[Frain, Irene] Les naufragés de l'ile de Tromelin

Les naufragés de l'ile de Tromelin

Auteur : Iréne Frain
Edition : Michel Lafon
Nombre de pages : 370

Quatriéme de couverture :

En 1761, un navire français s’échoue sur un îlot perdu de l’océan Indien. Il transporte cent soixante esclaves. Pour survivre, rescapés blancs et noirs doivent cohabiter. Un officier veut construire une chaloupe. Les marins refusent de l’aider. Les esclaves acceptent. Leur dignité force le respect des Blancs. Mais au moment du départ, on ne les embarque pas.

Mon appréciation

La bateau l'Utile s'échoue sur l'ile des sables avec dans sa cale des esclaves embarqués clandestinement pas le capitaine. Les survivants construiront un bateau et seul les blancs embarqueront en promettant aux noirs de revenir les chercher ce sera 15 ans plus tard.
Le capitaine Tromelin embarquera 7 femmes et 1 enfant.
Finalement j'ai bien aimé et j'ai eu raison de m'accrocher car franchement les 150 premiéres pages sont longues et ennuyeuses et j'ai quelques fois passé certains passages et paragraphes. Je ne connaissais pas du tout cette partie de l'histoire de France et c'est à partir de ce moment que Condorcet commencera a parler de l'abolition de l'esclavage.

Ma note : 8/10

L'historie m'a l'air interessante voir très interessante mais j'hésite à le mettre dans ma LAL étant donné ton commentaire : 150 page d'ennui sur 370 ça fait un peu beaucoup...

Pourquoi t'es tu ennuyée ? Peu de rebondissement ? Une histoire qui tourne autour du pot ? Des descriptions qui n'en finissent pas ?

C'est un documentaire et au début c'est trop long comme la description de l'ile qui est rébarbative, il n'y a pas de dialogue ... et il ne se passe pas grand chose, j'ai trouvé la fin un peu romancé et beaucoup plus intéressanet

Lisalor a écrit:C'est un documentaire et au début c'est trop long comme la description de l'ile qui est rébarbative, il n'y a pas de dialogue ... et il ne se passe pas grand chose, j'ai trouvé la fin un peu romancé et beaucoup plus intéressanet

Je partage totalement cette opinion !! D'ailleurs, ce livre est basé sur une histoire vraie, il y a évidemment une partie histoire et une partie romancée, il ne restera pas gravé dans ma tête. J'ai découvert ce livre en entendant l'auteure en parler sur une radio connue.

Je trouve les romans d’Irène Frain trop détaillés et là encore, je trouve certains paragraphes répétitifs.

Ce livre est un documentaire et non un roman, ce qui n’est pas un bon point pour moi qui n’apprécie pas trop ce genre de lecture ; j’ai parcouru quelques passages en travers ; l’envie de connaître ce moment d’histoire m’a donné envie d’aller au bout..

On associe l’esclavage noir aux américains mais nous avons aussi notre part de honte dans l’histoire de France et ce livre est là pour nous le rappeler. Dans la première partie, on sent bien le malaise qui règne sur le bateau.

Ces deux races vont devoir cohabiter sur cette petite île non répertoriée, Blancs et Noirs vont travailler ensemble pour s’échapper de ce bout de terre inhospitalière. Mais au moment de partir, il n’y a de la place que pour les blancs sur le bateau. Il faudra 15 ans pour qu’on revienne les chercher, ils ne sont plus que 8.

Alors que ce livre est rempli de paragraphes trop descriptifs, on en ressort frustrée de ne pas en savoir plus sur les rescapés restant de l’île. Je n’ai jamais trop aimé cet écrivain, le sujet a attisé ma curiosité mais son écriture me rebute toujours.

Je l'ai lu il y a quelques mois, l'histoire m'avais plu ...
L'histoire est d'ailleurs très interessante, c'est pour ça que j'ai terminé le livre !!! Sinon je l'ai trouvé limite ennuyeux ... Déçu, j'avais adoré "le nabab" du même auteur !

Merci pour vos critiques, pour une fois elles n'aideront pas ma LAL à s'agrandir lol

Il était déjà dans ma lal, mais je crois que je vais le retirer !

Le thème a beau être intéressant, 150 pages barbantes sur un roman qui n'en compte que 370, c'est trop pour moi ! Je ne l'ajouterai pas à ma LAL !

