[Grimes, Martha] Richard Jury - Tome 25 : Les trois font la paire
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[Grimes, Martha] Richard Jury - Tome 25 : Les trois font la paire
Titre : Les trois font la paire
Auteur : Martha Grimes
éditeur : Presse de la cité
Nombre de pages : 300 pages.
Présentation de l'éditeur :
Une nouvelle enquête du commissaire Jury placée sous le signe de l’amitié. Car quoi de mieux que de partager des petits meurtres entre amis ? Au large de la Cornouailles, sur l’île de Bryher, deux fillettes découvrent le corps sans vie d’une touriste française dans la baie de l’Enfer. Le commissaire Brian Macalvie est envoyé sur place. Au même moment, dans un pub, Richard Jury, iconique limier de Scotland Yard, partage un verre avec Tom Brownell, un détective de légende connu pour avoir résolu toutes ses affaires, sauf une – celle de la mort de sa propre fille. Dans les semaines qui suivent, les meurtres se succèdent : un homme est tué par balle chez les Summerston, une famille d’aristocrates du Northamptonshire. Puis une troisième victime est retrouvée dans la cathédrale d’Exeter. Jury, Macalvie et Brownell, étrange cortège de rois mages, décident alors de faire équipe pour démêler les fils d’une intrigue imprégnée de mélancolie… Un art du suspense sublimé, des personnages délicieusement décalés, des dialogues qui font mouche et la pittoresque campagne anglaise… What else ?
Mon avis :
J’ai longtemps été une grande fan des romans de Martha Grimes, puis j’ai décroché, n’ayant pas été convaincue par certaines intrigues. Aujourd’hui, ou plutôt hier, j’ai lu presque d’une traite Les trois font la paire. Alors, que dire ?
J’ai eu l’impression, en lisant ce livre, comme d’un adieu, ou comme un dernier tour de piste. Tous les personnages que l’on a pu croiser dans les œuvres antérieures sont là. J’ai retrouvé Richard Jury, bien sûr. Mais… le pauvre. Il est trimballé d’un lieu à un autre sous les ordre de Macalvie, qui pourrait aller enquêter lui-même, mais qui ne le veut pas : il n’est pas à l’aise avec les enfants, et ce, depuis vingt ans, depuis l’assassinat de la fille de son ex-compagne, dont il se souvient avec nostalgie, vingt ans après, en se demandant ce qu’elle a pu devenir. Je dois dire que presque tout le récit est à l’avenant, tous les personnages ou presque se souviennent de faits antérieurs, d’enquêtes anciennes dont j’avais oublié la plupart. Ainsi, je ne sais plus du tout qui est Vernon Rice, ni à quelle occasion Jury a été amené à enquêter sur la mort de sa nièce Nell.
En revanche, je n’allais pas oublier Melrose et son inénarrable tante Agatha, qui subira bien des tourments au cours de cette intrigue. Grâce à elle, nous aurons des pages absolument irrésistibles de drôlerie. J’admets cependant que j’avais complètement oublié la bande d’amis de Melrose, ceux qui squattent une table au pub local. Je ne me souviens plus comment ils se sont liés entre eux, je ne me souviens plus s’ils ont déjà participé à des enquêtes ou pas, je me souvenais à peine de Diane, la romancière, encore moins de ses différents mariages. Oui, même pour une (ancienne) fan de la série, suivre fut difficile !
Je n’ai même pas encore parlé des enquêtes proprement dites. Nous aurons en tout et pour tout trois meurtres, et Tom Brownell, pardon, sir Tom Brownell, enquête de son côté sur un cold case, le suicide de sa propre fille Daisy. Depuis, sa petite-fille Sidney ne veut plus lui parler, reportant toute son attention sur les chevaux dont elle prend grand soin. Alors ?
Alors j’ai trouvé qu’il restait des zones d’ombre après la résolution très rapide de l’enquête – des enquêtes. Pour une des affaires, il nous manquait un fait essentiel pour tirer les bonnes conclusions. Pour les autres, il y avait des moyens plus simples, plus efficaces, pour enquêter, avec à chaque fois l’ombre d’une morte, femme essentielle dans les entrelacs de ces enquêtes qui trouvent leur commencement six ans plus tôt : Daisy, la fille de Tom Brownell. J’aimerai dire que je suis admirative de tout ce que cette femme faisait pour les autres – et elle faisait beaucoup. Je dirai seulement que le mauvais agencement de certains faits font que la résolution des enquêtes tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si ce n’était pas important. J’ai même cru, à un moment, que les enquêtes ne seraient pas résolues !
Trois policiers ont beau être mobilisés, ils ne sont pas allés au bout de certaines choses, épargnant la sensibilité de certains, prenant leur temps avec d’autres. Et toujours, toujours, ces longs trajets qui auraient pu nous être épargnés, sur un récit qui, au final, n’est pas si long que cela. Toujours, ces passages secondaires en dehors de l’enquête, ou avec des liens très ténus, sans que l’on sache vers quoi l’on tend, pour le prochain opus. Quant à celui-ci, j’ai trouvé, tout de même, que certains point de l’intrigue que je ne révèlerai pas avaient plus leur place dans les années cinquante que de nos jours – les années cinquante auxquelles nous sommes renvoyées à cause d’un des personnages, justement.
Je m’arrête donc là, parce que cette lecture m’a semblé surtout destinée aux fans absolus, qui retrouveront l’un ou l’autre de leur personnage préféré de l’univers de Richard Jury et Melrose Plant. Ils retrouveront aussi les thèmes qui sont chers à la romancière, et qui parcourt ses oeuvres. Pour les autres, vous pouvez passer votre chemin.
