[Collectif] Ceci est mon coeur
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[Collectif] Ceci est mon coeur
Titre : Ceci est mon coeur
Auteur : Collectif
Editeur : Rageot
Nombre de pages ! 192 pages
Présentation de l’éditeur :
6 autrices, 6 plumes pour six histoires d’amours, rassemblées par Causette et Rageot. Un livre pour les adolescents.es qui évoque autant les élans, les sensations, les espoirs que les vertiges de ce sentiment universel. Tous les prismes de l’amour ; l’amitié, le coup de foudre, la biologie de l’amour et ses mécanismes chimiques, être en couple, l’amour plus fort que les clivages sociaux, l’amour au temps de nos ancêtres et de nos aïeux, les preuves d’amour, les amours interdites, témoignages et confessions… Même quand les histoires d’amour finissent mal, elles font vibrer et grandir !
Mon avis :
Je n’ai pas lu le précédent ouvrage collectif publié par Rageot et qui se nomme Ceci est mon corps. Ici, le sujet est le coeur, les relations amoureuses. Le recueil de six histoires alternent les nouvelles proprement dites et les textes qui tiennent plus du documentaire, sans que cela soit gênant pour la lecture, ou sans que ce soit pédant. Le livre est-il destiné aux (grands) collégiens ou aux lycéens ? Je connais pour ma part des collégiens qui se questionnent, et dont la lecture de certains textes pourraient faire du bien, éclairer.
Je commencerai par la fin, c’est à dire par « Echappées belles » d’Alizée Vincent, qui parle de la rupture, et de ce que la rupture peut apporter. Oui, la rupture n’est pas toujours à prendre au sens négatif, elle permet de savoir qui l’on est vraiment, si l’on aimait véritablement l’autre, comment l’on se sent sans lui. Peu à peu, on glisse vers l’échappée belle, vers ce poids que la société fait peser sur les épaules des femmes, des jeunes filles, sur les signaux d’alarme qui montrent que la relation ne repose pas sur des bases saines – et qu’il faut écouter. Même si les proches, les parents, disent que ce n’est pas grave, ou pire, que c’est normal. Oui, ce dernier propos n’est pas dans le texte, et pourtant, combien de personnes trouvent « normal » qu’un garçon, un homme interdise à sa compagne de porter certains vêtements, de rencontrer certains amis ? Beaucoup plus que l’on ne pense.
Plus technique pour moi est « Voyage au centre du cerveau » de Lauren Malka. Plus technique, mais pas moins passionnant sur les mécanisme du coup de foudre.
« Nos courageuses aînées » d’Anna Cuxac est, avec Echappées belles, le texte que j’ai vraiment envie de faire découvrir, parce que oui, l’homosexualité a toujours existé, parce que des femmes se sont battues, aussi, pour avoir le droit de s’aimer au grand jour, et parce qu’aujourd’hui encore, ce n’est pas forcément possible. Certains disent qu’il y a eu de nombreuses avancées. Je n’en vois pas tant que cela.
De « Crevette » de Giulia Foïs, je parlerai peu, parce qu’il est sans doute un des textes les plus émouvants du recueil.
« Le chagrin des papillons » de Sofia Aouine parle de l’adoption sous un angle rare. Oui, toutes les adoptions ne se passent pas bien, oui, certains parents ne parviennent pas à tisser des liens avec leur enfant adoptif, et les conséquences pour celui-ci : comment s’aimer quand on ne vous a pas assez aimé ? Difficile.
« De guerre et d’amour » de Roukiata Ouedraogo pourrait faire penser à Roméo et Juliette. Pour ma part, je répète le même constat : s’aimer, de nos jours, est toujours difficile, quand le passé, le présent, l’histoire, les rivalités familiales se mettent en travers de jeunes gens qui ne demandent qu’une chose : se tourner vers l’avenir, ensemble.
Auteur : Collectif
Editeur : Rageot
Nombre de pages ! 192 pages
Présentation de l’éditeur :
6 autrices, 6 plumes pour six histoires d’amours, rassemblées par Causette et Rageot. Un livre pour les adolescents.es qui évoque autant les élans, les sensations, les espoirs que les vertiges de ce sentiment universel. Tous les prismes de l’amour ; l’amitié, le coup de foudre, la biologie de l’amour et ses mécanismes chimiques, être en couple, l’amour plus fort que les clivages sociaux, l’amour au temps de nos ancêtres et de nos aïeux, les preuves d’amour, les amours interdites, témoignages et confessions… Même quand les histoires d’amour finissent mal, elles font vibrer et grandir !
Mon avis :
Je n’ai pas lu le précédent ouvrage collectif publié par Rageot et qui se nomme Ceci est mon corps. Ici, le sujet est le coeur, les relations amoureuses. Le recueil de six histoires alternent les nouvelles proprement dites et les textes qui tiennent plus du documentaire, sans que cela soit gênant pour la lecture, ou sans que ce soit pédant. Le livre est-il destiné aux (grands) collégiens ou aux lycéens ? Je connais pour ma part des collégiens qui se questionnent, et dont la lecture de certains textes pourraient faire du bien, éclairer.
Je commencerai par la fin, c’est à dire par « Echappées belles » d’Alizée Vincent, qui parle de la rupture, et de ce que la rupture peut apporter. Oui, la rupture n’est pas toujours à prendre au sens négatif, elle permet de savoir qui l’on est vraiment, si l’on aimait véritablement l’autre, comment l’on se sent sans lui. Peu à peu, on glisse vers l’échappée belle, vers ce poids que la société fait peser sur les épaules des femmes, des jeunes filles, sur les signaux d’alarme qui montrent que la relation ne repose pas sur des bases saines – et qu’il faut écouter. Même si les proches, les parents, disent que ce n’est pas grave, ou pire, que c’est normal. Oui, ce dernier propos n’est pas dans le texte, et pourtant, combien de personnes trouvent « normal » qu’un garçon, un homme interdise à sa compagne de porter certains vêtements, de rencontrer certains amis ? Beaucoup plus que l’on ne pense.
Plus technique pour moi est « Voyage au centre du cerveau » de Lauren Malka. Plus technique, mais pas moins passionnant sur les mécanisme du coup de foudre.
« Nos courageuses aînées » d’Anna Cuxac est, avec Echappées belles, le texte que j’ai vraiment envie de faire découvrir, parce que oui, l’homosexualité a toujours existé, parce que des femmes se sont battues, aussi, pour avoir le droit de s’aimer au grand jour, et parce qu’aujourd’hui encore, ce n’est pas forcément possible. Certains disent qu’il y a eu de nombreuses avancées. Je n’en vois pas tant que cela.
De « Crevette » de Giulia Foïs, je parlerai peu, parce qu’il est sans doute un des textes les plus émouvants du recueil.
« Le chagrin des papillons » de Sofia Aouine parle de l’adoption sous un angle rare. Oui, toutes les adoptions ne se passent pas bien, oui, certains parents ne parviennent pas à tisser des liens avec leur enfant adoptif, et les conséquences pour celui-ci : comment s’aimer quand on ne vous a pas assez aimé ? Difficile.
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Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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