[Diome, Fatou] Les veilleurs de Sangomar
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[Diome, Fatou] Les veilleurs de Sangomar
[Diome, Fatou] Les veilleurs de Sangomar
[Diome, Fatou]
Les veilleurs de Sangomar
Albin Michel 21 août 2019
326 pages
Quatrième de couverture
Nul ne s’aventure sans appréhension à Sangomar, ce bout de terre inhabitée où, dans la tradition animiste sérère, se rassemblent les djinns et les âmes des défunts. Sur l’île voisine, la jeune Coumba entame un long veuvage, recluse chez sa belle-mère. Elle vient de perdre son mari dans le naufrage du Joola, en 2002, au large du Sénégal.Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s’ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ».
Un grand roman de liberté et d’amour fou, porté par le souffle ensorcelant de Fatou Diome.
Mon avis
Coumba devenue jeune veuve avec un bébé va très vite être considérée comme une sorcière parce qu’elle passe ses nuits en invocations vers Sangomar qui regroupe les esprits des djinns, pour faire apparaître et d’enter en contact avec l’esprit de son mari, son grand amour, pendant la journée elle ne parle pas, ne répond même pas à sa mère inquiète de son état psychologique, quand à son bébé elle se contente de l’allaiter, pendant ce long deuil de quatre mois. Cela pour le le fond de l’histoire, cependant que Fatou Diome nous emmène dans une Afrique racontée avec un fond de poésie et la magie des griots (membre d’une caste de poètes, musiciens, dépositaires de la tradition orale) ce faisant elle prend son temps pour nous raconter la place des femmes au sein d’une société patriarcale, nous sommes plongés dans un univers troublant, celui des traditions et rites animistes qui sont encore bien présents au Sénégal. Sur fond d’un long travail de deuil et d’un histoire amour émouvante, c’est aussi un voyage poétique ou Fatou Diome aborde la question du veuvage dans une société traditionnelle ou les croyances ancestrales sont encore pratiquées, au mépris des conventions religieuse en vigueur. Cependant à force de prières, d’incantations et de transes, Coumba fera deuil et parviendra t-elle à décider de son avenir ? Un très bon roman auquel il faut s’accrocher et souvent relire des passages ….4/5
Les veilleurs de Sangomar
Albin Michel 21 août 2019
326 pages
Quatrième de couverture
Nul ne s’aventure sans appréhension à Sangomar, ce bout de terre inhabitée où, dans la tradition animiste sérère, se rassemblent les djinns et les âmes des défunts. Sur l’île voisine, la jeune Coumba entame un long veuvage, recluse chez sa belle-mère. Elle vient de perdre son mari dans le naufrage du Joola, en 2002, au large du Sénégal.Dès la nuit tombée, après le cortège des prières rituelles et des visites obligées, Coumba peut enfin faire face à son chagrin, consigner les souvenirs heureux, invoquer les morts. Alors, sa chambre s’ouvre grand aux veilleurs de Sangomar, esprits des ancêtres et des naufragés qui lui racontent leur destin et la mèneront à la rencontre de son « immortel aimé ».
Un grand roman de liberté et d’amour fou, porté par le souffle ensorcelant de Fatou Diome.
Mon avis
Coumba devenue jeune veuve avec un bébé va très vite être considérée comme une sorcière parce qu’elle passe ses nuits en invocations vers Sangomar qui regroupe les esprits des djinns, pour faire apparaître et d’enter en contact avec l’esprit de son mari, son grand amour, pendant la journée elle ne parle pas, ne répond même pas à sa mère inquiète de son état psychologique, quand à son bébé elle se contente de l’allaiter, pendant ce long deuil de quatre mois. Cela pour le le fond de l’histoire, cependant que Fatou Diome nous emmène dans une Afrique racontée avec un fond de poésie et la magie des griots (membre d’une caste de poètes, musiciens, dépositaires de la tradition orale) ce faisant elle prend son temps pour nous raconter la place des femmes au sein d’une société patriarcale, nous sommes plongés dans un univers troublant, celui des traditions et rites animistes qui sont encore bien présents au Sénégal. Sur fond d’un long travail de deuil et d’un histoire amour émouvante, c’est aussi un voyage poétique ou Fatou Diome aborde la question du veuvage dans une société traditionnelle ou les croyances ancestrales sont encore pratiquées, au mépris des conventions religieuse en vigueur. Cependant à force de prières, d’incantations et de transes, Coumba fera deuil et parviendra t-elle à décider de son avenir ? Un très bon roman auquel il faut s’accrocher et souvent relire des passages ….4/5
lalyre- Grand sage du forum
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