Auteur : Martha Grimes
éditeur : Presse de la cité
Nombre de pages : 300 pages.
Présentation de l'éditeur :
Une nouvelle enquête du commissaire Jury placée sous le signe de l’amitié. Car quoi de mieux que de partager des petits meurtres entre amis ? Au large de la Cornouailles, sur l’île de Bryher, deux fillettes découvrent le corps sans vie d’une touriste française dans la baie de l’Enfer. Le commissaire Brian Macalvie est envoyé sur place. Au même moment, dans un pub, Richard Jury, iconique limier de Scotland Yard, partage un verre avec Tom Brownell, un détective de légende connu pour avoir résolu toutes ses affaires, sauf une – celle de la mort de sa propre fille. Dans les semaines qui suivent, les meurtres se succèdent : un homme est tué par balle chez les Summerston, une famille d’aristocrates du Northamptonshire. Puis une troisième victime est retrouvée dans la cathédrale d’Exeter. Jury, Macalvie et Brownell, étrange cortège de rois mages, décident alors de faire équipe pour démêler les fils d’une intrigue imprégnée de mélancolie… Un art du suspense sublimé, des personnages délicieusement décalés, des dialogues qui font mouche et la pittoresque campagne anglaise… What else ?
Mon avis :
J’ai longtemps été une grande fan des romans de Martha Grimes, puis j’ai décroché, n’ayant pas été convaincue par certaines intrigues. Aujourd’hui, ou plutôt hier, j’ai lu presque d’une traite Les trois font la paire. Alors, que dire ?
J’ai eu l’impression, en lisant ce livre, comme d’un adieu, ou comme un dernier tour de piste. Tous les personnages que l’on a pu croiser dans les œuvres antérieures sont là. J’ai retrouvé Richard Jury, bien sûr. Mais… le pauvre. Il est trimballé d’un lieu à un autre sous les ordre de Macalvie, qui pourrait aller enquêter lui-même, mais qui ne le veut pas : il n’est pas à l’aise avec les enfants, et ce, depuis vingt ans, depuis l’assassinat de la fille de son ex-compagne, dont il se souvient avec nostalgie, vingt ans après, en se demandant ce qu’elle a pu devenir. Je dois dire que presque tout le récit est à l’avenant, tous les personnages ou presque se souviennent de faits antérieurs, d’enquêtes anciennes dont j’avais oublié la plupart. Ainsi, je ne sais plus du tout qui est Vernon Rice, ni à quelle occasion Jury a été amené à enquêter sur la mort de sa nièce Nell.
En revanche, je n’allais pas oublier Melrose et son inénarrable tante Agatha, qui subira bien des tourments au cours de cette intrigue. Grâce à elle, nous aurons des pages absolument irrésistibles de drôlerie. J’admets cependant que j’avais complètement oublié la bande d’amis de Melrose, ceux qui squattent une table au pub local. Je ne me souviens plus comment ils se sont liés entre eux, je ne me souviens plus s’ils ont déjà participé à des enquêtes ou pas, je me souvenais à peine de Diane, la romancière, encore moins de ses différents mariages. Oui, même pour une (ancienne) fan de la série, suivre fut difficile !
Je n’ai même pas encore parlé des enquêtes proprement dites. Nous aurons en tout et pour tout trois meurtres, et Tom Brownell, pardon, sir Tom Brownell, enquête de son côté sur un cold case, le suicide de sa propre fille Daisy. Depuis, sa petite-fille Sidney ne veut plus lui parler, reportant toute son attention sur les chevaux dont elle prend grand soin. Alors ?
Alors j’ai trouvé qu’il restait des zones d’ombre après la résolution très rapide de l’enquête – des enquêtes. Pour une des affaires, il nous manquait un fait essentiel pour tirer les bonnes conclusions. Pour les autres, il y avait des moyens plus simples, plus efficaces, pour enquêter, avec à chaque fois l’ombre d’une morte, femme essentielle dans les entrelacs de ces enquêtes qui trouvent leur commencement six ans plus tôt : Daisy, la fille de Tom Brownell. J’aimerai dire que je suis admirative de tout ce que cette femme faisait pour les autres – et elle faisait beaucoup. Je dirai seulement que le mauvais agencement de certains faits font que la résolution des enquêtes tombe comme un cheveu sur la soupe, comme si ce n’était pas important. J’ai même cru, à un moment, que les enquêtes ne seraient pas résolues !
Trois policiers ont beau être mobilisés, ils ne sont pas allés au bout de certaines choses, épargnant la sensibilité de certains, prenant leur temps avec d’autres. Et toujours, toujours, ces longs trajets qui auraient pu nous être épargnés, sur un récit qui, au final, n’est pas si long que cela. Toujours, ces passages secondaires en dehors de l’enquête, ou avec des liens très ténus, sans que l’on sache vers quoi l’on tend, pour le prochain opus. Quant à celui-ci, j’ai trouvé, tout de même, que certains point de l’intrigue que je ne révèlerai pas avaient plus leur place dans les années cinquante que de nos jours – les années cinquante auxquelles nous sommes renvoyées à cause d’un des personnages, justement.
Je m’arrête donc là, parce que cette lecture m’a semblé surtout destinée aux fans absolus, qui retrouveront l’un ou l’autre de leur personnage préféré de l’univers de Richard Jury et Melrose Plant. Ils retrouveront aussi les thèmes qui sont chers à la romancière, et qui parcourt ses oeuvres. Pour les autres, vous pouvez passer votre chemin.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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