J'ai lu ce livre en 2009 et je l'avais apprécié

D'ailleurs voici ce que j'en disais
Le 31 juillet 1761 ,L'Utile,un navire négrier de la Compagnie française des Indes Orientales ,fait naufrages sur les récifs d'un îlot que nul ne connaissait .Le bateau qui était commandé par le capitaine La Fargue était parti de l'île de France " actuellement île Maurice " il était composé de 120 hommes d'équipage,ce bateau qui était déclaré transport de marchandises ,transportait illégalement des Malgaches ,entassés dans les cales pour être vendus comme esclaves.Beaucoup d'entre eux périrent noyés lors du naufrage.Les hommes de l'équipage avec une soixantaine de noirs parviennent à gagner l'île .Deux camps sommaires seront construits ,un pour l'équipage et l'autre pour les noirs.Tous ensemble ,ils parviennent à récupèrer des vivres et du bois de l'épave ,ils creusent un puits .Ils leur faudra deux mois pour construire une embarquation ,hélas trop petite pour emmener les noirs qu'ils laissent sur l'île avec des vivres,le capitaine promet de revenir les chercher sous peu.une promesse qui ne sera pas tenue car le gouverneur de l'époque refuse l'aide necessaire pour sauver les pauvres noirs.C'est seulement quinze ans plus tard ,le 29 novembre 1776 ,que Monsieur de Tromelin ,commandant la corvette "La Dauphine récupèrera les 8 survivants ,7 femmes et 1 bébé de quelques mois.Les survivants furent affranchis par le gouverneur français de l'île Maurice.....

Il y a beaucoup de faits dont je ne parle pas ,le moment du naufrage,la façon de creuser le puits ,le mépris des noirs,la description de l'île ou seuls quelques maigres arbustes subsistent ,l'attaque des oiseaux ,la façon de récupèrer de quoi faire une embarcation,je ne dis pas non plus comment cette jeune mère a pu tomber enceinte.Tout cela le lecteur le découvrira au fil du récit très bien écrit par Irène Frain qui a visité cette île ou des fouilles archéologiques ont permis de savoir comment avaient pu survivre ces quelques noirs....Une lecture passionnante pour moi ...... Un beau livre et un hommage particulier aux gens qui ont péri là-bas ce sera un 5/5
L'auteur a un site ou l'on peut voir des photos

Après lecture des avis ci-dessus, je suis un peu partagé entre les avis

Livre très intéressant, au contenu passionnant, ce qui m'a permis de le terminer. Contrairement à certains, je ne me suis pas ennuyé, j'ai aimé avoir les détails sur le contexte historique et politique, j'ai apprécié les descriptions permettant de vivre le naufrage, d'en comprendre les raisons ainsi que de découvrir l'endroit où se trouvaient les naufragés.
C'est un documentaire, un livre historique et non pas un roman ou un livre sentimental. Sur ces derniers points, je trouve que là aussi l'auteur a su trouver un juste équilibre, ce livre n'est pas froid comme un témoignage historique pur et dur.

En dehors de son contenu, il est vrai que ce livre sera marqué d'une croix dans ma carrière de lecteur. Je n'ai jamais rencontré jusqu'alors un livre aussi mal écrit, d'ailleurs peut on parler d'écriture ? Aucun respect de la structure grammaticale. Les coordinations et les pronoms relatifs, tout ce qui est connecteur logique est utilisé sans logique. Il faut revenir sans cesse sur la phrase pour essayer de la comprendre. Une catastrophe sur ce point... mais le livre reste à lire cependant. Il faut faire l'effort.
Peut être faut-il y voir un sens second ? L'écriture est un naufrage et il faut s'accrocher pour survivre, à l'image de ces fameux naufragés ?

Ma note... je vais la scinder en deux parties
Le fond (contenu, trame, recherche) : 15
La forme (écriture) : 5

Comme tu aimes les sagas, oserais-je te suggérer d'ajouter sur ta liste déjà bien fournie, celles de Bernard Clavel ?
La grande patience
Le colonnes du ciel
Le royaume du Nord
Si je n'ai lu qu'un seul roman de la première série, j'ai lu les deux autres entièrement... voilà déjà quelques années, à tel point qu'elles sont revenues dans ma PAL. Pour te donner la valeur que j'apporte à ces romans, je n'aime pas relire ce que j'ai déjà lu.
J'ai beaucoup aimé la force humaine qui se dégage de ces écrits, ce sont des gens face à eux-mêmes dans un destin qui ne leur apporte pas que des facilités.
L'écriture est d'une très grande qualité, avec une grande poésie, une grande force évocatrice et émotionnelle. Du grand, du très grand art.
La grande patience se déroule aux environs de la grande guerre, c'est probablement ce qui a fait que je ne l'ai pas lue en entier. Juste une réaction personnelle et non pas une critique à l'égard de l'oeuvre.
Pour les colonnes du ciel, tu es plongée dans le Moyen-âge au coeur de la Franche-Comté.
Le royaume du nord t'emmène dans la conquête des terres vierges du Canada. L'esprit des découvreurs, des pionniers avec la force de caractère et le courage nécessaires mais aussi bien entendu la solidarité, celle qui éclate lorsque les conditions deviennent moins difficiles.

