[Anouilh, Jean] La répétition ou L'amour puni
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[Anouilh, Jean] La répétition ou L'amour puni
La répétition ou L'amour puni
Auteur : Jean Anouilh
Pages : 146
Edition : Folio
Genre : Pièce de théâtre/Drame
La quatrième de couverture :
Que dire de Sylvia ? Elle n'est pas romanesque, elle est tendre, elle n'est pas naïve, elle est bonne, elle n'est pas dure, elle est nette. Les belles dames de la cour ni le prince ne l'éblouissent. Elle sait tout, depuis toujours, sans avoir jamais rien appris. Elle a la plus juste mesure du coeur. Dans ce petit univers frelaté et ricanant sous ses soies, ses cailloux précieux, ses aigrettes - elle est seule, claire et nue sous sa petite robe de toile, et elle les regarde toute droite et silencieuse s'agiter et comploter autour d'elle. Et tout ce qui faisait la force et le plaisir du prince est entre ses mains, soudain - inutile. Sylvia est une petite âme inaccessible qui le regarde à mille lieues de lui et le trouble.
Résumé :
Dans cette oeuvre qui fait partie des "pièces brillantes" de Jean Anouilh, l'auteur met tout son talent en utilisant habilement une mise en abîme, un théâtre dans le théâtre. L'histoire est la suivante : Tigre est un comte réputé pour les grandes représentations qu'il donne régulièrement. Cette fois, il décide de jouer une pièce de Marivaux avec sa femme, sa maîtresse Hortensia, son meilleur ami Hero, son employé monsieur Damien, l'amant de sa femme : Villebosse et surtout Lucile nourrice et nouvelle arrivante en son chateau. L'intrigue va se developper autour de ce dernier personnage, qui sans le vouloir a attiré l'amour du comte (Tigre). Il s'ensuivra alors un jeu de scène permanent où les acteurs passeront de la réalité à la fiction et vice versa. Néanmoins la jalousie, la fierté, et certaines rancoeurs viendront s'émisser entre Lucile et le Comte.
Mon avis :
Ce n'est pas l'histoire en elle même qui m'a plus mais plutôt quelques points. En effet il faut avouer que les deux premiers actes sont assez ennuyeux à lire. Toutefois au troisième acte, entre réellement en scène le personnage de Hero qui en pointant son né nous permet également de déceler le drame à venir. Le troisième acte est curieux, le quatrième merveilleux et le cinquième conclut l'oeuvre de la meilleur façon dont on aurait pu l'achever. Hero quant à lui, malgré son nom est l'anti-héros par excellence. Manipulateur, alcoolique, cynique et surtout déprimé, il se voit dévorer par le regret et n'est plus que l'ombre de lui même. je ne peux en dire plus sans dévoiler le livre mais quoi qu'il en soit il est de loin l'un des personnages que j'ai préféré parmi toutes mes lectures.
Auteur : Jean Anouilh
Pages : 146
Edition : Folio
Genre : Pièce de théâtre/Drame
La quatrième de couverture :
Que dire de Sylvia ? Elle n'est pas romanesque, elle est tendre, elle n'est pas naïve, elle est bonne, elle n'est pas dure, elle est nette. Les belles dames de la cour ni le prince ne l'éblouissent. Elle sait tout, depuis toujours, sans avoir jamais rien appris. Elle a la plus juste mesure du coeur. Dans ce petit univers frelaté et ricanant sous ses soies, ses cailloux précieux, ses aigrettes - elle est seule, claire et nue sous sa petite robe de toile, et elle les regarde toute droite et silencieuse s'agiter et comploter autour d'elle. Et tout ce qui faisait la force et le plaisir du prince est entre ses mains, soudain - inutile. Sylvia est une petite âme inaccessible qui le regarde à mille lieues de lui et le trouble.
Résumé :
Dans cette oeuvre qui fait partie des "pièces brillantes" de Jean Anouilh, l'auteur met tout son talent en utilisant habilement une mise en abîme, un théâtre dans le théâtre. L'histoire est la suivante : Tigre est un comte réputé pour les grandes représentations qu'il donne régulièrement. Cette fois, il décide de jouer une pièce de Marivaux avec sa femme, sa maîtresse Hortensia, son meilleur ami Hero, son employé monsieur Damien, l'amant de sa femme : Villebosse et surtout Lucile nourrice et nouvelle arrivante en son chateau. L'intrigue va se developper autour de ce dernier personnage, qui sans le vouloir a attiré l'amour du comte (Tigre). Il s'ensuivra alors un jeu de scène permanent où les acteurs passeront de la réalité à la fiction et vice versa. Néanmoins la jalousie, la fierté, et certaines rancoeurs viendront s'émisser entre Lucile et le Comte.
Mon avis :
Ce n'est pas l'histoire en elle même qui m'a plus mais plutôt quelques points. En effet il faut avouer que les deux premiers actes sont assez ennuyeux à lire. Toutefois au troisième acte, entre réellement en scène le personnage de Hero qui en pointant son né nous permet également de déceler le drame à venir. Le troisième acte est curieux, le quatrième merveilleux et le cinquième conclut l'oeuvre de la meilleur façon dont on aurait pu l'achever. Hero quant à lui, malgré son nom est l'anti-héros par excellence. Manipulateur, alcoolique, cynique et surtout déprimé, il se voit dévorer par le regret et n'est plus que l'ombre de lui même. je ne peux en dire plus sans dévoiler le livre mais quoi qu'il en soit il est de loin l'un des personnages que j'ai préféré parmi toutes mes lectures.
Dernière édition par Lorenzo le Sam 12 Sep 2009 - 10:49, édité 1 fois
Lorenzo- Membre assidu
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Re: [Anouilh, Jean] La répétition ou L'amour puni
Ce qui est intéressant, en effet, c’est la corrélation entre cette pièce, La répétition ou l’amour puni et La double inconstance de Marivaux. Dans La double inconstance, un prince tombe amoureux d’une jeune paysanne. Il l’a fait enlever, la fait mener dans son château et tente de la conquérir. Mais la belle est éprise d’Arlequin. Le Prince charge donc une jeune femme de sa suite de séduire Arlequin pour que sa bien-aimée lui revienne.
On peut trouver des ressemblances dans ses deux pièces et c’est ce qu’a voulu Anouilh : c’est d’ailleurs pour cela que les seules scènes répétées sont celles qui ont un rapport avec la pièce elle-même.
Par contre, j'ai du mal à croire à cet amour entre le Comte et Lucile et je serais finalement du côté de la Comtesse, qui, au fond, montre, en même temps que de la cruauté, de la raison. Elle a raison de penser que cela ne marcherait jamais entre le Comte et Lucile; eux-mêmes, le savent très lucidement.
On peut trouver des ressemblances dans ses deux pièces et c’est ce qu’a voulu Anouilh : c’est d’ailleurs pour cela que les seules scènes répétées sont celles qui ont un rapport avec la pièce elle-même.
Par contre, j'ai du mal à croire à cet amour entre le Comte et Lucile et je serais finalement du côté de la Comtesse, qui, au fond, montre, en même temps que de la cruauté, de la raison. Elle a raison de penser que cela ne marcherait jamais entre le Comte et Lucile; eux-mêmes, le savent très lucidement.
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