu’il s’était passé pour chacune d’elle, même si je ne pense pas retenter un jour de lire un livre de l’auteur car finalement, il ne se passe pas grand-chose et cette lecture aura été difficile (dans le sens de laborieuse, pas très passionnante ni franchement haletante). Tout tient sur le mystère de ses trois enquêtes non résolues et qui vont mettre longtemps à trouver une issue. Même si les personnages sont bien développés, je ne me suis pas particulièrement attachée à eux et c’est plus la curiosité qui m’a tenue qu’autre chose. Je suis contente de l’avoir terminé et de passer à autre chose !
Nous sont d’abord présentés trois antécédents :
- 1970 : Olivia Land, petite dernière d’une fratrie de quatre filles, bientôt cinq, disparait, après avoir passé la nuit dans une tente avec Amelia, une de ses sœurs. Impossible de mettre la main sur Souris bleue non plus, son doudou. Il sera retrouvé 34 ans plus tard, lors de la mort de Victor, le père, dans son bureau.
- 1994 : Laura Wyre travaille pendant l’été dans le cabinet de son père, Theo, avant d’intégrer l’université, à la rentrée. Pendant que celui-ci est retenu au tribunal pour une affaire, un forcené entre dans l’immeuble, menace le personnel avec une arme et finit par blesser l’un des associés et tuer Laura avec un couteau. Seul signe distinctif : il porte un polo de golf jaune.
- 1979 : Michelle prépare à manger pendant que le microbe, sa fille, Tanya, a enfin trouvé le sommeil et cessé de pleurer. Entre alors Keith. Le bébé se met derechef à hurler et Michelle, folle de rage, à bout de nerfs, va chercher la hache et le tue. Shirley, la sœur de Michelle, cherche aujourd’hui à retrouver sa nièce, confiée à la garde des parents de Keith après sa mort et l’arrestation de sa sœur.
Trois affaires qui vont être portées à la connaissance de Jackson Brodie, le détective. Trois affaires pour un même lieu : Cambridge et trois histoires dont les personnages s’entrecroisent, à un moment donné.
Il ne faut pas le lire comme un policier mais plutôt comme une chronique sociale, sur la solitude, le mal-être, l’amour parental qui peut parfois être étouffant mais n’empêche pas les drames comme celui de Theo ou Jackson mais aussi celui qui n’a rien d’inconditionnel ou d’instinctif comme en témoignent Rosemary, la mère de Sylvia-Amelia-Julia et d’Olivia ou Michelle, victime apparemment d’une dépression post- natale non diagnostiquée alors que la première ne semble porter aucune affection à ses trois aînées, noyées dans une masse informe, dépersonnalisée. C’est Amelia qui en souffrira le plus, peut-être parce qu’elle est la plus discrète des trois, la plus « insipide » comme le dit sa mère. Ne parlons pas du père, un fantôme, enfermé dans son bureau, lieu interdit aux trois petites sauvageonnes, sauf lorsqu’elles butent sur un problème mathématique, son violon d’Ingres et son métier, qu’il chérit beaucoup plus que son épouse et ses enfants, des étrangers pour lui. Seule bouffée d’oxygène dans cette famille désunie : Olivia, le petit bout de chou affectueux, qui donne à ses sœurs ce qu’elles n’ont jamais reçu, elle que Rosemary aime plus que tout, comme si elle avait hérité de tout l’amour disponible et le redistribuait ensuite.
Un portrait au vitriol de ses personnages, qui ne sont pas épargnés mais dont on comprend pourtant leur évolution à travers leur passé difficile. Leur psychologie est bien établie et même si le rythme est lent, très lent, très très très lent (^^), j’ai été accrochée par ses trois histoires qui n’en font qu’une au final, désireuse de savoir ce qu’il s’était passé pour chacune d’elle, même si je ne pense pas retenter un jour de lire un livre de l’auteur car finalement, il ne se passe pas grand-chose et cette lecture aura été difficile (dans le sens de laborieuse, pas très passionnante ni franchement haletante). Tout tient sur le mystère de ses trois enquêtes non résolues et qui vont mettre longtemps à trouver une issue. Même si les personnages sont bien développés, je ne me suis pas particulièrement attachée à eux et c’est plus la curiosité qui m’a tenue qu’autre chose. Je suis contente de l’avoir terminé et de passer à autre chose !
Invité- Invité
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
Merci pour cet avis Alexielle.
J'ai vu l'adaptation télévisée, et du coup, je n'ai pas vraiment envie de lire le livre.
J'ai vu l'adaptation télévisée, et du coup, je n'ai pas vraiment envie de lire le livre.
Sharon- Modérateur
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Nombre de messages : 13263
Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Atkinson, Kate] La souris bleue
C'est justement l'adaptation TV qui m'a donné envie de le sortir de ma Pal : je ne l'ai pas vu mais ça m'y a fait repenser
Invité- Invité
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