[Puard, Bertrand] Le royaume des Quatre-murs - Tome 1 : le donjon noir
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[Puard, Bertrand] Le royaume des Quatre-murs - Tome 1 : le donjon noir
Titre : Le royaume des Quatre-murs - Tome 1 : le donjon noir
Auteur : Bertrand Puard
Editeur : Auzou
Nombre de pages : 96 pages
Présentation de l’éditeur :
Ces temps-ci, il ne fait pas bon vivre chez les garous, qui sont de plus en plus persécutés… Alors que sa famille est en danger de mort, le jeune garou Viktor est contraint de s’évader dans le monde des Hommes, où il rencontre Tristan et Alicia. Entre épreuves mortelles et luttes de pouvoir, le trio doit surmonter plus d’un obstacle pour accéder au terrible Donjon noir, et affronter celui qui fait régner la terreur.
Mon avis :
Le donjon noir est le premier tome d’une nouvelle série jeunesse, pour les enfants à partir de neuf ans. Ceci posé, je dois dire que j’ai bien aimé lire ce livre – pas besoin d’être le « public cible » pour cela. Tout commence dans le royaume des garous, où tout pourrait être paisible, si leur chef, le Seigneur du Donjon noir, n’avait décidé de faire la chasse à ceux qui ne sont pas de sang pur. Une fois détectés, ceux-ci devront restés à l’écart de la population. Personne ne sait véritablement de ce qu’il advient de ceux qui sont ainsi parqués. Aussi, la plupart ne veulent qu’une chose : fuir, se rendre chez les humains, leurs voisins, qui leur offriront, peut-être, l’hospitalité. Tout est dans le titre, ou presque : si ce royaume comporte des murs, comme certains ont rêvé d’en faire construire dans notre monde, ce n’est certainement pas pour accepter qu’un des peuples franchisse la frontière pour vivre avec les autres. Le métissage existe pourtant, preuve :
– que c’est possible dans ce monde ;
– que le « mélange » a existé à une époque (dit ainsi, on pourrait croire que je parle d’une recette de cuisine).
Très vite, le récit prend la forme d’un conte chevaleresque. Viktor, le jeune garou, a eu en effet la chance de rencontrer des humains, deux adolescents, Tristan et Alicia prêts à l’aider. Pourtant, eux-mêmes ont leur propre souci : orphelins de mère, ils craignent aussi de perdre leur père, dont la maladie, inexpliquée, prend une ampleur inattendue. C’est là que la quête, double, commence : porter un message au Seigneur du donjon noir et rapporter un ingrédient qui permettra de guérir le chevalier Jehan. Des embûches, des épreuves les attendent dans cette société très codifiées – trop ? Oui, comme dans l’univers des contes.
Plutôt que message, je devrai dire « ultimatum ». Le roi Mayeul Trèflecoeur n’a pas l’intention que le Seigneur continue à persécuter les garous métissés. Ouf, quelqu’un est quand même prêt à agir – sans se déplacer lui-même. « On ne sait jamais », ai-je envie de dire – les règles sont faites pour être défiées et contournées, surtout quand on est le roi. Oui, je sais, je chipote, mais j’ai envie de voir des rois et des seigneurs qui s’investissent un peu, même s’il est évident que les jeunes lecteurs s’identifient plus facilement à des adolescents, comme eux, des adolescents qui ont déjà des responsabilités importantes pour leur âge. Puis, le roi et son médecin ont fort à faire avec cette épidémie qui ne fait que débuter. Celle-ci rappelle aux gens bien informés (dont le Seigneur) une autre épidémie aux conséquences dramatiques.
Quelle résolution adopter ? Pour terminer, je donnerai cette citation, très importante pour moi, prononcée par le personnage d ‘Alicia : L’isolement est toujours une faiblesse, jamais une solution
Auteur : Bertrand Puard
Editeur : Auzou
Nombre de pages : 96 pages
Présentation de l’éditeur :
Ces temps-ci, il ne fait pas bon vivre chez les garous, qui sont de plus en plus persécutés… Alors que sa famille est en danger de mort, le jeune garou Viktor est contraint de s’évader dans le monde des Hommes, où il rencontre Tristan et Alicia. Entre épreuves mortelles et luttes de pouvoir, le trio doit surmonter plus d’un obstacle pour accéder au terrible Donjon noir, et affronter celui qui fait régner la terreur.
Mon avis :
Le donjon noir est le premier tome d’une nouvelle série jeunesse, pour les enfants à partir de neuf ans. Ceci posé, je dois dire que j’ai bien aimé lire ce livre – pas besoin d’être le « public cible » pour cela. Tout commence dans le royaume des garous, où tout pourrait être paisible, si leur chef, le Seigneur du Donjon noir, n’avait décidé de faire la chasse à ceux qui ne sont pas de sang pur. Une fois détectés, ceux-ci devront restés à l’écart de la population. Personne ne sait véritablement de ce qu’il advient de ceux qui sont ainsi parqués. Aussi, la plupart ne veulent qu’une chose : fuir, se rendre chez les humains, leurs voisins, qui leur offriront, peut-être, l’hospitalité. Tout est dans le titre, ou presque : si ce royaume comporte des murs, comme certains ont rêvé d’en faire construire dans notre monde, ce n’est certainement pas pour accepter qu’un des peuples franchisse la frontière pour vivre avec les autres. Le métissage existe pourtant, preuve :
– que c’est possible dans ce monde ;
– que le « mélange » a existé à une époque (dit ainsi, on pourrait croire que je parle d’une recette de cuisine).
Très vite, le récit prend la forme d’un conte chevaleresque. Viktor, le jeune garou, a eu en effet la chance de rencontrer des humains, deux adolescents, Tristan et Alicia prêts à l’aider. Pourtant, eux-mêmes ont leur propre souci : orphelins de mère, ils craignent aussi de perdre leur père, dont la maladie, inexpliquée, prend une ampleur inattendue. C’est là que la quête, double, commence : porter un message au Seigneur du donjon noir et rapporter un ingrédient qui permettra de guérir le chevalier Jehan. Des embûches, des épreuves les attendent dans cette société très codifiées – trop ? Oui, comme dans l’univers des contes.
Plutôt que message, je devrai dire « ultimatum ». Le roi Mayeul Trèflecoeur n’a pas l’intention que le Seigneur continue à persécuter les garous métissés. Ouf, quelqu’un est quand même prêt à agir – sans se déplacer lui-même. « On ne sait jamais », ai-je envie de dire – les règles sont faites pour être défiées et contournées, surtout quand on est le roi. Oui, je sais, je chipote, mais j’ai envie de voir des rois et des seigneurs qui s’investissent un peu, même s’il est évident que les jeunes lecteurs s’identifient plus facilement à des adolescents, comme eux, des adolescents qui ont déjà des responsabilités importantes pour leur âge. Puis, le roi et son médecin ont fort à faire avec cette épidémie qui ne fait que débuter. Celle-ci rappelle aux gens bien informés (dont le Seigneur) une autre épidémie aux conséquences dramatiques.
Quelle résolution adopter ? Pour terminer, je donnerai cette citation, très importante pour moi, prononcée par le personnage d ‘Alicia : L’isolement est toujours une faiblesse, jamais une solution
Sharon- Modérateur
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Age : 46
Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
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