Marie Bernadette DUPUY - Terroir 19è S.
Celle là je l'ai dans le colimateur depuis quelques temps

* Un Bouquet de Dentelles --- Marie-Paul ARMAND - Terroir fin du 19è S. Nord France
Je n'ai lu qu'un ou deux romans d'elle mais, originaire de cette région, je trouve qu'elle évoque sincèrement les relations, l'atmosphère telles tout au moins que la transmission orale l'a fait arriver en moi.

* Saga " Les Enfants de la Terre " 6 tomes --- Jean M.AUEL - Préhistoire
J'ai lu les premiers tomes lors de la parution, lorsque nous nous relayions, avec mon épouse, pour surveiller les enfants sur la plage. Lorsque je prenais le relais de surveillance, j'étais toujours étonné de ne pas voir de mammouths ou d'hommes préhistoriques sur la plage. Un très grand souvenir que cette saga.

* Les Piliers de la Terre T1
* Un Monde Sans Fin T2 --- Ken FOLLETT - Angleterre Moyen-Age
Un plaisir de lecture à l'aune de ce que fut ma déception au visionnement de la série.
Des relations humaines, un contexte historique magnifiquement rendu. Je suis admiratif devant la qualité de la documentation menée par l'auteur. J'aime aussi la traduction... merci au traducteur !


* La Cathédrale de la Mer --- Ildefonso FALCONES - Espagne Moyen-Age
Dans ma pal

* Elle s'appelait Sarah --- Tatiana DE ROSNAY - Seconde guerre Mondiale
Je ne voulais pas le lire, l'histoire me faisait peur. Je l'ai offert à une copine. Dans la file d'attente pour payer, j'ai commencé à lire les premières pages... je n'ai pas lâcher le livre jusqu'à sa fin... j'ai offert un autre bouquin à la copine
J'ai lu plusieurs autres livres de Tatiana de Rosnay et, pour l'instant, aucun ne m'a déçu. Tout est plein d'humanité ou tout au moins de respect de la personnalité de chacun dans une écriture fluide, douce, quasi romantique mais sans excès. Elle nous emmène dans ses histoires, nous y promène.


* Les naufragés de l'Ile Tromelin --- Irène FRAIN
Ah... je ne vais certainement pas me faire des ami(e)s là. Livre très intéressant, au contenu passionnant, ce qui m'a permis de le terminer. En dehors de son contenu, il est vrai que ce livre sera marqué d'une croix dans ma carrière de lecteur. Je n'ai jamais rencontré jusqu'alors un livre aussi mal écrit, d'ailleurs peut on parler d'écriture ? Aucun respect de la structure grammaticale. Les coordinations et les pronoms relatifs, tout ce qui est connecteur logique est utilisé sans logique. Il faut revenir sans cesse sur la phrase pour essayer de la comprendre. Une catastrophe sur ce point... mais le livre reste à lire cependant. Il faut faire l'effort.
Peut être faut-il y voir un sens second ? L'écriture est un naufrage et il faut s'accrocher pour survivre, à l'image de ces fameux naufragés ?


Jean-François PAROT
J'adore cet auteur. Sa thèse sur les métiers de Paris au XVII - XVIIIème siècle lui sert dans ses romans
J'aime la précision des mots, même si cela nécessite d'avoir un dictionnaire à portée de main, et encore un dictionnaire axé sur un français plutôt ancien.
On se retrouve plongé en plein dans une autre époque, tant par les décors, les costumes, les us que par la politique.
J'aime aussi son écriture fluide.
Le contexte policier n'est, comme tout polar à mon avis, que le prétexte à l'écriture, le fil rouge, celui qui soutient l'intérêt et donne envie d'aller encore plus loin.

Bonne lecture !

J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, la longue description de l'île - cependant nécessaire à la compréhension du naufrage et à la survie des naufragés - s'est révélée assez laborieuse à lire.
Il est vrai que le style de l'auteur est assez lourd, beaucoup de répétitions et de longs passages soporifiques à la fin.
Cependant il faut s'accrocher car ce récit est tout bonnement émouvant, tragique et extraordinaire.